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SOCIALGERIE PRÉSENTE À SES VISITEURS SES MEILLEURS VŒUX DE NOUVELLE ANNÉE

lundi 31 décembre 2012

et vous fait partager quelques unes
des nombreuses lectures et messages
reçus à cette occasion


BONNE ANNÉE AVEC LE CHANT OH BELLA CIAO - avec don Gallo à Gênes - Chantons avec lui la résistance contre les nouvelles formes d’oppression et de crise.


Photo et VIDÉO : Bella ciao - Greece.


BONNE ANNÉE 2012, BON APPÉTIT 1962 - Chronique de Kamel Daoud - La semaine politique - Algérie Focus - le 30 décembre 2012.


courriers reçus : de Timimoun - ... les mers de dunes qui changent constamment de formes et de couleur au gré du vent et de l’angle des rayons du soleil ; d’ Oran un poème ; les vœux de Saci Belgat ...


2013 : ANNÉE DE TOUS LES POSSIBLES ? LE PRÉVU ET L’IMPRÉVU


L’ANNEE HAMZA SASSI - par Abed Charef - “Le Quotidien d’Oran” - “L’actualité Autrement Vue” - le 31 décembre 2012


ÉTAT DES LIEUX DES PAYS ARABES POUR 2013 : - LE MONDE ARABE EN 2013 par Akram Belkaid - “Le Quotidien d’Oran” - “L’actualité A- utrement Vue” - le 31 décembre 2012


GÉOPOLITIQUE, LE DÉBAT : PERSPECTIVES 2013 - émission de géopolitique - par Marie-France Chatin - RFI - le 30 décembre 2012
Invités : Bertrand Badie, Jean-Luc Racine, Dominique Vidal.


GÉOPOLITIQUE : LA LONGUE HISTOIRE D’AUJOURD’HUI - récent ouvrage de Yves Lacoste - septembre 2012 - éditions Larousse .


BONNE ANNÉE AVEC LE CHANT OH BELLA CIAO

Qui est le prêtre rouge qui chante dans l’église la fameuse chanson des partisans Italiens contre le fascisme ?

Il s’agit de Don Andréa Gallo, le fameux combattant pour la paix et contre l’oppression. Le prêtre des pauvres et des exclus.

Don Gallo est né en 1928 a Gênes (Genova). Il a participé durant la deuxième guerre mondiale à la résistance antifasciste. Il fut prêtre durant la décennie des années 50 au Brésil. La junte militaire l’a expulsé du pays et il est retourné en Italie où il s’ installé au Porto à la paroisse de San Benedetto.
Son travail quotidien auprès des exclus, des chômeurs, et des narco malades a fait grandir son audience.
Sa paroisse est devenue un point de référence pour les militants de la gauche, du fait qu’elle était un îlot de solidarité en plein cœur d’une ville aux milles problèmes.
Don Gallo a publié une série de livres, dont le plus fameux « Angéliquement Anarchiste ». Les gens l’appellent le pape du trottoir.
Écoutons-le chanter l’alternative en pleine église.

Bonnes fêtes de fin d’année.

Chantons avec lui la résistance
contre les nouvelles formes
d’oppression et de crise.

{{{ {{Bella Ciao dopo la Santa Messa}} }}} {{{http://youtu.be/_5koRYLKUbk}}}

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reçu aussi au courrier de socialgerie :

VIDÉO :

Bella ciao - Greece

http://www.youtube.com/watch?v=ktHQ8OXNv94

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Chroniques
La semaine politique :

BONNE ANNÉE 2012, BON APPÉTIT 1962
par Kamel Daoud
Algérie Focus
le 30 décembre 2012

http://www.algerie-focus.com/blog/2012/12/30/la-semaine-politique-bonne-annee-2012-bon-appetit-1962-par-kamel-daoud/?utm_source=Alg%C3%A9rie+Focus&utm_campaign=2dd883829c-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&ct=t%28RSS_EMAIL_CAMPAIGN%29&gooal=eyJjaWQiOiIyZGQ4ODM4MjljIiwidGFnIjoiUlNTX0VNQUlMX0NBTVBBSUdOIiwidWlkIjoiMGFjYWIwNzRkNmI5NDI4NjkzNTc3MTEwZSJ9|aGFkamVyZXNfc2FkZWtAaG90bWFpbC5jb20=

Une fine et magistrale approche psychanalytique des mentalités algériennes, par Kamal Daoud.

