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CES VOIX QUI S’ ÉLÈVENT CONTRE LE GAZ DE SCHISTE

samedi 21 juin 2014


UNE NOUVELLE DÉMONSTRATION CONCRÈTE de HOCINE MALTI - entretien - Le Quotidien d’Algérie - le 15 juin 2014 ;
Hocine Malti : « Exploiter le gaz de schiste pour l’Algérie équivaut à se tirer une balle dans le pied » ;


CES VOIX QUI S’ ÉLÈVENT CONTRE LE GAZ DE SCHISTE - El Watan le 13 juin 2014 ;


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Hocine Malti

UNE NOUVELLE DÉMONSTRATION CONCRÈTE
DE HOCINE MALTI

Extraits d’un entretien

Hocine Malti : « Exploiter le gaz de schiste pour l’Algérie équivaut à se tirer une balle dans le pied »
Rédaction - Le Quotidien Algérie
le 15 juin 2014

Vous avez appelé les Algériens à s’indigner et à contraindre le pouvoir à revenir sur sa décision d’exploiter le gaz de schiste. Entretemps, Abdelmalek Sellal a dit que l’exploitation du gaz de schiste ne se fera que sur le long terme et Youcef Yousfi a affirmé qu’il serait irresponsable de ne pas exploiter le gaz de schiste.
L’opinion algérienne est assez désemparée devant ces discours contradictoires. Peut-on expliquer les choses simplement ?

C’est probablement de crainte de heurter l’opinion publique que le premier ministre a semblé rejeter à beaucoup plus tard l’exploitation du gaz de schiste, tout en rajoutant quand même que ce serait « haram » de ne pas le faire, tandis que le ministre de l’énergie a lui été plus direct.
Il est clair qu’ils sont tous deux taraudés par le déclin de la production de pétrole et de gaz en Algérie un phénomène qu’ils semblent découvrir, alors que les spécialistes ont tiré depuis longtemps la sonnette d’alarme.
Je dirais même qu’un vent de panique souffle actuellement dans les rangs du pouvoir.

Mais ce que ne disent ni Sellal, ni Yousfi, c’est qui est responsable de cette situation.
Qui a poussé au-delà des limites du raisonnable, au-delà des règles de bonne conservation des gisements, l’exploitation de Hassi Messaoud et de Hassi R’Mel pour ne citer que les deux plus gros gisements algériens ?
Qui a publié une profession de foi dans le Washington Times du 22 novembre 2002, selon laquelle « l’Algérie ambitionne de devenir le premier producteur de pétrole du continent africain et d’assurer ainsi aux Etats-Unis la sécurité énergétique dont ils ont besoin » ? Abdelaziz Bouteflika. Chakib Khelil l’a mise à exécution.

À la suite de quoi les importations américaines de brut algérien qui étaient quasi nulles à l’arrivée de ce tandem aux affaires (50 000 tonnes en 2000), sont passées à 500 000 tonnes en 2001, avant d’atteindre 1 500 000 tonnes en 2002, pour culminer à plus de 22 000 000 de tonnes en 2007 et se stabiliser enfin aux alentours de 16 à 17 millions de tonnes jusqu’en 2010, année du limogeage de l’ex-ministre de l’énergie.

Cette frénésie à satisfaire les desiderata des Américains a causé une très sérieuse détérioration des gisements de pétrole. Dans nombre d’entre eux d’importantes quantités de pétrole ont été piégées et ne seront plus jamais récupérées.

Le même point de non-retour a été atteint à Hassi R’Mel également. C’est là la pire des situations que puisse connaitre tout gisement et que tout ingénieur de réservoir –Chakib Khelil en est un– doit tout faire pour l’éviter.

On pourrait objecter que l’option prise pour le gaz de schiste vise à corriger cette situation…

Laisser faire est tout simplement criminel. Maintenant que le mal est fait, que le régime de Bouteflika a bradé les ressources en hydrocarbures de l’Algérie, il nous propose de porter atteinte à la denrée la plus précieuse que recèle le sous-sol algérien, l’eau.

