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LES RACINES DE LA RÉVOLTE ARABE ET LES CÉLÉBRATIONS PRÉMATURÉES

JAMES PETRAS

lundi 21 mars 2011

Un texte de James Petras professeur(à la retraite) de sociologie à l’université de Binghamton dans SUNY Etat de New York, aux USA, et assistant professeur à l’Université Sainte Marie à Halifax, Nouvelle Ecosse au Canada.

James Petras écrit beaucoup sur les problèmes politiques de l’Amérique latine et du Moyen Orient.

Les racines de la révolte arabe et les célébrations prématurées

La plupart des informations sur les révoltes arabes d’Egypte, Tunisie, Libye, Maroc, Yémen, Jordanie, Bahreïn, Irak et d’ailleurs se sont focalisées sur les causes les plus immédiates : dictature politique, chômage, répression, blessure et meurtre de manifestants.
La plupart se sont consacrées à la « classe moyenne » aux jeunes militants éduqués, à leurs communications sur internet et, dans le cas d’Israël et de ses théoriciens sionistes du complot à la « main cachée » des extrémistes islamistes.

Est ici absent tout effort visant à fournir un cadre pour la révolte, qui fournirait une explication de l’étendue de la structure socio-économique à moyen et long terme ainsi que du détonateur immédiat de l’action politique. L’étendue et la profondeur des soulèvements populaires et la diversité des forces politiques et sociales, qui sont entrés dans le conflit, excluent toute explication, qui ne voit qu’une seule dimension des combats.

L’essence des économies arabes

À l’exception de la Jordanie, la plupart des économies arabes, où se déroulent les révoltes, sont fondées sur les « rentes » du pétrole, du gaz, des ressources minérales et du tourisme, d’où proviennent la plupart des recettes d’ exportations et des revenus de l’État.
Ces branches sont en réalité des enclaves exportatrices, employant une infime partie de la population active et délimitant une économie hautement spécialisée.
Ces branches n’ont pas aussi d’articulation avec une économie productive domestique diversifiée : le pétrole est exporté et tous les produits finis, ainsi que les services financiers et les services de technologie de pointe, sont importés et contrôlés par les entreprises multinationales étrangères et par les expatriés liés à la classe dirigeante.
Le tourisme renforce le « loyer » en quelque sorte de branches qui fournit des devises étrangères et des recettes fiscales au clan familial de classe de l’État.
Pour les revenus fiscaux, l’État compte sur l’investissement des capitaux étrangers subventionnés par l’État et des investisseurs locaux politiquement connectés, dans l’immobilier et sur les travailleurs de la construction importés de l’étranger.
Les revenus basés sur les concessions peuvent créer une grande richesse d’ autant que les prix de l’énergie s’envolent, mais ces fonds vont à la classe des « rentiers », qui ne sont pas en mesure d’approfondir et d’élargir le processus de développement économique et l’innovation ou bien n’y inclinent pas...
Les rentiers se spécialisent dans la spéculation financière, l’ investissement outre-mer à travers les sociétés détenues par des capitaux privés, la consommation de gaspillage et la consommation de produits de luxe et les milliards de dollars et d’euros placés sur les comptes privés secrets dans les banques d’ outre-mer.
L’ économie rentière n’offre, en matière d’activité productive moderne, que peu d’emplois ; son extrémité supérieure est contrôlée et élargie par les membres des clans familiaux et par les sociétés financières étrangères à travers des experts dans l’émigration ; les travaux techniques et le travail qui comble l’emploi de l’extrémité inférieure de l’axe social imaginaire sont pris par la main-d’œuvre contractuelle étrangère, avec des niveaux de salaires et des conditions de travail pires, que ceux que les travailleurs qualifiés locaux sont prêts à accepter.