À ses vœux chaleureux et désabusés, "Socialgerie" se contentera d’ajouter ce qui, évident pour tous, habite chacun et chacune, mûrit dans les tourments avant de s’épanouir au grand soleil : la rage et la passion de quêter le talisman qui libèrera les Algériens des fantasmes qui les tiennent jusqu’ici "marboutin".
Le talisman s’appelle Initiative, Action et Union dans les sables mouvants de l’amer quotidien.
À chacun et chacune, en cette année 2013, de continuer à tisser et garder précieusement en lui chaque jour le
"herz" précieux, la conscience enfin de leur potentielle force transformatrice collective et de la faiblesse structurelle des puissants de l’argent et des armes

Merci Kamal Daoud pour l’humour tonifiant bien de chez nous.
Honneur aux acteurs obscurs qui dans le pays profond et le monde en gestation, font lever la dignité et les espoirs

S. H.

____________________

“supporters”- photo Algerie focus

Meilleurs vœux. À qui ? Les Algériens peuvent en présenter à leurs proches, amis, parents, femme(s), ou à l’humanité mais pas au pays. La raison est cette trouble parenté qu’ont les algériens avec l’Algérie. Cela va de la déclaration trop passionnée pour être sincère, au déni de certains imams qui encaissent le salaire des puits mais refusent de se lever à l’hymne du pays ou d’en saluer le drapeau.

À la fin, la question : les Algériens détestent-ils ou aiment-ils l’Algérie ? La parenté est trouble : c’est un pays qu’on aime quand on n’y vit pas et que l’on insulte quand on y revient. Cela pour première réponse : dans les métros de Paris, on peut croiser ces beurs errants qui accrochent le drapeau algérien à leurs blousons pour affirmer l’identité que l’on peut, celle dont on se souvient le mieux, celle dont on est accusé (là il s’agit de matriotisme et pas de patriotisme peut-être).
En Algérie, lorsque le Roi Juan Carlos a visité Oran il y a quelques années, la mairie a été obligée de mettre sous chaque poteau portant le drapeau espagnol, un policier : les amoureux du FCB en avaient profité pour voler les emblèmes à agiter dans les stades. Seconde piste de ce trouble du corps national.

La troisième : les Algériens ont ce nationalisme de l’énigme passionnelle : ils se révoltent que l’on insulte leur pays mais sont les premiers à l’insulter. Copieusement. Cela commence à l’aéroport et fini devant la télévision. L’hymne national fait quelques couplets, la critique des Algériens à leurs pays fait quelques centaines de volumes. « L’encyclopédie de l’amertume et du désenchantement » en réédition permanente. C’est le syndrome Oum Dourmane/Alicante : on va jusqu’au Soudan pour défendre l’Algérie et non juste à côté, à Alicante pour prétendre l’avoir quitté à jamais.

Quatre ? Le soupçon : étrangement, il est admis qu’un Algérien qui insulte son pays, en public, est surtout un vrai nationaliste déçu : en vérité il l’aime et en éprouve de la douleur. Au contraire, celui qui proclame partout aimer l’Algérie, et l’avoir dans le sang, est toujours soupçonné d’imposture des mots, de mentir sur le repas et de vouloir un bien-vacant ou un fond de commerce.
Langage des paradoxes : le fameux je t’aime moi non plus. La cause ? L’usurpation des sens : ceux qui proclament aimer ce pays sont ceux qui le dévorent, le dépècent, le partage entre cuillères et possessions, l’appauvrissent et le trahissent. L’amour de l’Algérie se mange bien d’ailleurs. Et ceux qui disent, avec le soupir, qu’ils seront les premiers à le quitter, seront les derniers à le trahir.

Ensuite, viennent ceux qui partent. Ceux-là construiront leur patriotisme à l’arrivée, en essayant de s’en défaire au départ. Par avion ou par chaloupes. Les Algériens sont plus Algériens ailleurs que dans le pays. C’est un nationalisme de la fuite et de la mémoire. De la nostalgie et pas des retrouvailles. Le pays déçoit, vu de trop près, mais obsède vu de trop loin. Selon la mécanique connue du désir et du manque.

Ensuite ? Il y a l’histoire : mal racontée. La terre : mal partagée. L’air, mal joué. Le pays est vaste mais on s’y sent à l’étroit. On y rêve tout à la fois de retrouver les siens et de s’éloigner le plus des siens, des porteurs du passeport vert et de la mine grise. Chaque Algérien déteste l’algérien qui le regarde et s’y reflète ou qui est en lui. Une collection de blagues désespérées raconte ces surprises d’arrivants algériens au pôle nord et qui se voient répondre, dans l’infini vide des neiges, « wa âlaykoum salam ». À la fois le désir de se défaire de soi et l’impossibilité de découdre son ombre sous ses semelles. Étrange destin : vouloir un pays pendant des millénaires et vouloir le quitter après seulement deux ou trois décennies de vie commune.

