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ÉTÉ 2010

TAMAZIGHT, DÉBAT SUR LA LANGUE (RÉCAPITULATION)

mardi 14 septembre 2010

Débats sur la langue amazighe

Un lecteur, Tahar Hamadache que nous remercions, nous a transmis une compilation d’articles -mise à jour le 8 septembre 2010- sur le débat tamazight, qui a traversé les médias cet été, multipliant les lecteurs et prises de position (articles, contributions, forums…)

Socialgérie reprend ici les différents liens de ces articles

Des extraits de ces textes sont rassemblés et donnés dans le document joint à cet article.


Le 29 juin 2010, « LE QUOTIDIEN D’ALGERIE » (lequotidienalgerie.org) met en ligne son Interview exclusive de Lahouari ADDI :

« Lahouari ADDI : L’Algérie me donne toujours une impression d’opportunités manquées et d’occasions ratées. »

Pour accéder à l’interview, cliquer ici …http://www.lequotidienalgerie.org/2010/06/29/lahouari-addi-l%e2%80%99algerie-me-donne-toujours-une-impression-d%e2%80%99opportunites-manquees-et-d%e2%80%99occasions-ratees/

Question : Tu as donné une conférence à l’Université Mouloud Mammeri à Tizi-Ouzou sur l’écriture de l’histoire en Algérie. Par qui cette conférence a été organisée ?

Réponse : J’ai été invité par une organisation d’étudiants à qui j’avais promis de venir à l’Université Mouloud Mammeri...

Lire la suite, document joint page 2 ...


Le 08 août 2010, LE SOIR D’ALGERIE publie (sans les notes de bas de page), la contribution au débat d’un groupe de « lecteurs – citoyens algériens ».

Contribution : Réponse à Lahouari Addi sur l’amazighité

Pour accéder à cette contribution , cliquer ici …
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/08/08/article.php?sid=104239&cid=41

Cher compatriote, Nous avons l’habitude de suivre avec intérêt vos écrits et réflexions qui sont pour nous éclairants et prémonitoires sur beaucoup d’aspects de la vie sociale et politique algérienne. Le libre penseur que nous percevons en vous et la sincérité de vos prises de position sont à nos yeux la preuve de la probité éthique dont devrait jalousement se prévaloir tout intellectuel et universitaire. Hélas, ce champ souffre d’un manque sidérant d’autonomie dans notre pays. C’est donc avec beaucoup d’intérêt que nous avons lu l’entretien que vous avez accordé au journal électronique Le Quotidien d’Algérien date du 29 juin dernier.
Celui-ci faisait notamment suite à votre importante conférence donnée quelques jours auparavant à l’Université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou sur l’écriture de l’histoire en Algérie.
Partageant l’essentiel de vos courageuses positions et réflexions concernant la problématique démocratique en Algérie et sur la nature véritable du pouvoir politique qui y prévaut, nous avons été désagréablement surpris par votre réponse concernant la langue amazighe...

Lire la suite document joint page 4...


Dans l’édition du 16 août 2010 du SOIR D’ALGERIE, le professeur Lahouari Addi répond.

Contribution : L’amazighité entre l’affectivité, l’hostilité et l’historicité


Par Lahouari Addi

Pour accéder au texte , cliquer ici …
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/08/16/article.php?sid=104617&cid=41

Cet article est aussi publié par Le Quotidien d’Algérie en ligne, pour accéder au texte ,cliquer ici …
http://www.lequotidienalgerie.org/2010/08/16/lamazighite-entre-laffectivite-lhostilite-et-lhistoricite/ (76 Commentaires)

Un groupe de compatriotes m’a interpelé dans Le Soir d’Algérie du 8 août 2010 sur mes propos sur la langue amazighe tenus lors d’une interview donnée à un journal électronique. Pour permettre au lecteur de saisir ce qui m’est reproché, je reproduis la partie de l’interview.

