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SOIXANTE ANS D’INTERROGATIONS ET DE LUTTES

OU EN EST L’AMAZIGHITÉ DANS LA NATION ?

Conférence-debat à l’ACBK de Montpellier

vendredi 8 janvier 2010, par Sadek Hadjerès


Conférence-débat à Montpellier, avec Sadek HADJERES, Ali GUENOUN ET Arezki METREF

Le 18 décembre 2009, Sadek Hadjerès, à l’invitation de l’ACBK (Association Culturelle Berbère des Kabyles de Montpellier), a présenté un exposé sur l’évolution et les enseignements de la question politico-culturelle amazigh au sein du mouvement national algérien.
L’exposé et le débat, modérés par Arezki Metref, avaient été précédés par une rétrospective de Ali Guenoun (doctorant en histoire et auteur de l’ouvrage "CHRONOLOGIE DU MOUVEMENT BERBÈRE") qui a retracé le cadre et les contextes historiques de ces évolutions.

Le débat a donné lieu à de larges illustrations et commentaires, venant des conférenciers et de l’assistance. Certaines des illustrations, pour le passé et le présent, se trouvent déjà dans les documents mis en ligne sur le site au cours des six derniers mois .

Quelles impressions ai-je retiré de cette soirée ? Habitué aux débats houleux et à la ségrégation des auditoires (entre arabophones et berbérophones) des années 90 et du début des années 2000, j’ai été frappé par une réelle évolution, constatée déjà lors de rencontres d’associations similaires de Paris, Montreuil et Bobigny :
Une mixité linguistique plus grande de l’assistance, plus de sérénité constructive des intervenant(e)s, une soif de connaître les faits, arguments et positions diversifiées, là où dans le passé dominaient les invectives et certitudes tranchantes.
Etait-ce dû à la somme d’expériences accumulées par la société, à une moyenne d’âge nettement plus jeune d’une assistance plus distanciée par rapport aux heurts du passé ?
"L’électro-choc" des évènements qui ont accompagné les confrontations sportives du Caire et de Khartoum, a-t-il donné davantage de sens à la valeur "algérianité" ?

Sans doute y a-t-il de tout cela dans l’évolution des opinions algériennes ? Mais ces acquis restent fragiles. L’Algérie ne les consolidera que si la société et les courants politiques parviennent à imposer les valeurs suprêmes communes que sont les libertés et droits démocratiques et sociaux, quelles que soient les langues dans lesquelles elles s’expriment.

Ci-dessous les grandes lignes de ma conférence :

(EXPOSÉ À L’ACBK de MONTPELLIER
- 18 décembre 2009) :

A quoi nous incitent soixante ans d’interrogations et de luttes pour l’émergence et l’épanouissement de l’amazighité comme l’une des valeurs nationales algériennes ?

UN DEMI-SIÈCLE D’OCCASIONS PERDUES

D’abord le constat d’un grand dommage pour l’Algérie et son peuple : depuis la crise du PPA-MTLD de 1949 jusqu’à fin des années 90 où la Constitution a reconnu enfin tamazight comme langue nationale, il s’est écoulé un demi-siècle de gâchis, de temps et d’occasions perdues au détriment de la cohésion nationale et du développement culturel.

Il est évidemment instructif de connaître dans le détail comment s’est fait ce très mauvais départ dès la crise de 1949. Cet évènement malheureux prémonitoire a été occulté ou déformé, volontairement par les propagandes officielles mais parfois aussi involontairement par des adeptes de la culture berbère, par manque d’information ou parti-pris idéologique. Ali Guenoun vient d’en retracer le cadre historique. Je pourrai le compléter par quelques détails ou témoignages personnels.

Mais il reste le plus important : malgré l’amertume qu’on peut éprouver du gâchis ou des occasions manquées pour le pays, il s’agit pour tous d’en tirer des enseignements aussi bien au plan culturel que politique.