Les raison, en dix volumes : « ils nous ont fait détester le pays ». Le pays ne m’a rien donné. C’est à cause d’eux. Je dois vivre ma vie. La vie est courte. Dans ce pays on ne peut réussir à vivre mais seulement à mourir. Le guide algérien qui vous invite à ne pas visiter l’Algérie ou à ne pas y vivre est un épais volume de 300 pages. Il étonne les étrangers qui arrivent en Algérie et vous résument leur surprise : « oui, mais il y a pire ailleurs et cela n’est pas aussi catastrophique que vous le racontez partout ».
Nos raisons ? Elles viennent peut-être de l’histoire : lors de la guerre d’indépendance, la promesse a été énorme. Il était dit, par personne mais par tout le monde, qu’à l’indépendance on aura chacun un pays, chacun un puits de pétrole, que chacun sera Président de la république, que la terre sera à chacun et que chacun va hériter et vivre comme un colon mais chez lui et que personne ne travaillera pour personne et que nous serons tellement égaux que nous serons tous Benbella et De Gaulle à la fois.
En vérité, tous les Algériens sont des vétérans de la guerre, même ceux nés après ou morts avant.

Les vœux donc ? Comme remarqué par un journaliste, Bouteflika n’en présente jamais aux Algériens qui le lui rendent bien. Les ministres, presque tous, ne se soucient pas de cette corvée. Les partis non plus. En Algérie, le nouvel an et une vieille année : 1962. On sort toujours d’une guerre, on cherche toujours un Président, on a toujours une crise du GPRA face aux militaires, on veut toujours comprendre ce que veut et dit le FFS, on attend souvent ce que pense la France et il y a encore des biens-vacants. Peut-être, même si c’est exagéré. D’ailleurs, le nationalisme algérien est une mécanique de l’exagération : mourir pour ce pays ou le quitter en l’insultant, procèdent de la même passion ténébreuse.

Bonne année à tous ceux qui aiment ce pays et bon appétit à ceux qui le dévorent mais qui finiront pas être dévorés.

Kamel Daoud
Algérie-Focus - le 30 décembre 2012

Sources : http://www.algerie-focus.com/blog/2012/12/30/la-semaine-politique-bonne-annee-2012-bon-appetit-1962-par-kamel-daoud/?utm_source=Alg%C3%A9rie+Focus&utm_campaign=2dd883829c-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&ct=t%28RSS_EMAIL_CAMPAIGN%29&gooal=eyJjaWQiOiIyZGQ4ODM4MjljIiwidGFnIjoiUlNTX0VNQUlMX0NBTVBBSUdOIiwidWlkIjoiMGFjYWIwNzRkNmI5NDI4NjkzNTc3MTEwZSJ9|aGFkamVyZXNfc2FkZWtAaG90bWFpbC5jb20=

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courriers reçus


de Timimoun

ressourcement de six jours à Timimoun

...

On en revient toujours avec des sentiments très partagés : fierté d’appartenir à un si grand et si beau pays avec la générosité sans limite de ses gens, leur intelligence des enjeux complexes des temps actuels, les initiatives citoyennes de plus en plus nombreuses et sophistiquées ;
avec les réalisations grandioses depuis l’indépendance : l’électricité partout, l’eau, l’école dans les coins les plus reculés, pour ne citer que l’essentiel.
Et en même temps le sentiment d’un gâchis innommable, la non prise en compte des spécificités locales, le choix (délibéré ?) de laisser tomber en ruines les ksour, la promotion des constructions en parpaings au lieu des matériaux locaux adaptés et maîtrisés par la population ; et bien évidemment, comme partout, les ravages de la corruption.

Cela n’a pas empêché quelques marches énergiques et les moments d’évasion sur les mers de dunes qui changent constamment de formes et de couleur au gré du vent et de l’angle des rayons du soleil.
M & Z B.