L’économie rentière fermée débouche sur une classe dirigeante fondée sur des clans, qui introduit la confusion des biens publics et privés ; en fait en haut, il y a les monarques absolus, leurs familles et leurs clients, les chefs de tribus, l’entourage politique et les technocrates au milieu.
Ce sont des classes régnantes fermées. L’entrée est limitée à certains membres du clan ou à des dynasties familiales et un petit nombre d’individus-entrepreneurs, qui peuvent accumuler les richesses en servant la classe régnante.
Ce cercle étroit vit des rentes des locations, s’ offre un revenu du partenariat dans la possession des terres, où une expertise n’est pas requise, mais seulement une autorisation officielle, de la cession de terres, des licences d’exportation et de l’exonération fiscale.

En plus du pillage des caisses de l’État, la classe dirigeante pratique la liberté du commerce - c’est-à-dire. l’importation de produits finis bon marché - c’est-à-dire la destruction de toute mise en exploitation d’origine domestique dans la transformation productive, le secteur agricole et technique...
Le résultat est qu’il n’existe pas de capitaliste national-entrepreneur ou de classe moyenne.
Sont, la plupart du temps, considérés classe moyenne les employés du secteur public (enseignants, professions médicales, fonctionnaires, pompiers, policiers, officiers de l’armée), qui dépendent de leurs salaires, lesquels à leur tour dépendent de la subordination de ces salariés au pouvoir absolu. Ils n’ont pas la moindre chance d’accéder aux couches supérieures, ni de voir leurs enfants instruits s’ouvrir des perspectives économiques.

La concentration du pouvoir économique, social et politique dans un clan de classe fermé, qui contrôle le système, conduit à une énorme concentration de la richesse.
Résultat de la différence sociale entre dirigeants et dirigés cette richesse fruit des prix élevés des produits de base produit une image fortement déformée de la « richesse » par habitant.
En comptant les milliardaires et les millionnaires au sommet dune masse de jeunes à faible revenu et mal employée, on donne un revenu moyen élevé trompeur.

Le gouvernement des rentiers : par les armes et les aumônes

Pour contrebalancer ces grandes inégalités dans la société et protéger sa position de classe dirigeante rentière parasitaire celle-ci choisit des alliances avec des entreprises d’armement à coups de milliards de dollars et la protection militaire de la puissance impériale dominante (USA).
Les dirigeants s’engagent à offrir la « néocolonisation sur invitation » les sites pour les bases militaires ainsi que les aéroports et les ports maritimes pour les opérations militaires, des accords secrets pour le financement de mercenaires contre ceux qui s’opposent à l’impérialisme et la soumission à la domination sioniste dans la région (hormis la petite critique occasionnelle vide de sens.).

Sur le moyen terme le gouvernement par la force est complété par l’allocation autoritariste paternaliste dispensée à la pauvreté rurale et aux groupes tribaux ; les livraisons de vivres à la pauvreté urbaine ; la voie sans issue des travaux d’urgence pour les chômeurs instruits.
L’achat d’armements coûteux et les allocations paternalistes autoritaires reflètent l’incapacité de lancer tout investissement productif.
Plutôt que de donner les milliards à la relance de l’économie on les donne à la course aux armements.
Des centaines de millions sont donnés aux allocations autoritaires exceptionnelles et paternalistes plutôt que dans des investissements à long terme créateurs d’emplois productifs.
La « colle » qui maintient le système ensemble, est une combinaison de pillage moderne des richesses publiques et des sources d’énergie naturelles et d’utilisation de mercenaires et de recrues néocoloniales pour contrôler et opprimer la population.
Des systèmes d’armes américains modernes sont au service de monarchies et de dictatures anachroniques et absolutistes, fondées sur les principes du règne dynastique du 18ème siècle.
L’émergence et la propagation des systèmes de communication les plus récents et de centres commerciaux à l’architecture ultramoderne pour la satisfaction des consommateurs de l’élite, et qui forment un contraste aigu vis-à- vis de l’écrasante majorité des jeunes instruits au chômage, en haut exclus et en bas repoussés par les travailleurs contractuels d’ outre-mer sous- rémunérés.