Voici des années qu’il nous rabâche les oreilles avec la même litanie : nous devons nous préparer pour l’après-pétrole. Mais qu’a-t-il fait dans ce sens ? Rien, si ce n’est continuer à dilapider les ressources financières du pays afin de pérenniser son pouvoir.
A-t-il cherché à modifier le système économique rentier sur lequel il a bâti ce pouvoir ? Non.
Et maintenant que nous sommes entrés dans l’après-pétrole que nous propose-t-il ? La solution de facilité : continuer à vivre de la rente !
Produire un autre pétrole dans l’après-pétrole afin de perpétuer le système et le régime en place ! Continuer à utiliser la même recette, celle qui lui a permis d’acheter des consciences, d’acheter des soutiens, à l’intérieur et à l’extérieur, d’acheter le silence des grandes puissances, celle qui a aussi permis à tous les mafieux qui gravitent autour et à l’intérieur du pouvoir de constituer d’énormes fortunes !

A-t-il pensé à stimuler le génie des hommes ? Non.
À mettre à contribution l’intelligence humaine ? Non. Il ne sait d’ailleurs pas ce que cela signifie, car de l’intelligence, il n’en a pas.
À imaginer un autre système économique qui ferait que le pays ne dépendrait plus d’une seule et unique ressource, un système qui rendrait les citoyens plus inventifs, plus industrieux et finalement plus libres ? Encore une fois, non.

Ce régime est incapable de raisonner de cette façon. Et puis c’est dangereux pour lui. Des citoyens qui innovent, qui travaillent, qui ne dépendent pas de lui, c’est le glas qui sonne pour lui.

Mais sortir de la rente prendra du temps…

Les Algériens ne sont pas des manchots, ils savent utiliser leurs mains.
Savent-ils manufacturer, fabriquer un quelconque objet dans une grosse usine ou dans une toute petite échoppe ? Bien sûr qu’ils savent le faire.
Sont-ils des débiles incapables de faire fonctionner leurs cerveaux, incapables de toute réflexion, incapables de toute créativité ? Evidemment, non.

Les Algériens sont, comme tous les autres peuples de la Terre, en mesure de créer, de produire, de réfléchir, d’imaginer, d’innover, de maitriser, même les technologies de pointe, pour peu que l’Etat mette à leur disposition les conditions nécessaires !

Mais ils ont affaire à des gouvernants qui ne sont pas à la hauteur des aspirations du peuple, des gouvernants qui ne sont motivés que par leurs intérêts personnels, qui ont tout fait pour briser toute initiative qui viendrait du peuple, des gouvernants qui ont cherché à faire de chaque citoyen algérien un assisté, un individu qui viendrait quémander auprès d’eux les miettes de ce gros gâteau, la rente pétrolière, qu’ils considèrent être leur bien privé.

Est-ce qu’il y a des solutions ?

Des solutions existent pour éviter ce « naufrage » qui leur fait tellement peur.

Revoir la politique des prix des produits dérivés des hydrocarbures afin d’éviter la gabegie instaurée dans ce secteur, instaurer un sérieux contrôle des prix et des circuits de commercialisation des produits pétroliers ou de la bouteille de gaz butane qui ont permis à toute une mafia de s’enrichir en les revendant au Maroc ou au Mali.

Il suffirait aussi que nos gouvernants décident de mener une lutte implacable contre la corruption pour faire rentrer immédiatement, et chaque année, au minimum quelques 10 milliards de dollars dans les caisses de l’Etat.

C’est évidemment ce qu’ils ne comptent pas faire, car pour eux la corruption est le système de gouvernance sur lequel ils ont bâti leur pouvoir ; prêcher la vertu équivaudrait donc à scier la branche sur laquelle ils sont assis.
D’autant plus que derrière eux on a vu apparaître ces dernières années une nouvelle race d’oligarques, encore plus voraces que ceux qui les ont précédés, qui vont exiger qu’en cette fin de règne, et avant d’entrer complètement dans la période trouble de l’après-pétrole, leur soit garantie une nouvelle rente.