LES ASPIRATIONS IDENTITAIRES : LA MEILLEURE OU LA PIRE DES CHOSES ?...

L’ enseignement principal me parait le suivant : les aspirations identitaires sont pour les peuples à la fois la meilleure et la pire des choses, selon la façon dont elles dont abordées par leurs partisans et par leurs adversaires.
Disons les choses en clair : une même référence identitaire, même légitime, naturelle et respectable en soi, peut être ou devenir la caution et l’instrument des orientations les plus progressistes ou les plus réactionnaires, selon le contenu qui lui est donné par les acteurs.

Beaucoup dépend, dans la vie et les luttes politiques, de la façon dont ces justes aspirations, ainsi que les imaginaires et les représentations correspondantes, sont articulées avec les intérêts objectifs des différents acteurs, c’est à dire les intérêts sociaux, économiques, politiques et culturels.

Autrement dit, cela dépend de la façon dont les protagonistes, quelles que soient leurs intentions, traitent non seulement leurs valeurs identitaires différenciées, mais aussi et surtout les enjeux concrets qui sous-tendent les luttes pour la liberté, l’égalité et le développement.

Si ces enjeux et les intérêts objectifs réels sont correctement perçus et pris en charge à l’avantage de la communauté nationale et de chacune de ses composantes, ils peuvent susciter des alliances, des unions et des unités d’action d’une grande efficacité mobilisatrice.

C’est l’orientation d’ensemble qui a prévalu durant la guerre de libération, au delà de la diversité idéologique et culturelle et surtout, malgré des problèmes graves nés des luttes de clans entre chefs de guerre petits ou grands.

Après l’indépendance, malheureusement, les « identités » sont devenues le prétexte et le support d’engrenages nuisibles et meurtriers.
Elles ont engendré des illusions, des diversions et des divisions, au détriment des problèmes vitaux d’intérêt commun qui pouvaient unir les différentes composantes de la nation et même les différents groupes "identitaires" qui se sont stérilement déchirés à l’intérieur de chacune de ces composantes idéologiques et culturelles.

ALGÉRIANITÉ OUVERTE ET CRÉATIVE

Comment dans ces conditions faire avancer la cause d’une vraie et belle amazighité, c’est-à-dire capable de rassembler et de construire dans tous les domaines ? J’y vois deux conditions principales à réaliser parmi d’autres :

  • L’une des premières conditions, confirmée par l’expérience, est de veiller politiquement à déployer cette cause culturelle comme une des composantes de la cause nationale et de l’algérianité, et non pas en opposition à cette cause et à d’autres composantes de la nation.
    Car si on y veille bien, la posture et la revendication d’algérianité ne sont pas en elles mêmes un facteur de division comme l’ont prétendu consciemment ou non des adversaires de cette conception rassembleuse qui affirmaient qu’elle était inspirée par des sentiments anti-arabes ou influencés par le colonialisme français. La diversité bien vécue est un facteur d’enrichissement et de renforcement d’une nation à la fois moderne et ancrée dans toutes ses racines historiques et de civilisation, sans exception.
  • Une autre condition plus favorable à l’épanouissement d’une amazighité féconde, c’est la créativité. Je veux dire par là qu’elle ne s’enferme pas dans les slogans étroits et virulents et dans le dénigrement de tout ce qui n’est pas amazigh. Que l’amazighité au contraire fait la preuve de ses qualités de création et d’ouverture, ne craint pas l’émulation constructive et pacifique avec les autres courants culturels et idéologiques, meilleure façon de faire valoir ses apports diversifiés qui font honneur à la nation en l’enrichissant.

Souvenons-nous des moments forts de la cause amazigh, ressentis comme tels y compris dans les espaces arabophones les plus sincères.
Ainsi a été le retentissement et la propagation fulgurante de l’hymne « Ekker Amiss en Mazigh » , présente après 1945 dans tous les publics nationalistes de l’Algérie aux côtés de Min Djibalina. Ou encore la percée de l’inoubliable "A vava inou va " chantée par Yidir. ou encore l’irrésistible "Ezouits Errouits" au rythme de laquelle dansait la jeunesse algérienne dans les années 70. Cela fait penser à ce qu’a dit un grand militaire qui s’y connaissait en matière offensive, une Marseillaise vaut des dizaines de divisions.

