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GRECE : LA VOLONTÉ DE SURVIE CONTINUE DE PROGRESSER

mardi 19 juin 2012

Lundi 18 juin 2012

Saoudi Abdelaziz
algerieinfos

Ce matin, la Bourse d’Athènes gagne 6,44% et les valeurs bancaires s’envolent de 14,53%.

Les financiers n’ont pas refreiné cette giclée de lâche soulagement.

La veille du vote, et c’est une première, l’éditorial de l’honorable quotidien de la City, Le Financial Times , traduisant l’angoisse des milieux financiers, supplie les électeurs grecs : "Résistez à la démagogie d’Alexis Tsipras et de son Syriza. Ne faites pas confiance aux promesses selon lesquelles on peut mettre fin aux accords tout simplement, sans conséquences". Le journal de la City avertit : « C’est seulement avec les partis qui acceptent les conditions des bailleurs de fonds internationaux que votre pays pourra garder l’euro ». L’édito met les points sur le i. « Votre pays ira mieux avec une coalition conduite par Antonis Samaras (du parti de droite Nouvelle-Démocratie) que par Tsipras, qui veut revenir en arrière et fait miroiter un monde qui n’existe pas".

Cette initiative inédite donne une idée de la férocité de la campagne médiatique menée, non contre le parti communiste KKE comme on on aurait pu l’imaginer, mais contre le “Syrisa”. Cette coalition d’un nouveau type, a été jugée plus dangereuse, car on la pense capable de mettre en œuvre par les urnes et par les rues, une politique gouvernementale de rupture. Syrisa prône en effet l’abandon de la désastreuse politique d’austérité élaborée par la Troïka (Banque centrale européenne, FMI, Commission de Bruxelles) et acceptée par les deux piliers de la classe politique grecques (Pasok et Nouvelle Démocratie).

Craignant un effet domino, les forces de la domination ont considéré que ce plan d’austérité ne devait en aucun cas être abandonné. C’est la ligne internationale de sauvegarde du capitalisme financier qui est ici en jeu, car elle effectue en Grèce un examen de passage jugé décisif.

Cette mobilisation anti-Syrisa a concerné l’ensemble de la classe politique dirigeante du Monde occidentale, dont on peut aisément imaginer la puissance médiatique. Tous les dirigeants, le président américain Barack Obama en tête, avaient jeté leur autorité dans la balance et mis en garde les neuf millions d’électeurs grecs contre « les conséquences de leur vote. » Avec la même rengaine : voter Syrisa, voter contre l’austérité, c’est sortir de l’Euro et de l’Europe. Même le nouveau président français, François Hollande, a averti les électeurs tentés par le vote Syrisa : « si l’impression est donnée que les Grecs veulent s’éloigner des engagements qui ont été pris et abandonner toute la perspective de redressement, alors il y aura des pays dans la zone euro qui préféreront en terminer avec la présence de la Grèce dans la zone euro ».

« La droite reste talonnée par Syrisa »

« Victoire très étriquée de Samaras », titre ce matin Libération dont l’envoyée spéciale à Athènes, Maria Malagardis, écrit à propos du chef de la droite : « C’est donc en agitant la peur d’une sortie de l’euro si Syriza arrivait au pouvoir et rejetait les engagements du plan de sauvetage que Samaras a mené campagne. Il a gagné, mais de peu. Avec 30% des voix, loin des scores traditionnels de Nouvelle Démocratie avant la crise (près de 40%), il reste talonné par Syriza, qui remporte 26,7% des suffrages et améliore ainsi nettement son score du 6 mai (16%) ».

Les résultats du scrutin d’hier, bien que sensiblement influencé par l’intense campagne médiatique jouant sur la peur, indiquent que la volonté de rupture du peuple grec, sans avoir encore débouché au Parlement, continue de progresser, et que ses forces vives ne sont pas en voie de se résigner. Dans le peuple grec, la politique de la troïka a subi un nouvel échec, incontestable bien que non définitif.

Dès l’annonce des résultats, le gouvernement allemand met de l’eau dans son vin. Fait sans précédent, qui détonne par rapport à l’intransigeance allemande, son ministre des Affaires étrangère se déclare prêt à « discuter des délais nécessaires à la mise en oeuvre des réformes en Grèce », selon Le Point qui précise : « Jusqu’à présent, Berlin était resté inflexible sur le programme de réformes négocié par Athènes avec l’UE et le FMI en échange d’un sauvetage financier, tant du point de vue de son contenu que des délais ».

Ce lâché de lest tactique ne doit cependant pas cacher la poursuite de la politique menée jusqu’ici. Passé le moment médiatique où les forces de la domination sont avantagées, la poursuite de la sale besogne financière ne sera pas acceptée par le peuple grec qui continuera d’exiger la fin de l’étranglement. Jusqu’à la mise en œuvre de la voie de survie préconisée par les forces du changement. “Syrisa” exprime l’instinct de conservation de tout un peuple.