Réétudier sérieusement le barème du prix du gaz vendu aux ménages et aux industriels afin que soit établi un meilleur équilibre entre l’offre et la demande est une autre solution qui éviterait que ne soit bradée et gaspillée une ressource de plus en plus rare.

Mettre en place un nouveau modèle énergétique, exploiter les énergies renouvelables, l’énergie solaire notamment, sont deux autres pistes à explorer.

Puis enfin, poser à la base de toute réflexion, un axiome : l’Algérie n’est pas condamnée à être à jamais un simple fournisseur d’énergie.

Dans le cas où l’Algérie va vers l’exploitation, qui en profitera le plus ? Les américains ? Les Français ? Qu’y gagnerait l’économie algérienne ?

Je sais en tout cas qui y perdra beaucoup, l’Algérie. Pour toutes les raisons que j’ai déjà évoquées.

J’ai expliqué comment les partenaires étrangers ne paieraient à l’Etat qu’un impôt très faible, voire pas du tout, car il leur sera facile de démontrer que la rentabilité de l’exploitation est quasi nulle, si ce n’est carrément nulle.

Sonatrach, de son côté, perdra de l’argent, car elle aura en plus à supporter le coût de l’assistance que lui facturera son partenaire.

On constate qu’aujourd’hui aux Etats-Unis, le coût de revient du gaz de schiste est supérieur au prix de vente, ce qui explique la baisse de l’activité dont j’ai parlé tout à l’heure. Ne gagnent de l’argent que ceux qui produisent de l’huile et du condensat en concomitance avec le gaz.

Ce sera pire en Algérie. On sait que Sonatrach subit à l’heure actuelle d’énormes pressions de la part de ses clients qui lui demandent de baisser les prix du gaz naturel qu’elle leur livre et de le déconnecter du prix du brut.

Ce retournement du marché est dû au gaz de schiste qui est venu concurrencer le gaz naturel.

Si l’Algérie venait à produire de nouvelles quantités de gaz de schiste, elle participerait donc à accentuer la tendance ; elle se tirerait une balle dans le pied.

Économiquement parlant, Américains et Français en tireraient, je pense, un profit équivalent, la différence étant qu’en France il existe une seule grosse compagnie pétrolière Total, alors qu’aux Etats-Unis on en trouve des dizaines, de toutes tailles.

pour lire l’article en entier : cliquer sur le lien (…)

http://lequotidienalgerie.org/2014/06/15/31021/

Sources “Le Quotidien d’Algérie en ligne”

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CES VOIX QUI S’ ÉLÈVENT CONTRE LE GAZ DE SCHISTE

Houria Alioua
El Watan
le 13 juin 2014

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© El Watan Weekend

Quelques dizaines de manifestants, des groupes sur des réseaux sociaux..., la mobilisation contre l’exploitation du gaz de schiste est discrète mais bel et bien existante, contrairement aux messages véhiculés par les autorités.
El Watan Week-End a rencontré ceux qui tentent de sensibiliser la société sur les dangers d’une telle exploitation.


Sabrina Rahmani. Médecin, Alger

Certains produits utilisés sont cancérigènes :

Comment avez-vous entendu parler du gaz de schiste ?

J’ai assisté à une conférence organisée par des militants il y a deux ans et au cours de laquelle intervenaient plusieurs universitaires. Je suis médecin et j’ai été très sensible aux impacts sur la santé de ce genre d’exploitation. J’ai alors fait des recherches plus poussées sur les impacts sanitaires de la technique de fracturation hydraulique, utilisée pour extraire ces gaz du sol.

Pourquoi êtes vous opposée à son exploitation ?

L’exploitation du gaz de schiste est nocive pour la santé publique. Les produits utilisés dans le fluide de fracturation sont toxiques, certains sont cancérigènes et d’autres neurotoxiques. Certaines substances sont considérées comme des perturbateurs endocriniens. Les boues remonteront en surface des éléments toxiques comme des métaux lourds, des produits hautement radioactifs, ou des bactéries anaérobies qui au contact de l’air produisent un gaz asphyxiant.

