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Rencontre organisée par l’AARC (Le Caire-Dakar) et Fondation Rosa Luxembourg

Février 2007, AU CAIRE : PROBLÈMES ET TACHES SOLIDAIRES DES GAUCHES ARABES ET EUROPEENNES

Impressions et contribution de Sadek HADJERES

mercredi 16 février 2011

A l’occasion du soulèvement massif et si efficace du peuple égyptien, les contributions mises en ligne sur ce site de Samir AMIN ainsi que les illustrations transmises par Mamdouh HABASHI m’ont rappelé la part active qu’ils avaient prise tous deux à l’animation et à l’organisation du colloque tenu au Caire il y a quatre ans, du 23 au 25 février 2007.
Il portait sur « Les relations arabo-européennes, abordées d’un point de vue critique ».
J’y avais été invité comme représentant de "Espaces-Marx" (Paris). Ce fut pour moi l’occasion d’observer de plus près le mouvement social et politique radical arabe dans ses diverses facettes, ses problèmes et surtout sa volonté de faire front à la soi-disant fatalité des régimes dictatoriaux arabes soumis à la stratégie et au pillage des monopoles et puissances occidentales.

Ci-dessous quelques unes des impressions que m’a laissées cette rencontre, ainsi que ma contribution à l’un des ateliers. Elle portait sur l’UNITE d’ACTION, un thème qui me paraissait capital et que les forces de progrès mettent aujourd’hui en oeuvre dans cette partie du monde de façon de plus en plus dynamique, créatrice et prometteuse.

En ligne également, les deux liens pour accéder à l’important reportage photographique (121 et 136 photos légendées) adressé par Mamdouh Habashi le 6 février 2011 : "to look at our REVOLUTION life" ...


Problèmes et rapports des mouvements de Gauche dans le monde arabe et l’Europe - COMPTE RENDU D’UN ATELIER DE TRAVAIL AU CAIRE - Extraits


IMPORTANCE THÉORIQUE DE l’ACTION UNIE ET PROBLÈMES DE LA GAUCHE DANS SA MISE EN ŒUVRE - Contribution de Sadek HADJERES
au cours de la rencontre euro-arabe organisée au Caire par l’AARC (Le Caire-Dakar) et Fondation Rosa Luxembourg - Février 2007
-
(À propos de : Rôle et Responsabilités de la Gauche en Europe et dans le monde arabe)


to look at our REVOLUTION life - Le Caire- reportage photographique
28 janvier 2011 - 02 février 2011
- adressé à socialgerie par Mamdouh Habashi


Problèmes et rapports des mouvements de Gauche
dans le monde arabe et l’Europe

COMPTE RENDU D’UN ATELIER DE TRAVAIL AU CAIRE
(Extraits)

Durant trois jours, entre le 23 et le 25 février dernier, s’est déroulé au Caire un évènement dont la signification n’était pas spécialement médiatique. Il tirait son importance des problèmes communs et souvent douloureux, vécus des deux côtés de la Méditerranée et avec des intensités différentes par les peuples du monde arabe et d’Europe, s’accompagnant de fortes incompréhensions et confusions.
Le contexte régional et mondial aussi tragique et préoccupant déterminait le contenu et la finalité de la rencontre de travail euro-arabe, tenue à l’initiative du Centre de recherches arabes et africaines (A.A.R.C) dirigé par Halim Shâraoui et Samir Amin, dont le siège est au Caire, avec le soutien de la Fondation allemande de gauche « Rosa Luxembourg ».
Durant ces trois jours, planaient sur la rencontre les échos fortement présents des opérations de guerre et massacres de civils dans les pays de la région, des tractations et manœuvres diplomatiques sur fond de tensions internationales, des souffrances populaires, de la corruption et des scandales financiers de grande dimension, des divisions ou des coalitions politiques sans principe, du chaos et des incertitudes dans l’avenir. Un tableau devenu caractéristique des évolutions, sous des formes diverses au Nord comme au Sud, depuis l’Atlantique jusqu’au Golfe Arabo-Persique,

En fait cette rencontre, intitulée « Les relations arabo-européennes, abordées d’un point de vue critique » , prolongeait un colloque tenu six ans auparavant.
Les idées débattues au cours de ce colloque d’avril 2001 (plusieurs mois avant les attentats de New york du 11 Septembre ), furent malheureusement confirmées dans leur pertinence par les évolutions mondiales et méditerranéennes ultérieures.
Elles avaient inspiré plusieurs publications en arabe, français, anglais, dont l’une, sous la plume de Samir Amin et Ali El Kenz, est parue en ouvrage aux éditions L’Harmattan, en 2003 sous le titre « Le Monde arabe, Enjeux sociaux-Perspectives méditéranéennes » .
Il est à prévoir que les travaux et les actes de la rencontre récente feront eux aussi l’objet de nouvelles publications et se prolongeront par la poursuite des échanges plus étendus sous de nombreuses formes.
.........