La déstabilisation néolibérale

Les clans de classe rentiers sont poussés par les institutions financières internationales et les banquiers locaux à « réformer » leurs économies : à « l’ouverture » du marché intérieur et des entreprises publiques pour les investisseurs étrangers à réduire les déficits, résultant de la crise mondiale et à mettre en œuvre des réformes néolibérales.

Le résultat des « réformes économiques » a été de réduire ou de cesser la fourniture d’aliments pour les pauvres et la réduction de l’emploi dans le secteur d’État, ce qui a bloqué une des rares possibilités d’emploi pour les jeunes instruits.
On augmente les impôts pour les consommateurs et les travailleurs salariés et les titulaires de revenus fixes tandis que les commerçants de l’immobilier, les spéculateurs financiers immobilier et les importateurs sont exonérés d’impôts.
La déréglementation a renouvelé la corruption massive, non seulement au sein de la classe rentière dirigeante, mais aussi dans son environnement commercial immédiat.
Le « cordon » paternaliste autoritaire qui liait la classe moyenne à la classe régnante , a été perturbé par les réformes néo libérales suscitées par les pays étrangers.
Des réformes qui combinent l’exploitation étrangère moderne avec les formes traditionnelles déjà existantes de l’exploitation privée domestique.
Les régimes claniques de classe ne peuvent plus compter sur des mouvements syndicaux, estudiantins, de petits entrepreneurs et d’un secteur d’État sous-payé, isolés les uns des autres pour tenir les fidèles des clans, des tribus, cléricaux et clientélistes.

La rue contre le palais

Les causes immédiates de la révolte arabe sont concentrées dans les contradictions démographiques de classe d’une économie rentière sous direction clanique de classe.
L’oligarchie au pouvoir règne sur la masse des chômeurs et des jeunes travailleurs peu employés qui constituent dans la tranche des moins de 25 ans, 50 à 60 % de la population.
L’économie rentière « moderne » dynamique n’accepte pas d’employer des jeunes fraîchement formés. Elle les chasse vers l’économie de la rue, du jour le jour, non protégée et sous payée comme marchands ambulants, contractuels dans les transports et dans les services aux personnes.

Les secteurs ultramodernes tels que le pétrole, l’immobilier, le tourisme et les centres commerciaux dépendent de l’appui politique et militaire des chefs traditionnels retardataires cléricaux, des tribus et des clans qui sont entretenus mais jamais intégrés dans la sphère de la production moderne.
La classe ouvrière industrielle urbaine moderne avec des petits syndicats indépendants est interdite.
Les associations citoyennes de la classe moyenne sont soit sous le contrôle de l’ État, soit se limitent juste à se plaindre à l’ État absolutiste.

Le développement insuffisant des organisations sociales liées aux classes sociales impliquées dans des activités de production modernes, signifie que l’axe de l’action sociale et politique est la rue.
Les jeunes chômeurs et les jeunes partiellement occupés dans le secteur du jour le jour, se rencontrent sur les places, dans les kiosques, les cafés dans des cercles aux coins des rues et sur les marchés, ils tournent autour et à l’écart des centres du pouvoir administratif absolutiste.
Les masses urbaines n’occupent pas de positions stratégiques dans le système économique, mais ils sont à portée de mains pour des mouvements de foule, capables de paralyser les rues et les places, par lesquelles sont acheminés les biens et services et réalisés les bénéfices.
De même qu’est important le fait que les mouvements de masses mis en action par la jeunesse au chômage fournissent l’ occasion pour les syndicalistes et pour les travailleurs opprimés dans le secteur public, pour les petits entrepreneurs et les travailleurs indépendants, de participer à des actions de protestations sans être victimes de représailles dans leur lieu de travail- détournant ainsi le « facteur de peur » de la perte d’emploi.

