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LES MASSACRES À ORAN EN 1962

mardi 19 novembre 2013


ORAN 1962

TÉMOIGNAGES - L’HISTOIRE FACTUELLE [1]


2013 : LA MÉMOIRE INTENTIONNELLEMENT MALMENÉE


LA RÉPONSE IMMÉDIATE DES HISTORIENS


L’INTELLECTUEL / LE PHILOSOPHE
L’ANALYSE ET L’ENGAGEMENT

  • Pierre Bourdieu : « Ce que je défends, c’est la possibilité et la nécessité de l’intellectuel critique […]. Il n’y a pas de démocratie effective sans vrai contre-pouvoir critique. L’intellectuel en est un, et de première grandeur ».  [3]
  • Edward Said définit l’intellectuel comme un « […] marginal qui s’intéresse à l’actualité et pour qui le devoir de critique doit toujours avoir priorité sur le devoir de solidarité… L’intellectuel doit aussi posséder l’érudition, la maîtrise des faits nécessaires pour résister à la pression des images et des messages livrés par les médias, pour écarter les mensonges qui nous cachent la vérité. Il doit aussi être habité par le désir profond de communiquer son expérience… […] » [4].
  • Antonio Gramsci : “L’ancien se meurt, le nouveau ne parvient pas à voir le jour. Dans ce clair-obscur surgissent des monstres.”

Lycée Lamoricière

HOMMAGE À M. YVES VIÉ
MON PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE
À ORAN EN 1962

“DE LA RECONNAISSANCE”
braniya chiricahua
8 novembre 2013

Messaoud Benyoucef

À l’occasion de la célébration du centenaire de la naissance d’Albert Camus, je remets en exergue cet article dans lequel je rapportais une anecdote significative de mon année de philo. La petite histoire a évidemment à voir avec Camus. Mais l’article avait surtout pour visée de rendre hommage à mon professeur de philosophie, M. Yves Vié le sage. Il a été publié par le journal LE MONDE, daté du 09 janvier 2010, sous le titre : "FALLAIT-IL PRÉFÉRER SA MÈRE À LA JUSTICE OU AFFRONTER LES ULTRAS DE L’OAS ?"

Le professeur de philosophie parlait de liberté et d’engagement et moi je me disais qu’il n’était pas le mieux placé pour discourir sur des catégories qu’il semblait avoir en exécration : dictant ses cours, cassant et sarcastique, ramenant tout à un bergsonisme invraisemblable, il n’avait pas - c’est le moins que l’on puisse dire - la cote auprès des élèves. Ce jour-là, il demanda inopinément, en regardant vaguement dans ma direction, qu’on - il ne nommait pas sa piétaille - évoquât des noms de penseurs engagés. Je citai Sartre et Camus.

Cela se passait durant l’année scolaire 1960-1961, dans un lycée d’Oran, deuxième ville d’Algérie, dans une classe de terminale philo qui ne comptait que deux Arabes, sous-ensemble étique, certes, dont je faisais partie. Le professeur me foudroya du regard et me dit, sur un ton méprisant : "Savez-vous qu’à l’occasion de la remise du prix Nobel, M. Camus a été pris à partie par un étudiant algérien sur son silence à propos de la guerre qui a lieu ici et que M. Camus a répondu qu’il préférait sa mère à la justice ?"

Je n’en savais rien. Tout avait entretenu mon ignorance jusque-là : l’âge, le confinement de l’internat mais surtout la censure de tout ce qui touchait aux "événements". Censure officielle et censure subjective : ma famille comptant beaucoup de nationalistes morts ou croupissant en détention, elle redoutait que je n’eusse à encourir l’anathème de "famille de fellaghas" qui était déjà notre lot au village natal - et d’abord de la part de certains de nos voisins arabes. J’étais écrasé de honte. Le silence qui suivit la saillie du professeur fut de plomb et dura une éternité. Je me sentais comme livré tout entier à ma propre mort symbolique et le professeur devait veiller à ce que rien ne vînt adoucir le travail de mortification qui était à l’oeuvre chez l’impétrant insensé qui avait perdu une occasion de ne pas l’ouvrir.