Les vœux de Saci Belgat

Bonne année 2013, santé et réussite pour toutes celles et ceux qui luttent pour le bonheur de leur peuple, pour la fraternité entre celles et ceux qui souffrent du capitalisme destructeur, pour préserver notre planète bleue du désastre écologique – merci et longue vie à ce lien "socialalgerie" et à ses promoteurs – un passeur des luttes et de la résistance citoyenne.
Belgat Saci
le 1er janvier 2013


Chantons ensemble
Vivre libre une fois - Que tête baissée mille fois

poème adressé par Moh Saïda
Oran- pour le Nouvel An
29 décembre 2012

Chantons ensemble

Vivre libre une fois
Que tête baissée mille fois

Aux roses de mon pays
Aux coquelicots de mon pays

À ceux que j’aime

Un cri de joie
Un cri de cœur

Salam
Il était une fois ce que nous étions
Qu’il neige
Qu’il vente
Qu’il pleuve
Dans les souterrains de la liberté
Qui écriront notre histoire

Si je vous dis que je vous aime
Ne me croyez jamais
Parce que je vous aime à la folie
Depuis quand les fous sont-ils raisonnables
Depuis qu’ils aiment
Croire ou ne pas croire
Là n’est pas la question

Je vous aime
Parce que j’aime votre idéal
Je crois toujours aux fous d’amour
A ces fous qui ont cru
Que le monde sera juste et équitable

Que de temps est passé
Que de souvenirs restés vivants
Notre amour est né
Là où on cachait nos petits
Dans les cellules de nos cachettes

Il était une fois ce que nous étions
Dans l’histoire de notre pays
Dans les luttes de notre peuple

À peine sortis à ciel ouvert
Que des foudres sont tombées
Sur nos rêves et nos espérances
Pleins de sacrifices, de souffrances et de joie
Le produit d’une longue expérience
Jalonnée d’échecs et de réussites
Ni tout blanc ni tout noir
Ni regrets ni remords

Juste l’espoir d’avancer aguerris
Pour retracer de meilleurs sillons
Semer des graines autrement
Des graines croisées aux bonnes leçons de ce monde

Avancer tête haute et fière
Face aux forces rétrogrades
Face à la hogra

Pour le progrès
Pour la justice sociale
Pour les droits des travailleurs
Pour la démocratie
Pour le bonheur de notre peuple
Pour l’avenir de notre jeunesse

Avec ceux qui ont été assassinés
Partis sans avoir le temps de nous embrasser
Ils resteront éternellement vivants dans nos cœurs

Vivre libre comme des coquelicots
Ce que le temps donnera
Parmi les autres fleurs de notre pays
A la lumière du soleil et des étoiles

Vivre libre une fois
Que tête baissée mille fois

Moh Saïda
Oran- pour le Nouvel An
29 décembre 2012

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2013 : ANNÉE DE TOUS LES POSSIBLES ?
LE PRÉVU ET L’IMPRÉVU

C’est ce qui ressort de la plupart des bilans et prospectives, illustrant bien la complexité des situations mondiale, régionales et nationales actuelles.
Après la mascarade médiatique de la
"fin du monde" annoncée ce mois de décembre écoulé, 2013 marquera-t-il l’amorce difficile d’un nouveau monde socio-économique et politique ?

Au seuil d’une nouvelle année qui suscite tant d’interrogations, titre d’exemples pouvant alimenter les réflexions, Socialgerie propose deux liens parmi d’autres analyses toutes aussi pertinentes les unes que les autres.

UNE SEULE CERTITUDE : LE DÉBUT D’UN AVENIR MEILLEUR TANT SOUHAITÉ N’ENTRERA DANS LES FAITS QUE SI TOUS LES CONCERNÉS NE BAISSENT PAS LES BRAS ET INNOVENT DANS L’UNION ET L’ACTION.



L’ANNEE HAMZA SASSI
par Abed Charef
“Le Quotidien d’Oran”
“L’actualité Autrement Vue”
le 31 décembre 2012

http://www.lequotidien-oran.com/?news=5177308

L’année 2012 s’achève dans la confusion. Entre Hamza Sassi et le controversé contrat Renault, il sera difficile de trancher.

Engagée dans la fièvre de l’augmentation des salaires, l’année 2012 s’achève, en Algérie, sur le fiasco du contestable contrat conclu avec Renault lors de la visite du président François Hollande. Entretemps, le pays a raté ses « réformes », organisé deux élections qui ont confirmé la stérilité politique du pays, et résisté au printemps arabe. Un cheminement qui confirme une tendance vers le bas, et qui s’est conclu en apothéose, en faisant de Hamza Sassi une star nationale.

Au départ, pourtant, les choses se présentaient de manière différente. Soumis à la pression de la rue, dans la foulée du printemps arabe, le gouvernement s’était fait philanthrope. Profitant de l’embellie financière, il avait ouvert les vannes, distribuant des sommes colossales sous forme d’augmentation de salaires. Les résultats ont bouleversé les équilibres économiques du pays, avec des importations qui ont franchi le cap des 60 milliards de dollars, des importations de véhicules qui dépassent le demi-million d’unités, une inflation qui frôle les dix pour cent.