Saoudi Abdelaziz, 18 juin 2012


La ténacité des mythes grecs

Par Maria Negreponti-Delivani
docteur d’Etat ès sciences économiques de la Sorbonne

En dépit de vos grands airs extrêmement offensants à l’encontre de la Grèce et des Grecs si durement mis à l’épreuve et auxquels vous reprochez de ne "pas payer leurs impôts", ce qui explique votre antipathie à leur égard, vous déclarant plus émue par "les petits enfants du Niger" que par les petits Grecs, je veux croire, madame Lagarde, que vous êtes mal informée. Et ceci, parce que j’entretiens des relations étroites et de longue date avec la France, ses universités et mes nombreux confrères économistes ; parce que je ressens une profonde estime et une réelle admiration pour le peuple français, son histoire et sa culture.

Pour toutes ces raisons, j’ai besoin de trouver une explication à ce qui a pu vous faire oublier, compte tenu de votre poste, que c’est à un membre à part entière de l’Union européenne et de la zone euro que vous vous adressiez. Je me permets aussi d’ajouter que le soutien moral apporté jour après jour à la Grèce par des intellectuels Français, des étudiants, des analystes, des écrivains et par nombre de médias, mais aussi la critique sévère de la part du gouvernement français, dont vos déclarations ont fait l’objet, constituent pour nous une lueur d’espoir et une aide précieuse face au génocide économique et social que nous subissons depuis ces deux dernières années et demi.

Je vais donc entreprendre, d’économiste à économiste, de vous présenter quelques éléments qui prouvent que vos déclarations sont infondées et que les Grecs, non seulement payent des impôts mais que ceux-ci sont excessivement lourds et très mal répartis.

Sur la fraude fiscale. La fraude fiscale constitue un phénomène mondial et n’est certes pas le monopole de la Grèce, mais on ne peut nier qu’elle est plus développée ici que dans d’autres pays, tout comme l’économie parallèle d’ailleurs - comparé à la moyenne européenne. Pourtant, si vous n’éprouviez pas autant d’antipathie - pour reprendre vos termes - envers les Grecs, vous verriez aisément que cette importante fraude fiscale n’est pas due aux "Grecs corrompus" et qu’il n’est pas possible de l’éradiquer avec les procédés inhumains et absolument inefficaces que la Troïka impose à la Grèce.

M’adressant à l’économiste éminente que vous êtes, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de vous rappeler l’importance primordiale, dans le problème de la fraude fiscale, de la particularité structurelle grecque. Je vous renvoie donc à des données statistiques officielles, d’où il ressort que la Grèce dispose d’un pourcentage de travailleurs indépendants dans l’emploi total, deux fois et demi plus élevé, par rapport à la moyenne de l’Europe des 27 (40,7 % contre 16,6 %). Voilà comment s’explique le modeste taux des recettes fiscales dans le PIB de la Grèce (pour exemple, il s’élève en 2000 à 34,6 % contre 40,4 % dans l’Europe des 27). Notons par ailleurs que malgré le taux très bas des recettes fiscales, la contribution fiscale des salariés et des retraités Grecs est particulièrement lourde. En effet, cette contribution est presque deux fois plus élevée que celle des salaires et des retraites dans le PIB, tandis que la contribution des non salariés à la charge fiscale totale est nettement inférieure à celle de leur revenu dans le PIB. Et c’est justement parce que la fraude fiscale en Grèce est due, en très grande partie, à la structure particulière de l’emploi, que je soutiens depuis longtemps, malgré les désavantages de ce système, que la Grèce ferait mieux d’adopter l’imposition par la consommation, comme l’a développé Nicholas Kaldor, en y associant naturellement un effort d’incorporation d’éléments de progressivité fiscale. La fraude fiscale constitue indéniablement un grand problème pour la Grèce. Il n’est pas possible cependant de s’y attaquer avec des réformes à ce point sommaires, spasmodiques et surtout si injustes, comme celles systématiquement optées par la Troïka. Vous n’ignorez pas que ces réformes, qui visaient l’appauvrissement des salariés et des retraités, ont mené à une chute brutale - et pas l’augmentation comme escompté naïvement - des recettes fiscales en 2011 et 2012. Ceci sous-entend, chère madame Lagarde, que votre antipathie à l’égard des Grecs nécessite une autre explication que celle dénonçant leurs "efforts pour ne pas payer leurs impôts".