Question : Quel est ton point de vue sur la langue berbère ?
Réponse : Le problème de la langue berbère ne se pose que dans le cadre de la formation de l’Etat-nation jacobin unitaire et homogénéisant. Dans le Maghreb d’avant la colonisation, la pratique du berbère ne posait aucun problème. Je pense que la langue berbère doit être officialisée et enseignée dans les régions berbérophones. Elle n’est pas en concurrence avec la langue arabe qui est celle de toute la nation. Si la langue berbère disparaît, nous aurons commis un génocide culturel contre nous-mêmes.

Ce qui m’est reproché, c’est de ne pas demander que la langue amazighe soit enseignée sur tout le territoire national. Voici le cadre du débat...

Lire la suite document joint page 6 ...


Le 25 août 2010, contribution / débat dans EL-WATAN

L’avenir de tamazight n’est pas dans l’alphabet arabe

Djaâfar Messaoudi (qui a d’abord vu sa contribution au débat circuler sur des sites web et qui, une fois publié par El Watan, y approfondit son opinion dans la partie réserve aux forumistes)

Pour lire,cliquer ici ...

http://www.elwatan.com/contributions/idees-debats/l-avenir-de-tamazight-n-est-pas-dans-l-alphabet-arabe-25-08-2010-87462_240.php

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Le 24 Août 2010, LIBERTE publie un article de Salim Koudil

Ali El-Kenz, lors d’une conférence-débat

"Je suis pour l’écriture du berbère avec des caractères arabes"

Pour accéder à l’article repris sur plusieurs sites, cliquer sur un des liens suivants :

http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=141424Actualit%C3%A9

http://www.ksari.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1946:ali-el-kenz-lors-dune-conference-debat-je-suis-pour-lecriture-du-berbere-avec-des-caracteres-arabes&catid=74:culturelle&Itemid=418

• « LE QUOTIDIEN D’ALGERIE
http://www.lequotidienalgerie.org/2010/08/24/ali-el-kenz-lors-d%E2%80%99une-conference-debat-%E2%80%9Cje-suis-pour-l%E2%80%99ecriture-du-berbere-avec-des-caracteres-arabes%E2%80%9D/

Lire la suite document joint page 10 ...


Le 01 septembre 2010 EL-WATAN publie la réponse, dans sa “CHRONIQUE” de Ali EL-KENZ :

"J’aime les langues, toutes les langues… ».

Pour accéder à l’article repris sur plusieurs sites, cliquer sur un des liens suivants :

http://www.elwatan.com/contributions/chronique-ali-el-kenz/j-aime-les-langues-toutes-les-langues-01-09-2010-88403_239.php

http://forumdesdemocrates.over-blog.com/article-j-aime-les-langues-toutes-les-langues-56352118.html

La discussion amicale qui a eu lieu lors de la soirée organisée par Djazaïr News de dimanche 22 août m’a valu un si copieux retour de courrier directement ou par blogs interposés que je me suis décidé à écrire ce texte pour éclairer mes lecteurs.

J’aime les langues, toutes les langues, les plus lointaines de mon expérience propre comme les plus proches. Je les aime comme un esthète, leur sonorité et les gestes et les mimiques qui les accompagnent, mais aussi comme un simple curieux devant tant d’ingéniosité qu’il a fallu pour les établir sur le long terme et les étaler sur de larges communautés. J’en connais quelques-unes, l’arabe que je parlais dans mon enfance, mais que je n’ai pu lire et écrire que bien plus tard ; le français que je n’ai parlé qu’après ma première enfance, mais que j’ai écrit et lu avant l’arabe, ma langue maternelle ; l’anglais que je découvre au collège, mais que je n’ai pratiqué que bien plus tard quand les voyages scientifiques m’y obligèrent. Il y a d’autres langues que j’aurais aimé pratiquer comme l’allemand pour entrer dans ce fabuleux XIXe siècle de la philosophie, ou l’italien et l’espagnol pour lire à voix haute les grands récits et poésies que ces deux continents linguistiques ont laissés comme héritage commun. Il y aussi, bien sûr, l’océan infini des autres langues qu’il m’arrive de côtoyer de près et de goûter les sons qui en sortent sans même en comprendre le sens.

