ALGÉRIE : LA CRISE DE L’ÉTÉ 1962

À la date anniversaire du 5 juillet 1962, plusieurs organes de presse ont rappelé le déroulement de la grave crise de l’été 1962 avec ses durables et lointaines conséquences pour l’avenir du pays (cf "EL Watan", les articles de Boukhalfa Amazit).

Socialgerie présente à cette occasion quelques pages « Une » du quotidien “Alger républicain” qui évoque les postions et appels des forces patriotiques et progressistes pour conjurer le danger d’affrontements suicidaires et pour le retour aux idéaux démocratiques du 1er Novembre 1954.

Solution pacifique et politique de la crise, mobilisation et unité d’acton pour des voies démocratiques contre les courants hégémonistes de la pensée et du parti uniques, tels sont les leit-motiv des articles de fond qu’on trouvera dans les publications syndicales ou du parti communiste.

Les voix de la raison et de l’intérêt national non seulement n’ont pas été écoutées, mais leurs représentants ont été réprimés et marginalisés.
Dès la fin novembre 1962, le Parti communiste algérien a été interdit et dès janvier 1963 le congrès national de l’UGTA a été honteusement caporalisé par les hommes de main du pouvoir auto-installé.

On connait les immenses dommages causés à partir de là à l’Algérie indépendante.

À ce jour, les leçons de ce désastre ont-elles été suffisamment tirées par les générations suivantes ?