La confrontation politique et sociale tourne autour des pôles opposés : l’oligarchie clientéliste et les masses exclues (la rue arabe).
Les premiers dépendent directement de l’État (l’appareil militaire et policier) et les seconds d’organisations non structurées, locales, informelles, ouvertes,improvisées.
L’exception est la minorité étudiante universitaire, qui agit par le biais d’Internet.
Les syndicats industriels organisés sont entrés dans la mêlée récemment et mettent surtout l’accent sur les revendications économiques de branche, avec quelques exceptions-en particulier dans les entreprises publiques, contrôlées par les copains- oligarques, où les travailleurs exigent des changements dans la direction.
La résultante des caractéristiques sociales des États rentiers, c’est que les soulèvements ne prennent pas les formes de lutte des classes entre la force de travail salariée et les capitalistes-industriels.
En émergent comme des révoltes politiques de masse contre l’État oligarchique.
Les mouvements sociaux basés sur la rue démontrent leur capacité de déclarer l’ autorité étatique illégale, de paralyser l’économie et peuvent conduire à l’expulsion des gouvernants autocrates .

Mais la spécificité naturelle de ces mouvements de masse de rue c’est de remplir relativement facilement les places, mais aussi de se disperser lorsque sont évincés les symboles de l’oppression.
Les mouvements basés sur la rue manquent d’organisation et d’un leadership qui proposerait et encore moins instaurerait un nouvel ordre politique ou social.
Leur force réside dans leur capacité à développer des pressions sur les élites et les institutions existantes, pas à remplacer l’État et l’économie.
D’où, la surprenante légèreté avec laquelle l’armée égyptienne a pu avec l’aide des États-Unis, d’ Israël et de l’Union européenne s’emparer du pouvoir et protéger l’ensemble de l’État rentier et la structure économique et en même temps maintenir les liens avec son conseiller impérial.

Les conditions rapprochées et l’ « effet de démonstration »

La propagation des révoltes arabes à travers l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et les États du Golfe est en premier lieu le produit de conditions historiques et sociales similaires : Les États rentiers dirigés par les clans familiaux des oligarques, dépendant des « rentes » tirées de l’exportation forte du pétrole et de l’énergie, ce qui réduit la grande majorité des jeunes aux activités économiques courantes basées sur la rue.
« La force de l’exemple » et « l’effet de démonstration » ne peuvent être qu’ en reconnaissant les mêmes conditions socio-économiques-politiques dans chaque pays.
La force de la rue-les mouvements urbains de rue- supposent la rue comme scène économique des principaux acteurs et prendre la place comme le lieu de l’exercice du pouvoir politique et de la présentation des revendications sociales.

Sans aucun doute les succès partiels en Egypte et en Tunisie ont conduit à l’explosion du mouvement ailleurs. Mais ils n’ont pu le faire que dans les pays ayant le même héritage historique, les mêmes polarités sociales entre le clan des dirigeants-rentiers et la force de travail marginale de la rue et surtout, là où les gouvernants ont été fortement impliqués et subordonnés aux groupes d’intérêts impériaux économiques et militaires...

Conclusion

Les dirigeants-rentiers régentent à travers leurs liens avec les institutions militaires et financières des États-Unis et de l’Union européenne.
Ils modernisent leurs enclaves aisées et marginalisent la jeunesse qui vient de terminer sa formation la confinant dans les emplois faiblement rémunérés, principalement dans le secteur informel , concentrés dans les rues des grandes villes.
La privatisation néolibérale, la réduction des prestations publiques (prestations de chômage, nourriture, huile comestible, gaz, transports, la santé et l’ éducation), ont détruit les liens paternalistes grâce auxquels les gouvernants contenaient le mécontentement de la jeunesse et la pauvreté ainsi que celui des élites cléricales et des chefs tribaux. L’agrégat de classes et de masses, modernes et traditionnelles, était un résultat direct du processus de neolibéralisation par le haut et d’exclusion par le bas.