Lire la suite de la "CHRONIQUE DE ALI EL KENZ" dans le document joint page 11 ...


Dans LIBERTE , Mouloud Lounaouci (Universitaire) répondait à Ali El-Kenz

Transcription de Tamazight en caractères arabes
Contribution

Pour accéder à l’article cliquer sur le lien :
http://www.liberte-algerie.com/edit_archive.php?id=141733

L’aménagement linguistique est “une tentative de résoudre des problèmes sociaux, économiques et politiques par le biais d’une intervention portant sur la langue”, Weinstein, 1980.

Il n’y a pas si longtemps, parler tamazigh était en soi contre-révolutionnaire. Enfermée (au sens incarcéré) cette langue autochtone n’a pu suivre l’évolution de la société universelle. Empêchée d’exister, elle n’a pu se développer ni se moderniser pour rendre les réalités du présent. Il aura fallu attendre 1995 (après le sacrifice de plusieurs générations de militants) pour voir son enseignement accepté, et 2002 pour avoir le statut de langue nationale (article 3 bis de la Constitution).

Ce bref rappel pour dire qu’un travail colossal attend à la fois les spécialistes de la langue mais aussi les historiens, sociologues, anthropologues, ethnologues, juristes… et la société civile à travers son réseau associatif.

La normalisation de tamazight (au sens, rendre son usage normal) est une nécessité pour une réelle socialisation et c’est précisément la raison pour laquelle le support graphique à utiliser est important.

Lire la suite, dans le document joint, page 15 ...


Dans LE SOIR D’ALGERIE du 7 septembre 2010, Arezki Metref répond à Lahouari Addi (rubrique Actualités)

Actualités : RÉPONSE À LAHOUARI ADDI SUR L’AMAZIGHITÉ
L’intellectuel et la tentation de la Tribu

Pour lire l’article en ligne cliquer sur le lien :

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/09/07/article.php?sid=105653&cid=2

L’intellectuel Je pense avoir tout compris de la réponse de Lahouari Addi aux quatre lecteurs (Mhand Amarouche, Boualem Aourane, Tahar Hamadache, Mouloud Idir, Ali Ihaddadene) qui l’ont interpellé avec beaucoup de respect et de volonté de dialogue constructif dans le même quotidien en date du 8 août 2010.
J’ai compris, par exemple, que la question est complexe et qu’elle nécessite ipso facto des réponses complexes. J’ai compris aussi que lui, Lahouari, porte un prénom qui possède davantage de consonances berbères que ceux de ses interpellateurs, accablés de prénoms arabes irrémissibles. J’ai compris que nous ne devions pas parler à la légère de questions comme l’amazighité et qu’il valait mieux s’appuyer sur des recherches anthropologiques. J’ai compris ou crois avoir compris, et approuve.

Je fais partie de ces gens qui, à l’usage, se lassent des discours binaires, manichéens, simplistes. Rien n’est simple, sauf ce qui n’est pas compliqué, dirait M. de La Palice. Donc j’ai compris la réflexion de Lahouari Addi, et sur beaucoup de points, je suis plutôt d’accord avec lui. Mais

Lire la suite, dans le document joint, page 18 ...

On peut accéder aussi au débat chez Benchicou :

http://www.lematindz.net/news/3324-reponse-a-lahouari-addi-sur-lamazighite-lintellectuel-et-la-tentation-de-la.html


Notons au passage les interventions dans le débat sur le Net de :

• LAHOUARI ADDI (plusieurs) sur LE QUOTIDIEN D’ALGERIE

• KAMAL NAIT ZERRAD sur LE QUOTIDIEN D’ALGERIE

• KAMAL BOUAMARA sur FACEBOOK


Enfin ne pas omettre dans ce débat, les deux interventions à propos de l’enseignement des langues en Algérie :
contributions au débat de Nacira Zellal et de Boudalia Malika :

1. EL-WATAN du 6 septembre 2010, la contribution de Nacira Zellal :

La négation de la langue écrite..., de graves conséquences

Pour accéder au texte utiliser le lien :

http://www.elwatan.com/contributions/idees-debats/la-negation-de-la-langue-ecrite-de-graves-consequences-06-09-2010-88998_240.php

Le très bel article d’Ali El Kenz sur les langues (El Watan du 1er septembre 2010) a attiré mon attention sur trois points :
• La dichotomie langage/langue établie par le linguiste ;
• le langage, objet du psycholinguiste ;
• l’impact de l’absence de l’enseignement de la langue en milieu scolaire algérien, sur la recherche psychologique, qui par ailleurs est actuellement inscrite dans les neurosciences cognitives.

