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19 JANVIER 2012 - CENTRE CULTUREL ALGÉRIEN - PARIS : TABLE-RONDE SUR LA GUERRE DE LIBÉRATION NATIONALE

mardi 10 janvier 2012

JEUDI 19 JANVIER 2012
18H30

avec Bernard ZIMMERMANN
et l’historien hongrois Laszlo NAGY

La célébration du 50ème anniversaire de l’indépendance nationale est une
occasion propice pour aborder les nombreuses pages glorieuses de l’Histoire de la guerre de libération, aussi bien par les acteurs, des historiens algériens spécialistes de cette époque, que par des historiens étrangers qui l’ont traitée à travers leurs travaux de recherches.
Parmi ces derniers, l’historien hongrois Laszlo NAGY, responsable du Département d’Histoire Moderne et des Etudes Méditerranéennes de l’Université de SZEGED (Hongrie), auteur de plusieurs ouvrages sur le thème dont

  • ’’La naissance et le développement du mouvement de libération nationale en Algérie /1919-1947/’’
  • ’’La guerre d’Algérie 1954-1962’’.

Il croisera son regard d’historien avec celui de l’écrivain Bernard ZIMMERMANN auteur de ‘’Une amitié algérienne’’ paru chez l’Harmattan (2011).


Pour accéder à Kalila n°12
présentation du programme
Centre culturel algérien de Paris
avec le détail des diffrentes manifestations

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Détails

L’HISTORIEN NAGY LASZLO :

« LA GUERRE D’ ALGÉRIE ET LES PAYS SOCIALISTES »

Souvent quand je parle des chercheurs, des colloques et de la publication d’une revue sur la Méditerranée, qu’anime mon collègue Laszlo NAGY à la tête du Département d’Histoire Moderne et des Etudes Méditerranéennes de
l’Université de SZEGED (Hongrie), je perçois une certaine surprise chez mon interlocuteur devant tout cet intérêt que peut attacher un Hongrois à cette mer (...)
En fait il y a dans l’attachement de Laszlo NAGY pour la Méditerranée
à la fois son engagement en tant qu’homme de progrès et sa fidélité à une tradition méditerranéiste hongroise.
Cette tradition resurgit en lui étant donné l’attitude que lui inspire son éthique face à la question de la décolonisation du Sud de la Méditerranée, celle du Maghreb, notamment de la Tunisie et surtout de l’Algérie.

La prise de position de Laszlo NAGY en faveur de ces pays contribua a son ouverture sur la Méditerranée, celle-ci s’élargit à l’échelle de l’ensemble de cette aire, du fait qu’il entreprit de nous restituer une histoire de la Hongrie
quelque peu oubliée.
En effet, ce pays avant même de se rapprocher du Maghreb avec lequel il est entré en contact à la fin du 18ème siècle, était déja impliqué dans le destin d’une Méditerranée surtout austro-ottomane.
E n 1541, les Ottomans sont à BUDA en même temps qu’à Alger. Ainsi, rien de plus naturel que l’intérêt de Laszlo NAGY pour ’’Djafar Pacha’’ gouverneur d’Alger (1580-1582), un Hongrois de GYULA , ou pour les réactions de la presse hongroise à l’exprédition française pour la prise d’Alger en 1830 et la résistance de L ’Emir Abdelkader, des événements dont l’impact en Hongrie aboutit à la publication dans ce pays d’un ouvrage sur les ’’statistiques algériennes’’

Par Nourredine ABDI
Chercheur au CNRS Paris


Dr. NAGY László, Professeur d’histoire contemporaine Université
de Szeged (Hongrie), est auteur, entre autres, de
’’La naissance et le développement du mouvement de libération nationale en Algérie /1919-1947/’’
’’La guerre d’Algérie 1954-1962’’ Ferhat Abbas et le pouvoir colonial 1936-1946.
‘’Opinion publique en Hongrie et la guerre de libération nationale du peuple algérien’’
“La guerre de libération nationale algérienne 1954-1962”, traduit du hongrois en français en 2011

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« UNE AMITIÉ ALGÉRIENNE »

de BERNARD ZIMMERMANN

Texte de présentation du roman par les éditions l’Harmattan :

Oran.1961-1962. La guerre d’Algérie tire à sa fin. La ville est livrée à la tuerie absurde, à la folie, à l’autodestruction. Un peu à l’écart, un village algérien de paysans et de pêcheurs apparaît comme un havre de paix. Ce n’est qu’une apparence. Un jeune instituteur, Antoine Esquirol, y a été nommé. Il a cru en l’Algérie française mais, sur place, il découvre une société qui lui avait été
tenue invisible jusque-là, avec sa culture, son histoire, ses contradictions propres.

Il trouve un guide en la personne d’un collègue algérien, Noureddine Khaled. Celui-ci, tenaillé par la maladie, pénétré de culture française, poète, combat dans l’ombre pour la libération de son peuple.

Une amitié se noue entre les deux hommes rapprochés par leur désir de justice et leur volonté commune de résister à la barbarie. Mais si la colonisation vit ses dernières heures, la page de l’Algérie indépendante reste à écrire, redoutablement blanche.

La question des valeurs et de l’identité traverse les échanges entre Khaled et Esquirol et leurs interrogations sur leurs choix présents et à venir. « La dernière scène d’une pièce est souvent la plus éclairante » écrit l’auteur.


Bernard Zimmermann, né à Oran en 1940, a vécu en Algérie jusqu’en 1966.
Après des études de géographie à l’Université de Paris VII, il s’est
consacré à l’enseignement.
Il réside en banlieue parisienne où il préside actuellement une association interculturelle.




Voir en ligne : http://www.cca-paris.com/