LA RACINE DU MAL

LA RACINE DU MAL

D’Alger au Caire, de Tunis à Sanaa, les jeunes crient leur désarroi et se révoltent en dénonçant la mal-vie, le chômage, l’absence de logements et de loisirs, la fermeture politique… dans lesquels leurs régimes dictateurs et ultralibéraux les ont noyés.

Certes, ces irruptions violentes des masses populaires ont évolués dans des conditions historiques particulières, mais s’inscrivent toutes dans la dynamique de la crise qui secoue le système capitaliste mondial.
Cela ne peut que démasquer et mettre à nu le vrai visage du libéralisme proposé par le FMI et la banque mondiale.

Le cri du ras-le-bol contre la misère est combiné aux aspirations profondes des masses populaires à la justice sociale et la démocratie pour faire de ces émeutes radicales et répétés, les plus fécondes du 21ème siècle.

Les régimes politiques « lécheurs de bottes » du libéralisme, on ne répondant qu’aux aspirations et au profit des privilégiés, ont été tous à l’origine des inégalités des rapports sociaux, ils ont omis que la société ne peut jamais être une cruche vide et manipulable, la machine de la révolution des masses est enclenchée et le peuple, comme un seul homme, prendra sa destinée en main.
Tous contre le système scélérat qu’est le capitalisme, on le détruisant nous enterreront nos misères à jamais.

Que vive la révolution et quelle soit permanente !

Arezki Ait-Mouloud
Mostaganem, Algérie.
Le 05 février 2011.

transmis par HAREB KHELIFA
correspondant de socialgerie au Canada

* Marche du 1er mai à Béjaia