Quant à votre compassion à l’égard des petits enfants du Niger, je la partage absolument. C’est d’ailleurs pour cela que j’aurais souhaité, venant de vous, que vous eussiez pris soin de persuader les économies riches du monde entier de revoir à la hausse l’aide inacceptablement modeste consentie aux pays du tiers-monde. Sincèrement, j’ai d’ailleurs du mal à comprendre comment la subordination d’un petit pays européen - en l’occurence la Grèce - dont les conditions de vie sont proches de celles du tiers-monde, pourrait venir en aide aux enfants du Niger. Parce qu’il est impossible que vous n’ayez pas remarqué que la Grèce en est arrivé là, après les coups assénés par les mémorandums et les accords de prêt de la Troïka. Pour la cinquième année consécutive, en effet, la Grèce connaît une profonde récession qui a réduit de près de 24 % son PIB, le chômage s’élève à 22 %, à 52 % chez les jeunes, sept jeunes sur dix veulent quitter le pays, les salaires et les retraites ont baissé de 30 %, la pauvreté touche aujourd’hui 40 % de la population, une entreprise sur trois est en dépôt de bilan, les locataires de magasins et d’appartements sont dans l’impossibilité de payer leur loyer, l’Etat-providence s’est effondré et les gens gravement malades n’ont plus accès aux traitements, la criminalité a augmenté en flèche, le nombre des suicides directement liés à la crise a explosé, les sans-abris envahissent chaque soir davantage les trottoirs des grandes villes, on voit de plus en plus de gens chercher dans les poubelles de quoi manger et il arrive que dans les écoles, des enfants s’évanouissent de faim. Je suis donc en droit de me demander si c’est pour cette Europe-là que je me bats depuis mes années d’études.

La ténacité des mythes grecs. Vos propos sur les enfants du Niger et les Grecs, madame Lagarde, sont non seulement irréfléchis, mais suscitent en plus quantité de doutes tout à fait justifiés quant aux intentions du FMI à la tête duquel vous êtes, et à celles des représentants de la Troïka. La question est de savoir si, parallèlement au désir manifeste de punir la Grèce en exemple, une marge est prévue, pour son sauvetage, mais aussi pour la faire sortir de la crise. Un tel doute serait a priori à rejeter - je l’espère en tout cas - car simpliste ou trop malveillant, mais il s’avère, dans le cas de la Grèce, que ce doute est malheureusement bien fondé. Car - hormis le triste historique du FMI, connu pour le désastre qu’il a coutume de laisser sur son passage - la Grèce doit en plus compter avec les réformes commandées par la Troïka qui partent d’un diagnostic complètement erroné des vrais problèmes économiques, et dont les conséquences dramatiques étaient prévisibles, avant même leur mise en œuvre. Excepté le mythe des "Grecs qui ne payent pas leurs impôts" parce qu’ils sont manifestement plus corrompus que d’autres peuples, les programmes de la Troïka sont également fondés sur l’idée complètement fausse d’un secteur public soi-disant surdimensionné. Cette idée totalement gratuite est à la base des réformes imposées à la Grèce. Cette version aurait dû être rejetée dès le début, puisque, comme nous l’avons déjà signalé, le pays compte un taux de travailleurs indépendants très élevé par rapport à l’emploi total et un taux très bas de recettes fiscales comparé à la moyenne européenne.

Au-delà de ce constat général, en tout cas, il y a des données statistiques irréfutables (provenant de l’OCDE), qui indiquent que le nombre de fonctionnaires Grecs, en tant que pourcentage de l’emploi total se situe exactement dans la moyenne européenne, et qui plus est, dans la tranche inférieure. Je serais d’accord avec vous si vous souteniez que le secteur public grec manque d’efficacité et a besoin d’être amélioré, même si des études jugent le niveau de formation moyen des fonctionnaires tout à fait satisfaisant. Pourtant, je ne peux comprendre comment l’hécatombe des licenciements de 150 000 à 200 000 fonctionnaires décidée par la Troïka, rendra le secteur public grec plus efficace. Quant au degré de corruption du secteur public grec, les déclarations quotidiennes sur des phénomènes de corruption d’une envergure énorme, que ce soit au niveau européen ou mondial, ne me persuadent nullement que la Grèce soit en tête. Par contre, j’ai tendance à croire que mon pays est la proie de toutes sortes d’accusations gratuites, injustes et insultantes, et comme ces a priori ne sont pas réfutés - du moins jusqu’à présent - les limites sont repoussées et tout est permis. Autre mythe, sur lequel s’appuie le pogrom lancé par la Troïka contre les travailleurs Grecs, "la paresse", en dépit bien sûr des données officielles qui montrent exactement le contraire : à savoir que les Grecs travaillent en moyenne plus que la moyenne de l’ensemble européen (38,5 heures par semaine contre 35). Mais la pierre angulaire de la politique de la Troïka, c’est-à-dire la réforme de la dévaluation intérieure, appliquée de façon barbare en Grèce depuis deux ans et demi, n’avait dès le début, aucune chance de réussite. Cette politique, dont l’échec est total, part du principe que la baisse du coût de production - c’est-à-dire des salaires - favorise les exportations, et que grâce à l’augmentation des exportations, le pays pourra sortir de la crise. Or, les exportations ne représentent que 24 % du PIB de la Grèce et il est complètement farfelu de s’imaginer qu’une augmentation des exportations soit possible au point de résoudre les problèmes du pays, surtout quand une part importante du secteur productif se trouve gravement diminuée. Ajoutons à cela que la moitié presque des exportations grecques est concurrencée par des produits offerts aussi par des pays émergents, où les salaires sont si bas qu’on ne peut concevoir qu’ils soient adoptés un jour par l’Europe. Il est vrai qu’une augmentation appréciable des exportations grecques a été observée et qui semble être due à la baisse de la consommation intérieure, ce qui a fait crier au triomphe les défenseurs de la Troïka. Mais déjà, on observe une baisse des exportations grecques.