La nature exacte de ce qui venait de se produire ne commencera à se dévoiler à moi que quelques semaines plus tard, après que le professeur aura fait un autre écart - un pas de côté - pour dénoncer avec des mots cinglants, et sur une tonalité que nous ne lui connaissions pas, ce qui était arrivé une journée auparavant : la ville, subitement, avait été prise de l’un de ses accès de folie homicide que l’on nommait "ratonnade" et qui la laissait pantelante et ivre de sang. Les lettres de menace, bientôt suivies d’attentats à l’explosif, n’intimidèrent pas l’homme qui prolongea ses diatribes contre les auteurs de ces actes par des articles dans le seul journal capable de les accueillir, Oran républicain, un quotidien de gauche, l’homologue d’Alger républicain.

Je considérais, éberlué, un homme seul défiant et combattant par le verbe ce qui était en train de devenir, à vue d’oeil, une toute-puissante organisation armée qui allait plonger la ville dans un cataclysme. Je compris alors que ma malencontreuse réponse avait servi de prétexte bienvenu à quelqu’un qui avait décidé d’en découdre dans les pires conditions qui se puissent imaginer, simplement parce qu’il n’en pouvait plus de se taire.

Pour le dire autrement, je compris que la chose politique avait fait une entrée retentissante dans le sanctuaire clos et supposé neutre du savoir et ce, par décision de celui dont c’est le devoir de garantir l’étanchéité des "lieux" aux scories du monde extérieur. Et d’un mot, d’un seul, le professeur avait fait de son coup de sabot à Camus une force de dissolution immédiate de tout le théâtre d’ombres par quoi la vérité des choses était travestie : plus encore que le mot "guerre", celui d’"algérien" était le tabou suprême ; or il avait été prononcé et cela valait, ipso facto, reconnaissance d’une appartenance politique propre à un peuple auquel ce droit était encore dénié.

La classe - ce groupe d’élèves unis, bon an mal an, par les nécessités du management pédagogique - ne s’en remit pas ; le professeur cristallisa, en effet, sur sa personne la haine des élèves les plus politisés, ceux que l’on désignait à l’époque par le terme d’ultras. L’émergence de ce petit groupe délimita par effet spontané les contours des autres sous-ensembles : les tièdes, majoritaires et suivistes, les rebelles à l’ordre ultra, les trois qu’il me faut nommer (Joseph, Pierre et Saïman, ces deux derniers me sauveront simplement la vie lors d’une ratonnade) et les deux Arabes que nous étions, élevés maintenant, à nos propres yeux, à la dignité politique d’Algériens.

Cette première chose qu’accomplit le professeur, appelons-la reconnaissance, catégorie par laquelle advient généralement l’atomisation des fantasmes unicitaires.

Mais par son rejet du paralogisme fallacieux de l’écrivain - présentant sous la forme d’une disjonction exclusive, ou ma mère ou la justice, ce qui n’était que l’aveu candide qu’il ne pouvait imaginer pour sa mère d’autre statut que celui que lui garantissait l’oppression d’un peuple -, notre professeur nous disait quelque chose que je compris comme ressortissant à l’essence même de la vie : il faut oser penser contre "la mère" justement, contre l’ordre de la tribu, contre l’ordre du sang.

Cette seconde chose-là, appelons-la, comme le poète, "la petite voix qui dit non", ou bien comme le philosophe, principe de négativité, pour célébrer la divine puissance du négatif (et aussi, je l’avoue, pour donner quelque chose en pâture à mon surmoi hégélien).