C’est pourquoi, dans les conditions actuelles, après la reconnaissance de tamazight comme langue nationale, comment peser le plus fort en faveur de l’officialisation formelle de cette langue nationale dans plusieurs secteurs d’activité ?
La clef du succès est en grande partie dans la capacité à produire en tamazight, avec des œuvres littéraires et pédagogiques attractives et de qualité, la confection de dictionnaires, un travail considérable de traductions en tamazight d’œuvres tirées du patrimoine universel, des créations artistiques, théâtrales, cinématographiques, musicales journalistiques.
On gagnera à se convaincre que des travaux littéraires et philosophiques comme ceux du regretté Mohya (considérables mais malheureusement peu connus) ne doivent pas rester des exceptions.
Sur la base de tels acquis, une officialisation se justifiera et se fera d’elle même, par la force des choses. Rien ne pourra l’empêcher, avec ou sans lois officielles, lorsque la demande en tamazight, le plaisir de s’exprimer, produire et se cultiver en tamazight sera devenue irrésistible dans tous les secteurs d’activité, impliquant les couches les plus profondes de la population. L’officialisation par elle même, comme cela a été pour la langue arabe, ne suffit pas à protéger du marasme culturel.
Voila le secret de l’espoir qui soutenait les efforts des pionniers comme Aït-Amrane lorsqu’il a créé l’hymne qui s’est répandu comme une traînée de poudre sans avoir eu besoin des permissions de l’Administration française ou de la bureaucratie MTLD.

IMPORTANCE DU SOCIAL

Je voudrais maintenant insister sur un point qui me parait capital : l’importance du Social.
Avec le levier démocratique et révolutionnaire, cette dimension sociale occupait la moitié (c’est à dire autant que la place réservée au concepte de la Nation anticolonialiste) dans la brochure "L’Algérie libre vivra" qui exposait en 1949 le point de vue de ceux qu’on a qualifiés de "berbéristes" pour cacher qu’ils étaient avant tout des contestataires démocrates et progressistes, préconisant l’épanouissement culturel aussi bien arabe dans ses versions classique et populaire que amazigh.

Les courants conservateurs et antidémocratiques dans la direction du MTLD avaient ainsi volontairement polarisé les débats sur la seule question de la Nation, tout en déformant grossièrement notre point de vue national et en escamotant délibérément la dimension sociale.
On est là aux sources du déni du social et du sacrifice de cette dimension dont l’Algérie continue à souffrir gravement aujourd’hui alors même que les slogans officiels qualifient de Démocratique et Sociale la République algérienne indépendante.
La maladie de déni du social est perverse et contagieuse, ajouterai-je, car c’est au nom de la solution des crises identitaires que dans les années 90 au moment de la montée des courants islamistes, certains ex-socialistes ont osé ouvertement proclamer et condamner la lutte sociale comme une prétendue diversion à la lutte contre la menace intégriste.

Or le social (avec ses racines dans les enjeux économiques) est selon moi au fondement des problèmes et des conflits vécus par les sociétés, les nations et les ensembles internationaux. La prise en compte du social par les acteurs politiques et sociaux est un facteur fondamental et éclairant, aussi bien des clivages et fractures que des alliances et des rassemblements. Quand on prend en charge la lutte sociale dans le bon sens, on a une meilleure prise sur la solution de l’ensemble des problèmes, y compris des questions identitaires les plus complexes, en leur créant la condition de solutions plus légitimes, plus viables et plus durables.