Le gouvernement confondait entre dépenser l’argent du pétrole et gérer un pays. Car dans le même temps, le taux de croissance restait désespérément bas, avec à peine 2.5%. Les folles dépenses d’équipement de l’Etat n’arrivent pas à relancer une machine grippée, incapable de créer des richesses, malgré les discours pompeux du gouvernement et les incroyables facilités accordées aux entreprises. Les résultats économiques ont été si faibles que le chef de la mission du FMI, en visite en Algérie en novembre, s’est montré à la limite de la correction : l’Algérie doit faire un taux de croissance à deux chiffres, a-t-il dit, sans susciter le moindre commentaire ou la moindre réplique d’un gouvernement algérien inexistant.

Mais l’apothéose a été atteinte avec la signature du contrat Renault : avec cet accord, l’Algérie produira moins de cinq pour cent de ses besoins, et s’engage à ne pas lancer de nouveaux projets dans l’automobile, ce qui aggrave sa dépendance alors que ses importations de véhicules devraient dépasser les dix milliards de dollars en 2020 ! De plus, le ministre de l’industrie a déclaré qu’il s‘agissait d’un investissement d’un milliard d’euros, avant que Renault n’apporte les précisions nécessaires : l’investissement sera dix fois moins élevé. Et quand François Hollande est reparti, et que la ferveur était retombée, on découvrait une autre réalité : le contrat Renault est au partenariat ce que Hamaz Sassi est à la politique.

Ce ratage économique avait son pendant politique, comme le montrent les deux compétitions électorales de l’année. (...)

pour lire l’article
cliquer sur le lien (...)

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ÉTAT DES LIEUX DES PAYS ARABES

POUR 2013

LE MONDE ARABE EN 2013
par Akram Belkaid : Paris
“Le Quotidien d’Oran”
“L’actualité Autrement Vue”
le 31 décembre 2012

http://www.lequotidien-oran.com/?news=5177306

Personne ne contestera le fait que le Printemps arabe a été l’évènement majeur de 2011. Mais qu’en a-t-il été de 2012 ? Les avis sont partagés.

Dans de nombreuses capitales arabes on parle d’un hiver islamiste et d’une régression sociétale.
À l’inverse, il existe un autre point de vue, moins influencé par les péripéties électorales, pour qui l’histoire est loin d’être écrite et qui affirme que nous n’en sommes qu’au début d’un long processus. Une longue séquence dont personne n’est capable de prédire la fin.
En tout état de cause, une chose est certaine : le monde arabe va continuer à faire parler de lui durant l’année qui s’annonce...

pour lire l’article
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GÉOPOLITIQUE, LE DÉBAT :

PERSPECTIVES 2013
émission de géopolitique
par Marie-France Chatin
RFI
le 30 décembre 2012

Regard sur l’année qui s’ouvre.
État du monde.
Les grands rendez-vous de 2013.

Invités :

  • Bertrand Badie,
    professeur des universités à Sciences Po Paris,
    auteur de
    « Quand l’histoire commence », CNRS Éditions.
  • Jean-Luc Racine,
    directeur de recherche au CNRS,
    vice-président d’Asia Centre.
  • Dominique Vidal,
    journaliste et historien.

pour accéder au site et à l’émission
aller sur le site en cliquant sur le lien
http://www.rfi.fr/emission/20121230-1-geopolitique-perspectives-2013

émission riche et passionnante, un débat d’e 40 minutes, deux fois 20 minutes, avec Bertrand Badie, Dominique Vidal et Jean Luc Racine sur l’état actuel de différentes régions du monde.


30/12/2012 - GÉOPOLITIQUE, LE DÉBAT
perspectives 2013
1ère partie (19:31) de l’émission téléchargeable
cliquer sur le lien ...

MP3 - 8.9 Mo

30/12/2012 - GÉOPOLITIQUE, LE DÉBAT
perspectives 2013
2ème partie de l’émission téléchargeable...

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et pour ceux qui veulent encore approfondir la réflexion

ils peuvent se procurer
le récent ouvrage
de Yves Lacoste,

GÉOPOLITIQUE : LA LONGUE HISTOIRE D’AUJOURD’HUI
Cartes, conflits, analyses
paru en septembre 2012
éditions Larousse - 2012

19cm x 26cm
ISBN 9782035876539
EAN 978-2035876539
Illustrations couleur
320 pages.

... Présentation des enjeux internationaux à travers une approche historique et cartographique.
Un outil permettant de mieux comprendre les enjeux actuels et les grands types de problèmes. Les zones géographiques à risques, les questions démographiques , les problèmes énergétiques ou l’évolution de la politique américaine... (avis d’un lecteur)

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