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L’HUMANITÉ À L’AUBE D’UNE ÉTAPE CRUCIALE

mardi 3 mai 2011

À tous, je vous conseille de découvrir (si ce n’est déjà fait) ce penseur américain qui ouvre des perspectives à la mondialisation d’une toute autre nature que celle dont nous accablent la propagande médiatique et la pensée unique du grand capital.

B. O.

JEREMY RIFKIN :
UNE NOUVELLE CONSCIENCE
POUR UN MONDE EN CRISE

VERS UNE CIVILISATION DE L’EMPATHIE

Jeremy Rifkin, l’un des penseurs américains les plus stimulants, propose une relecture fascinante de l’histoire de l’humanité dans une perspective sociale et altruiste.
Avec un constat : jamais le monde n’a paru si totalement unifié (par les communications, le commerce, la culture) et aussi sauvagement déchiré (par la guerre, la crise financière, le réchauffement de la planète, la diffusion de pandémies) qu’aujourd’hui.

• "Une empathie nouvelle gagne l’humanité"

Quels que soient nos efforts intellectuels face aux défis d’une mondialisation accélérée, nous ne sommes pas à la hauteur : l’espèce humaine semble incapable de concentrer vraiment ses ressources mentales collectives pour "penser globalement et agir localement".
Dans son livre le plus ambitieux à ce jour, l’auteur montre que cette déconnexion entre notre vision pour la planète et notre aptitude à la concrétiser s’explique par l’état actuel de la conscience humaine.
Nos cerveaux, nos structures mentales, nous prédisposent à une façon de ressentir, de penser et d’agir dans le monde qui n’est plus adaptée aux nouveaux contextes que nous nous sommes créés.

L’humanité, soutient Rifkin, se trouve à l’aube d’une étape cruciale.
Tout indique que les anciennes formes de consciences religieuses ou rationalistes, soumises à trop forte pression, deviennent dépassées et même dangereuses dans leurs efforts pour piloter un monde qui leur échappe de plus en plus.
L’émergence d’une conscience biosphérique et ses conséquences sur notre manière d’appréhender différemment la société, l’économie ou l’environnement, sera probablement un changement d’avenir aussi gigantesque et profond que lorsque les philosophes des Lumières ont renversé la conscience fondée sur la foi par le canon de la raison.

En retraçant la grande fresque des mutations de notre civilisation, dont le moteur principal est la conscience altruiste de l’être humain, Jeremy Rifkin dévoile des fils conducteurs restés ignorés jusqu’ici. Ces "pages blanches" de l’histoire ainsi mises en lumière nous permettront d’élargir notre conscience afin de relever les défis des décennies à venir.

Jeremy Rifkin est l’auteur de plusieurs best-sellers, dont
“Le Rêve européen” ,
“La Fin du travail” et Le Siècle biotech .

Ses livres ont été traduits dans plus de trente langues.

Il conseille l’Union européenne et des chefs d’États du monde entier.

Il est le président de la Fondation sur les tendances économiques (Foundation on Economic Trends, Washington, D.C.).

Références :


Une nouvelle conscience pour un monde en crise. Civilisation de l’empathie, de Jeremy Rifkin, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Françoise et Paul Chemla - Editions Les liens qui libèrent - Date de parution : 27 avril 2011- 580 pages - 29 euros.

Ce nouvel opus de Jeremy Rifkin est célébré comme un très grand livre par la presse américaine :

"Un prophète social et d’éthique" (New-York Times)

"Une lecture brillante qui offre une perspective vitale et une nouvelle interprétation de l’histoire humaine et du sens de l’existence" (Arianna Huffington, Huffington Post)

"Séduire le lecteur à travers 616 pages intimidantes, paragraphe après paragraphe, ne peut que catégoriser Rifkin comme un auteur supérieur. Quel incroyable accomplissement !" (Internet Review of Books)


"Une empathie nouvelle gagne l’humanité"

Le Monde Magazine (daté 16 avril 2011) a publié un long entretien avec Jeremy Rifkin. Il ne voit pas d’autre avenir que celui d’une civilisation de l’empathie.

Extrait : "Depuis une vingtaine d’années, une vision neuve de la nature humaine émerge de la biologie et des sciences cognitives. Les dernières découvertes des spécialistes du cerveau et de l’apprentissage chez l’enfant nous obligent à revoir la vieille conception d’un être humain naturellement agressif, égoïste, utilitariste. Ces recherches montrent que nous sommes des animaux sociaux qui supportons mal la souffrance des autres et la destruction de ce qui vit, réagissons de concert, en vue de l’intérêt général, quand nous sommes menacés.

Le retentissement mondial de la tragédie de Fukushima nous le confirme, de même que la priorité donnée aux enjeux humanitaires, écologiques et énergétiques dans tous les agendas politiques, ou encore le succès extraordinaire des réseaux sociaux de toutes sortes.

Voyez ces chercheurs de l’université d’Oxford, qui ont convaincu 100 000 personnes, dans 150 pays, d’offrir chacun un temps d’ordinateur pour affiner les modèles de prévision climatique. Ils disposent désormais d’une puissance de calcul plusieurs fois supérieure aux ordinateurs les plus rapides…
Les projets de ce type prolifèrent en milieu scientifique, que ce soit pour rechercher des solutions éco-compatibles, identifier de nouvelles structures protéiques, étudier les nanotechnologies ou développer des médicaments.
La "wiki économie", dont Wikipédia reste l’exemple le plus connu, réunit des centaines de milliers de contributeurs.

Pourquoi tant de gens s’associent-ils à ces projets ? L’"altruisme" est la motivation invoquée le plus souvent par les crunchers, les "moulineurs de données", et cette conception coopérative s’accroît. La "wiki économie", dont Wikipédia reste l’exemple le plus connu, réunit des centaines de milliers de contributeurs qui enrichissent tous les domaines de la connaissance et la recherche, contribuent à créer des logiciels performants comme Linux, etc.

L’Américaine prix Nobel d’économie 2009 Elinor Ostrom nous a appris que seule la coopération des acteurs permet de faire respecter des "biens communs" aussi importants que les ressources maritimes d’un territoire ou ses terres fertiles. Quant au "pair-à-pair" ou peering, qui fait circuler les innovations dans un collectif, il devient un principe opératoire courant dans les associations humanitaires comme les plus grandes entreprises.

Tous ces modèles économiques reposent sur un postulat diamétralement opposé à la conception libérale orthodoxe d’un homme agissant seulement par intérêt individuel.
Quand on lui en donne l’occasion et les moyens, l’être humain se révèle toujours disposé à collaborer avec les autres dès qu’il s’agit de contribuer à l’intérêt général ou à améliorer l’existence de tous".

Pour lire en intégralité cet entretien cliquez ici.


vendredi 29 avril 2011
Posté par David Naulin

Source : CDURABLE.info



Voir en ligne : http://cdurable.info/Jeremy-Rifkin-...

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