... Ce qui m’a le plus frappé et réconforté dans les échanges, c’est que sans se cacher la gravité des situations vécues par les peuples de la région face à l’agressivité du bloc impérialo-sioniste, l’esprit de résistance était dominant. L’essentiel des débats visaient à la recherche des voies et moyens les plus aptes à renforcer et faire converger ces résistances, à unir les forces populaires et militantes malgré de sérieuses divergences et situations de ddivision. ..

... Mon réconfort fut accentué par les contacts que j’ai pu avoir pendant ce très court séjour, en dehors des réunions et rencontres du colloque, lors des visites en ville en compagnie de camarades d’ancienne date ou plus récemment engagés.
J’ai été impressionné en particulier par l’itinéraire de militants qui ont payé un lourd tribut à la répression déjà du temps de Nasser, tel l’écrivain Samir Abdelbaqi, un ami de notre regretté camarade Haider Hassani, chaleureusement accueilli dans les quartiers où il m’avait accompagné. Ses longues années de prison très dures, de persécutions qui avaient atteint sa santé et sa famille n’avaient pas détruit ses convictions, sa résolution et sa créativité, il avait au contraire enrichi et humanisé sa vision de la nation et du monde.
Je fus aussi impressionné par un exceptionnel niveau culturel et intellectuel, l’existence d’une intelligentsia dont je ne soupçonnais pas l’ampleur et la maturité, comme me le montra le contenu et la fréquentation de plusierus librairies ou ma visite à ce qu’ils appelaient leur "Quartier latin", dans une rue pas même asphaltée, mais où le "café maure" et ses petites tables sur le trottoir étroit accueillaient les débats les plus passionnés. ...
Autre surprise inattendue, dans une rue de grande affluence, un meeting improvisé où brusquement se formait un attroupement autour d’un orateur muni de porte-voix : c’était un militant du mouvement "Kifaya" dont j’avais entendu parler mais qui jusque là sucitait plutôt mon scepticisme. ...

Aujourd’hui je me dis : combien a-t-il fallu de milliers et milliers de tellles actions pour aboutir aux gigantesques rassemblements de la place At-tahrir ! quatre ans plus tard .

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Contribution de Sadek HADJERES à la section VI

Au cours de la rencontre euro-arabe organisée au Caire
par l’AARC (Le Caire-Dakar)
et Fondation Rosa Luxembourg
Février 2007

(À propos de : Rôle et Responsabilités de la Gauche en Europe et dans le monde arabe)

IMPORTANCE THÉORIQUE DE l’ACTION UNIE

ET PROBLÈMES DE LA GAUCHE DANS SA MISE EN ŒUVRE

À propos du rôle et des responsabilités qui reviennent aux forces de gauche, je ne reviendrai pas sur les données nombreuses et importantes fournies par nos échanges précédents. Elles éclairent à quel point les problèmes sont devenus dangereux et compliqués, du fait des menaces et des pressions du triptyque impérialiste qui conjugue le militaire, le financier et le médiatique.
Je soulignerai seulement que la gravité de ces agressions et pressions réside dans un fait essentiel : elles visent à réduire les réactions possibles des peuples à deux alternatives seulement. Toutes les deux sont porteuses d’impuissance et de désintégration de nos nations et de nos sociétés : soit nous enfermer dans la soumission fataliste, soit nous pousser à des révoltes sans lendemain dans la division et l’anarchie. Nous en avons tous les jours des exemples.
L’essentiel pour les forces de domination est d’empêcher toute sorte de résistance unie et massive, fondée sur des orientations politiques cohérentes et consciemment assumées.

Pour échapper à ce faux dilemme, au nord comme au sud, les axes principaux d’une résistance efficace passent par deux tâches liées entre elles :
clarifier pour mobiliser et mobiliser tout en clarifiant.
Chacun de nous connaît des exemples qui montrent que ces efforts sont possibles, et qu’ils peuvent aboutir à des résultats qui dépassent parfois les espérances.
Mais il y a un sérieux problème : ces efforts restent de loin insuffisants, ils laissent une large initiative aux forces de domination et d’exploitation.

Comment amplifier les efforts des forces de gauche et améliorer leur qualité ? Peut-on identifier les obstacles rencontrés dans cette voie ? Les difficultés ne proviennent pas toutes des forces d’oppression et d’exploitation. On peut certes dénoncer et condamner leurs agissements criminels, mais on ne peut s’attendre à ce qu’ils nous facilitent la tâche. Il est donc décisif pour nous de repérer nos insuffisances, les pièges que nous devons éviter, les possibilités et les atouts majeurs que nous devons apprendre à faire fructifier.