Pourquoi avez-vous décidé de militer ?

J’ai été frappée par les impacts sur la santé. Mais l’exploitation du gaz de schiste est aussi une question économique. En tant que citoyenne, je souhaite que notre pays fasse un autre choix que celui de la dépendance énergétique, que de la dépendance à la rente. Je ne comprends pas pourquoi un débat national ne peut pas avoir lieu sur cette question. On consomme, on croit être riche, alors que ne nous le sommes pas. Enfin, de quel droit est-ce que les populations du sud du pays seraient exclues de la prise de décision par rapport à une question qui va toucher leur lieu de vie.

Comment vous mobilisez-vous ?

J’assiste à des conférences ; je participe à des débats. J’ai écrit un appel à moratoire et à l’organisation d’un débat national sur l’avenir économique et énergétique du pays que je viens d’adresser au Premier ministre, au ministre de l’Energie, au président de l’APN et aux députés responsables de plusieurs commissions parlementaires concernées. Dans cette lettre, je demande également la création d’une commission indépendante sur le gaz de schiste.

Est-ce que la mobilisation est efficace ?

Il y a une ferme opposition à ce projet de la part de la société civile, comme celle d’experts algériens. Je suis surprise par la réceptivité du public lorsque je fais de la sensibilisation. C’est un sujet qui fédère. Jusqu’à aujourd’hui, malgré la mobilisation, nous n’avons pas été entendu. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas se faire entendre.

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Mohamed Gasmi. Soudeur, Adrar :

L’eau est le futur de nos enfants

Comment avez-vous entendu parler du gaz de schiste ?

Nous en entendions parler depuis 2011. À Adrar, il y a beaucoup d’associations. Les étudiants se sont saisis de la question. Aujourd’hui, les jeunes connaissent bien le problème. Maintenant que le Premier ministre a annoncé que l’exploitation était officielle, il faut absolument se mobiliser.

Pourquoi êtes vous opposé à son exploitation ?

Cette exploitation est très dangereuse, elle va utiliser les nappes phréatiques. L’eau, c’est le futur de nos enfants, de nos jeunes. Pourquoi ne pas utiliser l’énergie solaire qui ne provoque aucun danger pour l’environnement ?

Pourquoi avez-vous décidé de militer ?

C’est une question de citoyenneté. Il y a peu de monde dans le Sud, le pouvoir n’est pas inquiété et imagine que nous n’allons pas protester. Les autorités n’ont pas discuté avec nous avant de prendre une décision. C’est comme s’ils nous disaient : « Vous, vous n’êtes pas un problème » ! Lorsque nous manifestons, on nous envoie la police. Nous voulons arrêter ce projet avant qu’il ne soit entamé. Après, ce sera trop tard.

Comment vous mobilisez-vous ?

Nous avons commencé par imprimer de longs tracts sur des feuilles A4, mais ça ne fonctionnait pas. Alors, nous avons imprimé de tout petits tracts sur lesquels il était inscrit : « Non au gaz de schiste », « Non à la pollution ». Nous comptons sur la curiosité des gens pour qu’ils se renseignent et essaient de comprendre. La plupart des gens que nous croisons à Adrar sont sensibles à cette question. Nous organisons aussi des petites réunions dans différents quartiers. Dans notre région, les longues distances sont un handicap pour faire de la sensibilisation, alors nous avons décidé de coller des autocollants sur les bus, les voitures et de distribuer des tracts à la gare routière. Nous ne sommes que 25 à Adrar et nous utilisons nos propres économies, mais grâce aux réseaux sociaux, nous parvenons à sensibiliser beaucoup de monde.

Est-ce que la mobilisation est efficace ?