La leçon de mon professeur se dégageait, maintenant, dans l’éclat du concept : pour avoir été incapable de consentir au négatif, pour avoir craint de se hisser sur ses sommets solitaires, Camus se fermait les voies de la reconnaissance de l’autre par quoi l’on est humain. Et la formule peut aussi se lire dans le sens inverse.

Et voyez comme vont les choses : c’est au moment précis où l’on feint de débattre de l’image de soi pour mieux stigmatiser ceux que l’on accuse de ne pas avoir renoncé à l’ordre et aux oripeaux de la tribu, que l’on élève Camus - cet homme qui n’a pas renoncé à l’ordre de sa tribu - au rang de totem national.

Ces temps, décidément, sont scélérats qui voient le Barnum indécent de ceux qui sont revenus de tout, de ceux qui ont renié tout et son contraire, de ceux qui n’attendaient qu’un alibi solide pour se soustraire à leur simple devoir d’humain, de ceux qui ne rêvaient que de dénoncer les "pièges de l’engagement" pour pouvoir se consacrer - enfin ! - à leur petitesse, s’ébranler pour de fabuleuses ripailles derrière une effigie qui n’en peut mais, certes, mais qui aurait dû y penser.

Voilà pourquoi, dès que j’entends "Camus", je dégaine mon prof de philo, l’homme qui m’a appris ce qu’être un homme veut dire, l’homme qui a rendu à jamais impossible que je puisse devenir ségrégationniste ou rentier d’une culture de la dette et/ou de la haine à l’endroit d’un pays et d’une nation qui m’auront autant mutilé que régénéré.

Mais j’allais oublier : au mois de juin, après avoir passé la dernière épreuve du bac et alors que j’attendais dans la cour d’honneur le moment propice - celui où les groupes de jeunes Européens se disperseraient - pour quitter le lycée et rentrer chez moi, je vis, se dirigeant vers moi, un condisciple ; c’était le chef des ultras de la classe ! Il me dit que je n’avais, désormais, nul intérêt à me trouver en ville (entendons : la ville européenne) et que si cela arrivait et qu’il me rencontrât, il me ferait la peau, lui-même. C’est ainsi qu’il parla, posément, calmement puis il ajouta : "Et voilà pour ton prof !", en me tendant un bout de papier. C’était un tract. Il y était écrit : "Yves Vié-Le Sage, chrétien-progressiste. Condamné à mort". La signature comportait les trois lettres de l’entreprise de l’Apocalypse (OAS, Organisation armée secrète).

sources : braniya chiricahua - 8 novembre 2013

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2013 : LA MÉMOIRE INTENTIONNELLEMENT MALMENÉE

L’HISTOIRE PERVERTIE :
LA PSEUDO-ANALYSE DE LLEDO
SUR LES MASSACRES D’ORAN EN JUILLET 1962

Huffington Post
lancement d’une pétition internationale et deux articles

Jean-Pierre Lledo a lancé le 5 novembre sur le site du Huffington Post une pétition internationale intitulée 
"5 Juillet 1962 à Oran, Algérie", suivie de deux articles, qui évoquent les massacres d’Européens dans cette ville d’une manière telle qu’’elle mérite une mise au point.

Ci-dessous les liens vers ces textes

la pétition :
http://oran5juillet1962.blogspot.fr/2013/09/petition-5-juillet-1962-oran-algerie.html

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/a-tous-les-citoyens-du-monde-et-aux-ong-des-droits-de-l-homme-qu-ils-nous-apportent-leur-soutien-en-signant-2

premier article :
http://www.huffingtonpost.fr/jean-pierre-lledo/algerie-massacre-oran-5-juillet-1962_b_4212037.html

deuxième article :
http://www.huffingtonpost.fr/jean-pierre-lledo/algerie-quel-est-lauteur-du-massacre-du-5-juillet-1962-a-oran_b_4218693.html