I- La dichotomie langage/langue : Point de vue du linguiste
Le langage dont il est question dans l’article n’est pas la langue. Le premier terme de cette ancienne dichotomie affère à l’usage des structures linguistiques, dans le procès de la communication orale, par une communauté donnée. On parle de langage des sourds, de langage normal… L’étude du langage implique donc outre la linguistique, la psychologie cognitive.
C’est l’objet du psycholinguiste, étant entendu que la psycholinguistique compte plusieurs domaines, comme l’acquisition, le langage pathologique, la communication. La langue correspond à l’écrit et elle possède ses propres règles internes, dont la description relève du travail du linguiste : discursivité, argumentation, redondance, anaphore, implicite, cohérence, cohésion, ponctuation…

Lire la suite dans le document joint, page 22 ...


2. Edition de EL-WATAN du 8 septembre 2010

Le sabordage de la langue arabe de l’école

40 ans de production de laboratoire

Contribution au débat de Boudalia Malika

« Le naufrage d’une langue ».

Pour accéder à l’article, cliquer ici...

http://www.elwatan.com/contributions/idees-debats/40-ans-de-production-de-laboratoire-07-09-2010-89182_240.php

............... Je voudrais, si vous le permettez, lever certaines confusions et amalgames rencontrés dans chacun des deux textes. Les deux auteurs attribuent abusivement à la langue arabe de l’école algérienne les qualificatifs de langue « académique » et de langue « classique ». Je ne m’en tiendrai qu’à des faits. Les textes officiels qui régissent l’école algérienne n’ont jamais prétendu transmettre aux enfants la langue arabe académique ou la langue classique. Ces textes excluent d’entrée de jeu toute langue écrite, classique, académique, informative ou autres. Il est donc injuste d’attribuer aujourd’hui l’échec de cette école aux « classiques ». Pour la maternelle et le primaire, les instructions officielles sont claires : « Enseignement de la langue de l’expression quotidienne ».

Or, à six ans, ou même à cinq ans, les enfants maîtrisent la langue de l’expression quotidienne et commune. Ils possèdent une expression quotidienne par laquelle ils se font très bien comprendre ! Aussi, si l’école a été inventée, c’est bien pour enseigner à l’enfant ce qu’il ignore (l’écrit) et non ce qu’il maîtrise ! L’humanité savait parler bien avant l’existence de l’école. Il est donc inutile d’enseigner l’expression quotidienne ! Ce glissement dans l’objectif a permis de basculer cette école du champ culturel au champ idéologique, de la transmission culturelle à la dépossession. Par cet objectif, les rédacteurs visent l’inculcation d’une langue orale de substitution.
L’instruction officielle est traduite sur le terrain par une vaste opération de désapprentissage de l’oral du peuple des années 50/60 au profit d’un nouvel oral.

Lire la suite dans le document joint, page 22 ...


contribution(s) plus récente(s) mise(s) en ligne par socialgerie :

SOIR D’ALGERIE, le 18 septembre 2010 :

Contribution de M. Benmohamed :
Une petite réponse à Messieurs Addi El-Haouari, Ali El-Kenz et consorts…

En premier lieu, je vous remercie de l’intérêt que vous commencez à porter à notre langue nationale tamazight. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Cependant, je vous informe que des spécialistes berbérophones et berbérisants se sont penchés sur le choix du système de transcription, et ce, depuis déjà bien longtemps. Donc, pour ces aspects techniques et politiques, le débat est ancien et, pour faire court, je vous renvoie seulement aux réponses qui vous ont été faites respectivement par ce groupe de citoyens (Le Soir d’Algérie du 08.08.2010), par M. Djaâfar Messaoudi ( El Watan du 25.08.2010), par le Dr Lounaoussi ( Liberté du 31.08.2010) et enfin par M. Arezki Metref ( Le Soir d’Algériedu 07.09.2010).