UN CONSTAT

Parmi toutes ces insuffisances et ces pièges, une faiblesse me paraît centrale, elle influe négativement sur l’ensemble de nos luttes. C’est selon moi l’absence ou l’insuffisance flagrante d’unité d’action entre toutes les forces et courants qui ont des intérêts objectifs à affronter ensemble le capitalisme ultralibéral mondialisé et ses sous traitants régionaux et locaux.
Nous constatons partout la difficulté à unir et faire converger nos efforts, à dépasser les problèmes réels posés par nos diversités, aussi bien à l’échelle des grands ensembles continentaux qu’au sein des entités régionales ou de chacun de nos pays.
Nous pourrions dire sans nous tromper que les oppresseurs et les exploiteurs tirent leur avantage autant, sinon plus, de nos divisions que de leurs propres forces.
Ils semblent en tout cas plus conscients et conséquents que nous quant à l’importance des efforts à mener pour la cohésion de leurs rangs.

À la lumière de nombreux exemples que nous pourrons illustrer et débattre, il ne s’agit pas de prétendre réaliser des concordes angéliques entre civilisations, des situations de paix ou des coopérations fondées sur un effacement illusoire des intérêts sociaux légitimes et des différences culturelles entre les partenaires et acteurs concernés.
Il ne s’agit pas non plus de confondre les unions souhaitables tournées vers l’action, avec des coalitions politiciennes conjoncturelles.
Il ne s’agit pas également de réaliser des rapprochements ou des fusions de structures organiques fondées sur la contrainte ou sur des préalables idéologiques ou identitaires.

À moins que ces unions organiques formelles soient le résultat de convergences de principe et d’expériences instructives qui valorisent et jalonnent la volonté et la pratique d’actions communes librement consenties autour d’objectifs communs.
C’est selon moi l’un des critères fondamentaux et concrets d’un rassemblement unitaire de gauche. Là réside à mon avis l’une des garanties du caractère fructueux, durable et combatif d’un tel rassemblement, à côté de sa finalité démocratique et sociale constamment assumée et vérifiée dans les faits.

DES PIÈGES ET DÉFAILLANCES À REPÉRER

Il n’est pas inutile, il est même bénéfique dans ces conditions, de mieux identifier pour les éviter et les combattre ensemble, quelques unes des causes de désunion des forces démocratiques intéressées à instaurer un ordre libéré des chaînes et des méfaits du libéralisme capitaliste.
Quelle est la part que prennent différents facteurs dans les failles souvent profondes de notre solidarité de lutte et comment les surmonter ? Jusqu’à quel point peut-on considérer qu’un de ces facteurs représente un obstacle irréversible à l’unité d’action, jusqu’à la rendre impossible ? Dans quels cas au contraire, considère-t-on qu’il s’agit d’obstacles surmontables et qu’on doit tout faire pour aplanir ces obstacles, non de façon politicienne, autoritaire ou manœuvrière, mais dans l’intérêt général de la cause démocratique et d’émancipation sociale ?

  • 1. Ainsi quelle est la part des divergences ou divisions imputables à des appréciations stratégiques ou tactiques différentes d’une situation donnée, d’une époque, d’une société, de l’ennemi à combattre ?
    Il se présente de nombreux cas de telles divergences entre courants se considérant comme radicaux ou réformistes. Quel est le critère, comment distinguer les cas où ces divergences ne peuvent justifier le refus d’unité d’action, et doit inciter à promouvoir dans les faits un programme minimum d’action commune ? Dans quels cas au contraire peut-il s’avérer pertinent d’ignorer ou même combattre des initiatives se présentant sous un visage et des intentions unitaires ?
  • 2. Quelle est également, la part qui revient aux divergences et préjugés idéologiques et identitaires dans les divisions entre courants qui œuvrent contre l’occupation étrangère, pour les libertés et les droits démocratiques ?
    On a vu à quel point ces représentations différentes parviennent à voiler les enjeux réels et se muent facilement en dérives manipulables par l’ennemi national ou de classe jusqu’à se transformer en affrontements tragiques.
    Aucun courant idéologique ou fondé sur des allégeances identitaires, de langue ou de religion n’est resté à l’abri de ces dérapages néfastes aux objectifs de libération ou de paix affichés par les tenants de ces courants, qu’il s’agisse de courants religieux ou laïcs, de courants nationalistes, islamistes, culturalistes ou communistes, etc.