Ces textes sont donnés en documents joints

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La réponse des historiens
aux initiatives de J.-P. Lledo

le 10 Novembre 2013

NE PAS INSTRUMENTALISER
LES MASSACRES DU 5 JUILLET 1962 À ORAN

Ce n’est pas en écrivant une histoire hémiplégique qui ne s’intéresse qu’à une seule catégorie de victimes, qui occulte le rôle crucial de l’OAS et isole ces crimes sans les replacer dans la longue suite de ceux qui les ont précédés, que l’on peut écrire réellement l’histoire, ni parvenir à une véritable reconnaissance réciproque de tous les drames qui ont marqué cette guerre. Les massacres d’Européens le 5 juillet 1962 doivent assurément être reconnus et éclairés, mais à les renvoyer, comme le fait Jean-Pierre Lledo, à une soi-disant « barbarie inhérente aux Arabes », de l’Algérie d’alors à la Syrie d’aujourd’hui, on s’écarte du nécessaire travail historique et bascule dans une instrumentalisation partisane et caricaturale de l’histoire.

Le cinéaste documentariste Jean-Pierre Lledo a lancé le 5 novembre 2013 sur le site du “Hunfington Post” une pétition internationale intitulée « 5 Juillet 1962 à Oran, Algérie », fondée sur une vision partielle des événements survenus à Oran le jour où était célébrée l’indépendance de l’Algérie, qui instrumentalise les massacres d’Européens perpétrés alors dans cette ville.

Les massacres d’Européens du 5 juillet à Oran ne doivent faire l’objet d’aucun déni. Il apparaît que les deux Etats n’ont pas communiqué aux familles des disparus toutes les informations qu’ils avaient pu réunir sur leur sort tragique et qu’elles étaient en droit d’attendre. Ces crimes méritent d’être encore davantage étudiés et reconnus. Le film “Algérie 1962. L’été où ma famille a disparu” , par exemple, relatant l’enquête honnête et scrupuleuse que la documentariste Hélène Cohen a menée sur la disparition tragique de cinq membres de sa famille à Oran ou dans ses environs, mérite d’être davantage diffusé. Mais, en ce qui concerne les auteurs des ces crimes, tout en n’écartant l’examen d’aucune responsabilité, y compris au sein du FLN d’Oran ou de l’ALN des frontières, il ne faut pas non plus en venir à mettre en cause de manière globale et simpliste « les indépendantistes algériens », ni négliger les nombreux témoignages qui relatent des faits de délinquance pure, commis dans un moment d’anarchie, de parcellisation extrême ou de vacance du pouvoir.

En affirmant que ces crimes sont « passés sous silence », ce sont en réalité les importants travaux d’historiens effectués depuis vingt ans, en France et en Algérie, sur ces massacres que cet appel passe sous silence. En isolant ces enlèvements et assassinats de leur contexte, il s’interdit d’en faire une véritable approche historique. Or en 1993, l’historien Charles-Robert Ageron, dans sa préface à l’ouvrage du général Joseph Katz, “L’honneur d’un général, Oran 1962” , a expliqué comment cet officier français commandant du corps d’armée d’Oran, qu’il qualifie de « courageux défenseur de la République face à la rébellion de l’OAS à Oran », a servi la légalité en cherchant à éviter au maximum les victimes civiles parmi les Européens de la ville qui soutenaient alors majoritairement l’OAS. Il a décrit comment, durant les mois précédant l’indépendance proclamée le 5 juillet, l’OAS d’Oran, composée et commandée par des civils armés organisés en « collines », a déployé des actions dont ont été victimes, de manière ciblée, les éléments minoritaires de la population pied-noire qualifiés par eux de « gaullistes », « socialistes », « communistes » et autres « traitres », ainsi que, de manière aveugle, les personnes de la population « musulmane » d’Oran. Des quartiers où vivaient ces dernières furent l’objet de tirs de mortier ; le 6 avril, par exemple, 14 Algériens ont été tués dont quatre carbonisés dans leur véhicule. Et la spécificité de ce drame du 5 juillet à Oran qui n’a heureusement pas eu d’équivalent dans les autres villes d’Algérie ne peut se comprendre si on omet le fait que l’OAS d’Oran, en refusant l’accord de cessez-le-feu que l’OAS d’Alger avait conclu le 17 juin avec le FLN, a continué pendant deux longues semaines à tuer, à détruire et à incendier au nom d’une folle stratégie de la terre brulée. Charles-Robert Ageron a donné le bilan publié officiellement par les autorités françaises, des victimes de ce terrorisme de l’OAS à Oran entre le 19 mars et 1er juillet 1962 : 32 morts parmi les membres des forces de l’ordre françaises, 66 morts parmi les civils européens et 410 parmi les Algériens « musulmans ».