Aussi peut-on considérer et c’est mon opinion, comme une erreur lourde de conséquences l’affirmation souvent entendue et écrite dans les années 80 et 90 dans des milieux politiques ou journalistiques y compris démocrates, selon laquelle la question identitaire était "la question centrale" de l’Algérie.
On a même pu lire que des actions communes engagées autour d’objectifs communs très légitimes étaient "contre-nature" parce que ne correspondant pas aux clivages "identitaires", qui eux, mériteraient d’être considérés comme les plus naturels.
C’est une inversion et une perversion flagrante des réalités, d’où une grave erreur politique, dont ont largement profité et ne peuvent profiter que ceux qui trouvent intérêt à aiguiser et envenimer ces clivages identitaires réels ou provoqués.

Penser et agir ainsi revient à ignorer que, aller à la racine des problèmes, signifie comprendre, accompagner et prendre en charge l’aspiration basique des êtres humains à échapper à la peur et à la faim, qui le plus souvent conjuguent leurs méfaits.
Une aspiration qui est admise et prise en compte de façon franche ou détournée par toutes les idéologies et religions (souvenons-nous à quel point le charisme et l’impact d’un Ali Belhadj était nourri par la condamnation des flagrantes injustices sociales).
De sorte qu’en dépit des brouillages politiciens que l’Algérie a subis pour lui voiler cette réalité, on a vu toujours ressurgir la vague des luttes sociales, produit inévitable de la détresse, des inégalités et des injustices sociales.
Le dernier épisode le plus encourageant est le considérable mouvement de grève des enseignants (ainsi que d’autres corporations), avec des acteurs qui englobent largement tout le spectre idéologique.
Le réconfortant mouvement de ferveur qui a soulevé récemment la jeunesse algérienne à l’occasion d’évènements sportifs, confirme malgré ses ambigüités ouvertes aux manipulations à quel point un certain nombre de problèmes nationaux communs transcendent les clivages identitaires fondés sur la langue, la religion, les sensibilités culturelles.

INTERACTIONS ENTRE REPRÉSENTATIONS IDENTITAIRES
ET LES ENJEUX SOCIO-ÉCONOMIQUES ET DE POUVOIR

Et pour être plus précis, j’insiste sur la relation dialectique suivante : d’une part, la solution des problèmes identitaires et linguistiques réels dans une voie démocratique facilite la solution des problèmes concrets fondamentaux économiques et sociaux. D’autre part, la réciproque est également vraie, une économie productive couplée à la justice sociale et à son service est le meilleur terrain pour aplanir et dénouer les conflits identitaires. Tandis qu’au contraire, les obstacles apportés à ces interactions positives nuisent gravement aux solutions fécondes dans ces deux domaines.

Aujourd’hui dans le monde entier, on considère possible et souhaitable de parler ou connaître deux langues et même trois ou quatre, à commencer par sa propre langue maternelle. Pas seulement au sens où cela peut servir au quotidien à gagner sa vie, mais parce que l’ouverture dans ce domaine aide à se retrouver ensemble, côte à côte, dans les batailles inévitables contre l’arbitraire et la corruption, pour la liberté, la dignité et les droits humains, la sécurité, le pouvoir d’achat, le logement, la santé, l’éducation, les transports, les loisirs.
Tout simplement parce que ceux qui vivent à l’aise et décontractés leur diversité linguistique sont mieux immunisés contre les diversions et les manœuvres de division émanant des rapaces économiques et financiers. Ils sont mieux armés dans le problème commun crucial et de plus en plus aigu, de plus en plus reconnu aujourd’hui, celui de l’existence dans le monde dur tel qu’il est devenu.
Il se résume tout simplement en ceci : Ou bien être tous ensemble dévorés ou grignotés à la sauce du capitalisme ultralibéral et de ses sous-traitants directs ou indirects, corrompus et corrupteurs, fauteurs de guerres injustes et de crimes contre l’Humanité, prêts à sacrifier aussi bien leurs proches compatriotes que le sort de la planète toute entière.
En somme, nous laisser ensemble écraser par le talon de fer de ceux qui, plus nous sommes passifs, plus grandissent leurs appétits, leur cynisme et leur férocité ?
Ou bien, tous ensemble combattre dans l’union leurs agissements et gagner contre eux et pour chacun de nous le droit à une vie digne matériellement et moralement.