Je milite depuis 2011 sur les questions de l’eau, du chômage… Les gens me connaissent et me font confiance. Lorsque j’évoque les problématiques environnementales liées au gaz de schiste, on m’écoute. Malheureusement, les autorités ne semblent comprendre que la violence. Nous allons pourtant continuer à défendre notre environnement et notre droit à une vie dans la dignité de façon pacifique.

********************

Nadhir Boukhetta. Enseignant, Ouargla :

Aucun débat n’a été ouvert

Comment avez-vous entendu parler du gaz de schiste ?

Des gens m’ont contacté via facebook pour dénoncer les objectifs du gouvernement concernant l’exploitation du gaz de schiste au Sud.

Pourquoi êtes vous opposé à son exploitation ?

Nous estimons que c’est une vision erronée du développement, c’est toujours la rente qui prime même sur le court terme. Nous sommes un pays pétrolier certes, qui a beaucoup de ressources mais sans économie, d’autres pays n’ont pas de pétrole mais ont une économie et c’est ce que nous voulons. Certains disent que nous sommes manipulés par les Occidentaux, mais ils gagneraient à ce que l’Algérie exploite le gaz de schiste alors que eux l’ont complètement banni sous la pression de leurs citoyens.

Pourquoi avez-vous décidé de militer ?

Aujourd’hui, nous sommes devant le fait accompli, aucun débat n’a été ouvert, personne ne nous a demandé notre avis. Nous avons des alternatives énergétiques et nous savons maintenant qu’il n’est pas vrai que l’exploitation du gaz de schiste est moins coûteuse que le solaire par exemple. 50 sociétés américaines spécialisées dans l’exploitation de cette énergie non conventionnelle viennent d’annoncer leur faillite. Nous avons vu des vidéos impressionnantes d’eau polluée enflammée à cause de ce gaz. Et nous sommes conscients que notre Sahara compte une des plus grandes réserves d’eau du monde, sinon la plus grande. Le devenir du Sahara nous importe, nous sommes les habitants de cette région et nous sommes en droit de demander des comptes aux décideurs. Nous sommes des citoyens, c’est à nous de nous mobiliser.

Comment vous mobilisez-vous ?

Nous avons organisé une première réunion puis j’ai donc proposé une marche ce samedi et créé le collectif Houmat Al Watan. Nous ne pouvons pas demander d’autorisation, mais nous avons les représentants de 15 associations dans nos rangs. Nous avons préparé des dépliants pour accroître la sensibilisation aux dangers. D’abord, nous voulons ouvrir le débat sur le gaz de schiste et renforcer le contact avec les forces vives à travers les wilayas concernées. Pour préparer la manifestation de demain, nous avons placardé des autocollants sur bon nombre de voitures dans la ville.

Est-ce que la mobilisation est efficace ?

Adrar, Djelfa, Annaba sont les trois premières wilayas qui ont adhéré à notre collectif. Nous comptons organiser une rencontre scientifique dans une des villes du Sud et y convier le ministre de l’Energie pour dénoncer ces explorations. Ahmed Korichi, le député de Ouargla, s’est déclaré opposé au projet. Il a envoyé des lettres de dénonciation au gouvernement. C’est d’ailleurs lui qui a proposé d’organiser une rencontre scientifique.

Manifestation demain à Ouargla


Le collectif Houmat al Watan et une vingtaine d’associations de l’environnement et de bienfaisance organisent une manifestation contre le gaz de schiste demain devant la wilaya de Ouargla à partir de 8h.

L’appel à un moratoire :


« Par devoir citoyen, nous faisons donc l’appel suivant :


  • La nécessité d’un moratoire et d’une commission indépendante sur la question des gaz de schistes par fracturation hydraulique en attendant des process plus respectueux de l’environnement et de la biodiversité,



  • Et l’urgence de réactiver le Haut Conseil à l’énergie et d’impulser un débat national sur l’avenir économique et énergétique de l’Algérie, impliquant tous les acteurs de la société algérienne dans la transparence la plus totale. »



Manifestation demain à Ouargla

Houria Alioua

Sources El Watan

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