Des historiens algériens tels Fouad Soufi et Saddek Benkada ont publié aussi des travaux sur ce drame. En novembre 2000, lors d’un colloque à la Sorbonne en l’honneur de Charles-Robert Ageron, Fouad Soufi a montré notamment qu’à lui seul l’attentat aveugle de l’OAS du 28 février par un véhicule piégé qui a explosé en plein cœur du plus important quartier « musulman » d’Oran, la Ville Nouvelle, avait fait 35 tués dont une petite fille âgée de 10 ans et 50 blessés. Il a rappelé la véritable guerre livrée par l’OAS à l’armée française, les assassinats par elle au mois de juin de ses officiers, le lieutenant-colonel Mariot le 12 juin, du général Ginestet et le médecin-commandant Mabille, en plein hôpital, le 15 juin. Ensuite, aux alentours du 27 juin, les commandos de l’OAS ont quitté la ville sur des chalutiers et autres navires qui les ont conduits en Espagne franquiste, avec leurs armes et les centaines de millions de francs résultant de leurs hold up faciles des mois précédents. C’est dans ces conditions que le 5 juillet des crimes odieux ont été commis contre des civils européens, dont beaucoup n’étaient pas des extrémistes, se croyaient protégés par leurs bonnes relations avec des Algériens « musulmans » et étaient disposés à continuer à vivre là où ils avaient toujours vécu, dans l’Algérie indépendante.

Ce n’est pas en écrivant une histoire hémiplégique qui ne s’intéresse qu’à une seule catégorie de victimes, qui occulte le rôle crucial de l’OAS et isole ces crimes sans les replacer dans la longue suite de ceux qui les ont précédés, que l’on peut écrire réellement l’histoire, ni parvenir à une véritable reconnaissance réciproque de tous les drames qui ont marqué cette guerre. Les massacres d’Européens le 5 juillet 1962 doivent assurément être reconnus et éclairés, mais à les renvoyer, comme le fait Jean-Pierre Lledo, à une soi-disant « barbarie inhérente aux Arabes », de l’Algérie d’alors à la Syrie d’aujourd’hui, on s’écarte du nécessaire travail historique et bascule dans une instrumentalisation partisane et caricaturale de l’histoire.

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[1qui se rapporte aux faits / au réel

[2-* [article de Messaoud Benyoucef publié dans Le Monde du 9 janvier 2010 - sous le titre - "FALLAIT-IL PRÉFÉRER SA MÈRE À LA JUSTICE OU AFFRONTER LES ULTRAS DE L’OAS ?">http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/01/09/fallait-il-preferer-sa-mere-a-la-justice-ou-affronter-les-ultras-de-l-oas-par-messaoud-benyoucef_1289628_3232.html]
cité dans “Nouvelles d’Orient” - les blogs du Diplo - le 10 janvier 2010 :“Camus, Leconte et la mélancolie coloniale”

[3Pierre Bourdieu - décédé le 23 janvier 2002 à l’âge de 71 ans - à une publication en 1992.

[4« Des intellectuels et du pouvoir » par Edward Saïd, Seuil - Paris 1997.

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