Les approches essentialistes, au service de projets hégémonistes, sont devenues un phénomène de grande ampleur. Leur instrumentation politique a provoqué des réactions en chaîne qui semblent vouées à de nouveaux rebondissements, tellement il est facile sur le court terme de jouer sur les émotions collectives pour masquer les enjeux réels et les intérêts communs aux groupes de population qui s’affrontent.
Nous avons affaire au plus grand défi que les forces de gauche auront à affronter dans les temps à venir, nous aurons sans aucun doute des luttes difficiles à mener contre les effets subjectifs et les causes objectives des dérives essentialistes mises au service ou des appétits hégémonistes ou faisant inconsciemment leur jeu.

RÉSISTER À LA FATALITÉ

Quels moyens mettre en œuvre pour neutraliser ces nuisances et remettre les luttes pour la liberté et l’émancipation sociale sur leurs rails, c’est-à-dire sur des positions qui tiennent compte des clivages sociaux et politiques réels et non des fantasmes imaginés pour dévoyer ces aspirations ?

Il me semble que nous avons la possibilité de mettre en œuvre plusieurs leviers qui correspondent à cette préoccupation. Ils ont déjà fait leurs preuves partiellement, il s’agirait de les amplifier :

  • En premier lieu, il convient avec une grande vigilance de maintenir au centre de l’attention politique les enjeux réels qui motivent les cercles agressifs, ainsi que les préoccupations matérielles et sociales aiguës des peuples et des couches exploitées et marginalisées. Dans la prise de conscience de leurs intérêts solidaires et des interactions planétaires réside le socle de confiance le plus solide et le plus favorable aux luttes communes des peuples qu’on cherche à diviser.
  • En second lieu, il est important de réagir avec vivacité et grande ampleur aux atteintes aux libertés, à la dignité, aux droits humains et à la liberté d’expression, atteintes que les oppresseurs cherchent à banaliser. Il est important de renforcer la sensibilité à ces problèmes qui a grandi tant au nord qu’au sud de la planète.
  • En troisième lieu, il est important, de développer la connaissance et le respect des cultures et des valeurs mutuelles, dont l’ignorance, les préjugés et les manipulations alimentent et aggravent les conflits. Les hommes de culture et intellectuels peuvent jouer dans ce domaine un grand rôle.

LES HORIZONS DE LUTTE

Dans les trois domaines que je viens de citer, il me semble possible de retourner contre les entreprises de domination certains des instruments et des mécanismes de leur mondialisation antipopulaire. J’ai en vue par là :

  1. le rapprochement extraordinaire des distances géographiques rend les peuples plus voisins et mieux informés de leurs problèmes mutuels et des intentions des états majors étatiques et politiques, même les plus soumis au secret ;
  2. les atteintes aux libertés d’organisation et d’expression trouvent leurs limites dans les possibilités plus grandes offertes par l’informatique pour briser les cloisonnements et la désinformation ;
  3. enfin les agressions brutales, les mystifications idéologiques de toutes sortes, d’une efficacité dévastatrice sur le court terme, se heurtent elles aussi du côté des peuples et des couches exploitées à une expérience plus rapidement acquise. Elle peut se transformer en prise de conscience plus mature, pour peu que l’expérience soit accompagnée de clarification de la part des cercles politiques qui n’auront pas renoncé à leurs efforts d’explication et de mobilisation dans les moments les plus difficiles.

Ainsi, les choses pourraient progresser à des rythmes et dans des délais plus rapides que ne l’auraient souhaité ceux qui dans les années 90 claironnaient la fin de l’Histoire.
Les trois facteurs que je viens d’indiquer sont de nature à favoriser l’éclosion et l’essor d’un nouvel internationalisme socialiste capable de prolonger de façon constructive et critique ceux qui l’ont précédé et de donner un contenu démocratique et de justice sociale plus prononcé à la modernité maltraitée et dévoyée par le capitalisme ultralibéral.

Tout au long de cet exposé, et pour faire court, j’ai évoqué de façon seulement allusive et implicite une foule d’exemples nationaux et internationaux.
Ils montrent :

  • d’un côté les dangers et graves problèmes encourus par les peuples et leurs mouvements sociaux et démocratiques,
  • d’un autre côté les possibilités déjà mises en œuvre un peu partout pour ouvrir de nouveaux horizons.

format pdf telechargeable

J’ai l’espoir que nos discussions illustreront de façon plus complète et plus juste ce tableau d’ensemble.

Je vous remercie

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to look at our REVOLUTION life

Le Caire
reportage photographique
28 janvier 2011 - 02 février 2011

adressé à socialgerie
par Mamdouh Habashi

Pour accéder aux photos

cliquer sur les deux liens suivants :

http://totallycoolpix.com/2011/01/the-egypt-protests/

http://totallycoolpix.com/2011/01/the-egypt-protests-part-2/

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