DES EXPERIENCES PASSÉES AUX LUTTES À VENIR

Par cette dernière constatation, j’en viens au point par lequel je voudrais amorcer et suggérer une conclusion. Y a-t-il lieu d’être optimiste ou pessimiste, au regard de l’histoire nationale des 60 dernières années ?

Je dirais qu’il ne s’agit pas d’être a priori d’un penchant à voir tout en noir ou tout en rose, d’avoir un moral hardi ou désabusé. Mais lorsqu’on considère qu’un objectif et un idéal sont légitimes quoique de réalisation à échéance indéterminée, on gagne à ne pas croire à des évolutions en ligne droite ou à croire qu’on peut tout obtenir ici et maintenant. L’essentiel est de découvrir et engager à chaque étape les actions les plus appropriées aux conditions du moment. Dans les moments les plus noirs, apprendre à s’arrimer aux germes et aux étincelles d’un renouveau à venir, qui aux plans national et international réamorceront de nouvelles marches en avant. Et dans les moments les plus favorables, refuser l’euphorie, rester vigilants envers les indices qui annoncent de grands dangers proches ou lointains. Dans les deux cas, ne pas rester les bras croisés, chacun faisant ce qu’il peut.

Mais surtout, surtout, se garder de porter sur les acteurs du passé des jugements tranchants, négatifs ou positifs, portant sur les seuls individus, au risque de ne pas voir les facteurs profonds ou même encore souterrains et peu visibles, mais déterminants et toujours à l’œuvre dans la société et dans l’environnement socio-économique et politique national, régional et mondial. Ces facteurs dépassent les individus, ce sont eux qui méritent l’attention la plus grande.
C’est pourquoi après les crises qui ont jeté notre peuple dans des situations difficiles ou tragiques, ruminer nos malheurs en se contentant de culpabiliser des groupes ou des personnalités qui auraient dû agir autrement n’est pas la position la plus consciente et la plus mobilisatrice pour surmonter les conséquences et sortir de l’impasse.

Les individus ou groupes responsables de ces malheurs ont été les produits d’une époque et de logiques économiques et géopolitiques dont la force et l’ampleur les ont dépassés et ont dépassé les capacités de leurs victimes à les affronter.
Par contre, les exigences sont beaucoup plus grandes et rigoureuses envers nous les survivants et les jeunes générations qui ont l’avantage d’hériter d’une expérience historique abondante.
Comment, tournés vers l’avenir, être de meilleurs acteurs en mettant à profit cette expérience plutôt que de nous ériger en simples procureurs ou laudateurs des acteurs du passé ?

Au grand nombre d’entre nous pour qui le choix est évident, je propose de placer le débat sous l’inspiration de deux parmi les représentants les plus appréciés de l’essor culturel amazigh :
C’est Yidir, dans son chant Tighri b Ougdoud (sur les paroles du poète Ben Mohammed) qui rend hommage à "lefhama" (l’effort et la capacité de comprendre), qualité qu’il considère comme le passage obligé vers les valeurs de Liberté (tileli) , de dignité (al hurma) et d’union (tiddoukli) .
Et c’est Lounis Ait Manguellat, poète philosophe ancré dans la profondeur du monde rural et urbain kabyle qui évoque les vertus de l’autonomie de jugement après avoir constaté "les fusils de part et d’autre, et nous au beau milieu les mains nues" ou qui appelle à la vigilance citoyenne dans "Ahkouyid tamaçahouts" , lorsqu’il découvre que les êtres les plus féroces ne sont pas "laouhouch" des contes et légendes de nos grands mères mais les monstres modernes que chacun porte en lui même.

Je vous remercie ...

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