Est-ce utile de répéter qu’une politique qui part d’un diagnostic erroné des problèmes avec l’intention de les régler est vouée à l’échec ? C’est exactement ce qui est en train de se produire : l’économie grecque, malgré les sacrifices sanglants auquel son peuple est forcé, va de mal en pis. Le taux de sa dette dans le PIB était de 115 % en 2009, et on estime qu’il s’élèvera à 132% en 2020 ! Sauf que d’ici là, si le "régime mémorandiste" reste en vigueur, la Grèce n’existera plus, puisqu’elle aura bradé la totalité de sa richesse publique au nom de sa "mise en valeur", à un prix défiant toute concurrence.

L’impasse dans laquelle la Troïka a engagé la dette grecque est désormais reconnue et incontestée au niveau planétaire, aussi bien par les économistes sérieux et que par l’ensemble de la presse économique. Or, la Troïka s’obstine à ne rien voir et à ne rien entendre et ses représentants continuent de répéter les stéréotypes du style "la Grèce doit appliquer les mémorandums à la lettre". Mais ce n’est pas tout, car à la veille des élections la pression est énorme et tous les jours, la menace pèse sous la forme du dilemme "le mémorandum ou le retour à la drachme". J’ai cependant le sentiment qu’il s’agit d’un faux dilemme, car il est évident que ce sont des forces extérieures à la Grèce qui choisiront pour nous.

En effet, madame Lagarde, les fondements de la Communauté européenne et de la zone euro sont durement secoués, avec l’Espagne qui vient de se mettre sous une sorte de tutelle - naturellement beaucoup plus légère que celle de la Grèce et ce, malgré sa situation beaucoup plus grave, peut-être parce qu’elle a la chance de ne pas être sujette à votre antipathie - et l’Italie qui la suit, mais aussi la France qui n’en est pas très loin elle aussi... Voilà pourquoi, chère madame Lagarde, j’espère que vous êtes consciente du fait que pour la Grèce, le décodage immédiat des paramètres et des implications du dilemme dans lequel vous nous avez enfermés, mais le décodage aussi de vos intentions réelles, sont maintenant une question de vie ou de mort. Puisque, c’est un fait, nous sommes détruits, sans aucun espoir de redressement si nous restons sous le régime mémorandiste, pourquoi alors nous forcer à ce choix ? Car s’il est vrai que vous préparez, dans le secret le plus absolu, notre sortie de l’Union européenne et de la zone euro, évidemment sous les conditions qui vous arrangent (vous mais pas nous), pour quelle raison alors est-ce nous devrions rester inactifs ? Et puis, si l’Europe du futur doit devenir celle des seigneurs et des serfs, n’avons-nous pas le droit de décider nous mêmes de notre présence ou non dans l’euro ? Mais encore, si cette Europe, qui n’a malheureusement honoré aucun de ses engagements initiaux, s’est engagée dans une voie funeste, y aurait-il une raison à ce que nous nous préoccupions de vos compassions et de vos antipathies, chère Madame Lagarde, au lieu de chercher coûte que coûte la solution la moins mauvaise pour nous ?

Pour finir, je suis d’avis que le peuple Grec vous doit des remerciements, car la franchise de vos propos, en tant que directrice du Fonds monétaire international, l’a aidé à comprendre où il se trouve, et à prendre les décisions adéquates. Madame Lagarde, vous avez été franche et directe : vous n’éprouvez pour nous aucune sympathie, et tout porte à croire que vous n’êtes pas la seule... Votre cheval de bataille ne peut donc être le sauvetage de la Grèce. Mais alors, je vous en prie, expliquez-nous pourquoi ce chantage à l’euro ?

Je vous prie de recevoir, madame la directrice générale, l’expression de ma considération distinguée.

18 juin 2012
Maria Negreponti-Delivani
docteur d’Etat ès sciences économiques de la Sorbonne

Point de vue. Le Monde.fr



Voir en ligne : http://www.algerieinfos-saoudi.com/...

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