Pour ma part, puisque vous vous êtes permis de nous donner un conseil d’ami, je me suis dis que je peux également me permettre de vous donner un autre conseil d’ami. En effet, vos travaux révèlent en vous des intellectuels de valeur et professeurs émérites à la fois francophones et défenseurs de la langue arabe, aimant les langues et ayant le souci de communiquer avec ces jeunes auxquels on a imposé le monolinguisme arabisant, ouverts aux autres cultures du monde et qui viennent à peine de découvrir que leur pays a une autre langue qui s’appelle tamazight ; inscrits dans la modernité et refusant à d’autres jeunes Algériens berbérophones de choisir cette voie de la modernité ; et, enfin, conscients du sinistre qui frappe de plus en plus l’école algérienne et continuant à détourner votre regard des causes de ce sinistre.

Et pourtant, je suis convaincu que vous avez toutes les compétences requises et que vous remplissez toutes les conditions nécessaires pour essayer de sauver notre école, du primaire jusqu’à l’université, de ce naufrage qui la rapproche de plus en plus des abysses.

Et pourtant, je suis convaincu que vous avez fait votre propre constat et que vous n’ignorez pas ceux publiés, par exemple, par le regretté Abdellah Mazouni ( Culture et enseignement en Algérie et au Maghreb. Ed.Maspéro 1969), le regretté Mustapha Lacheref ( Diagnostic du système éducatif qui a fait l’objet de différents articles publiés par la presse après son accession au poste de ministre de l’Education), par la courageuse Malika Boudalia Greffou (L’école algérienne de Ibn Badis à Pavlov. Ed. Laphomic 1989), par le brillant Mohamed Benrabah ( Langue et pouvoir en Algérie. Ed. Segier 1999).

Mon conseil est donc le suivant : pourquoi vous ne vous recyclez pas en langue arabe pour transmettre votre riche savoir à nos étudiants arabisants qui en ont tant besoin aujourd’hui pour les sortir du XIVe siècle et les projeter enfin dans le XXIe ?

Pourquoi leur laissezvous comme seul horizon ce destin de « hittiste » avec un œil qui lorgne vers les maquis et un autre vers la harga ?

Comment se fait-il que vous ne vous rendez pas compte que vous avez appris des langues et acquis des diplômes et du savoir qui vous permettent aujourd’hui d’enseigner dans des universités étrangères, alors que vos jeunes frères apprennent une langue qui ne leur permet « même pas de monter un âne », comme le disait feu Mouloud Kassim qu’on ne pouvait pas soupçonner d’anti-arabisme ?

Pourtant, il vous suffit d’un petit effort pour suivre un stage de recyclage en langue arabe et vous rendrez un grand service à nos jeunes étudiants arabisés auxquels vous transmettrez ce savoir universel et contemporain qui pourrait les aider à mieux maîtriser leur destin et mieux assurer leur avenir.

Grâce à vous, ils pourront sortir du culte de la mort et des mythes du passé pour entrer dans le monde des sciences, des technologies modernes et de la libre pensée.

Ils pourront enfin sortir de la catégorie des imitateurs et de consommateurs pour devenir décideurs et créateurs.

Ils seront ceux qui cultivent l’amour au lieu de cultiver la haine.

Du statut de « tubes digestifs » assistés, ils s’élèveront ainsi au statut de citoyens responsables et maîtres de leur destin. Voilà donc ce que j’attends de vous, chers professeurs, c’est de laisser la démagogie aux démagogues.

pour accéder à l’article, cliquer sur le lien ...
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/09/18/article.php?sid=106073&cid=41

et pour le format imprimable :...
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/09/18/print-41-106073.php


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