La promesse des « réformateurs » néo-libéraux que le marché allait apporter des emplois biens payés à la place des subventions paternalistes, était un faux.
La politique néolibérale a raffermi la concentration de la richesse, mais a affaibli le contrôle de l’État sur les masses..

La crise économique capitaliste mondiale a entraîné les États-Unis à l’Europe à durcir les contrôles de l’immigration et ont éliminé l’une des soupapes de sureté des régimes-les départs massifs de jeunes chômeurs instruits , demandeurs d’emploi à l’étranger.
L’émigration n’est plus une alternative à choisir. Le choix s’est rétréci à "lutte ou souffre".

Des études montrent que ceux qui ont émigré, ont tendance à être plus ambitieux, mieux instruits (dans le cadre de leur catégorie) et ceux qui prennent le plus de risques.
Maintenant, attirés vers leur leur mère patrie, avec de petites illusions seulement sur les possibilités outre-mer, ils sont contraints de se battre pour la mobilité individuelle chez eux par l’action collective politique et sociale.

De même qu’est important le fait qu’au sein de la jeunesse politique, les USA garants en quelque sorte des régimes rentiers sont vus comme une puissance impériale déclinante : sur le plan économique, ils sont menacés par la Chine sur les marchés mondiaux.
Ils font face à une défaite, comme gouvernants coloniaux en Irak et en Afghanistan ; ils sont méprisés comme le servant flagorneur et menteur d’un Israël de plus en plus discrédité, malgré ses agents sionistes dans le régime d’Obama et dans le Congrès.
Tous ces éléments de déclin et de la honte de l’empire ajoutent du courage aux mouvements pour la démocratie, pour aller de l’avant contre les satellites américains et atténue sa crainte que la puissance de l’armée américaine va frapper et dresser un troisième front militaire.

Les mouvements de masse considèrent leurs oligarques comme des régimes de « troisième ordre » : des États rentiers sous la domination des États-Unis, lesquels, par contre, sont sous le contrôle israélien-sioniste.
131 pays dans l’Assemblée générale des NATIONS Unies et l’ensemble du Conseil de sécurité, sauf les États-Unis condamnent l’expansionnisme colonial israélien ; avec le Liban, l’Égypte, la Tunisie et la montée prochaine de nouveaux régimes au Yémen et à Bahreïn, promettant une politique étrangère démocratique, les mouvements de masse découvrent que tous les 680 000 soldats Israéliens avec leur armement moderne ne lui sont d’aucune utilité en raison de son isolement diplomatique total, de la perte de ses clients rentiers locaux et du discrédit total de ses dirigeants militaristes boursouflés et de leurs agents sionistes dans le corps diplomatique des États-Unis.

Les structures socio-économiques et les conditions politiques elles mêmes qui ont déclenché les mouvements de masse pro-démocratiques, les jeunes sans emploi et sous-employés, organisés dans la rue, représentent à présent le plus gros problème :
Cette masse non structurée et non organisée peut elle devenir une force politique et sociale organisée qui s’empare du pouvoir d’État, démocratise le régime et en même temps crée une économie nouvelle, productive qui offre des emplois stables bien rémunérés, l’ économie qui manque jusqu’à présent dans l’économie rentière ?
La conclusion politique actuelle n’est pas claire : les démocrates et les socialistes rivalisent avec les forces néolibérales, cléricales et monarchistes financées par les États-Unis.

Il est un peu trop tôt pour célébrer la révolution démocratique du peuple.

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James Petras

(*) James Petras est professeur( à la retraite) de sociologie à l’université de Binghamton dans SUNY Etat de New York, aux USA, et assistant professeur à l’ Université Sainte Marie à Halifax, Nouvelle Ecosse au Canada, Il écrit beaucoup sur les problèmes politiques de l’Amérique latine et du Moyen Orient .

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