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6 ARTICLES - MAGHREB - MACHREQ, et autres

dimanche 12 février 2012

choix d’ articles qui peuvent aider à voir plus clair sur ce qui se passe autour de nous, et qui ressemble de plus en plus à un grand tournant historique (vers quoi ?).


« RÉVOLUTIONS ARABES » : PAS DE SERVICE APRES-VENTE ? - Arezki Metref - Le Soir d’Algérie, le 12 février 2012.


OTAN : L’ ACTUALITÉ DE LA STRATÉGIE D’ENCERCLEMENT DE LA RUSSIE - par Jean Géronimo, le 1er février 2012


SUR LA PORTÉE ET LA SIGNIFICATION DU VÉTO RUSSO-CHINOIS - Le double véto pour interdire la guerre impériale contre la Syrie - Le CCG et l’OTAN perdent leur leadership - par Réseau Voltaire - Forumes - Le Soir de Bruxelles


SYRIE OU L’ANCRAGE DE LA TUNISIE DANS LE CAMP OCCIDENTAL / WAHHABITE - gnet.tn le 06 février 2012


LES RÉVOLUTIONS ARABES UN AN PLUS TARD - PAR SAMIR AMIN
- le 1er février 2012


UN ÉTAT OU DEUX ÉTATS EN PALESTINE ? - QUELLES SONT LES CONDITIONS DE LA PAIX ? - lundi 6 février 2012 - Conférence-débat à Montauban à l’invitation de l’AFPS 82 - le samedi 4 février 2012 - par Pierre Stambul.


SARKOZY DONNE Froid dans le dos - le 6 février 2012 - reprise d’un article de Thierry Meyssan du 19 juillet 2008



« RÉVOLUTIONS ARABES » : PAS DE SERVICE APRES-VENTE ?

Par Arezki Metref
le 12 février 2012

Chaos en Libye, en Tunisie et en Égypte. Les « révolutions arabes », ça ne marche pas comme prévu. Il y aurait comme un défaut de fabrication. Les ingénieurs qui ont soutenu ou expertisé du haut de leur savoir occidentalo-centré ces expériences périphériques menées par des peuplades qui méritent de changer de maître ne répondent plus. On n’entend pas Bernard-Henri Lévy pérorer sur le chaos libyen comme jadis il le fit sur la dictature de Kadhafi.

On n’entend pas plus les hérauts de la « révolution de jasmin », exaltant naguère les potentialités éminemment démocratiques de la Tunisie, qui préfèrent, eux aussi, à présent que ça craint, se mettre aux abonnés absents.
Pendant ce temps, le pays sombre petit à petit dans l’islamisme à coups d’atteintes — y compris physiques — aux récalcitrants qui veulent redonner à la révolte contre Ben Ali son sens premier et profond, une société démocratique.
Bref, c’est le chaos. Et ce chaos n’est pas perdu pour tout le monde. Des forces en profitent. Il est tellement utile, dans certains cas, qu’on l’encourage pour ne pas dire qu’on le suscite. Chaque jour vient alimenter la liste de ces violences qui participent de ce chaos.
Un coup, c’est en Libye. On s’aperçoit que les armes y circulent à qui mieux mieux occasionnant des micro-guerres pour tout et n’importe quoi.
Un coup, en Tunisie où la violence islamiste s’exerce contre des universitaires, des femmes et des hommes de culture.
Un coup, enfin, ce sont de grands affrontements sanglants comme celui qui a marqué la semaine dernière l’Égypte. Partout, ce n’est que conspiration, coups fourrés, luttes souterraines, manipulations.
Il faut le dire d’entrée : on aura tort de ne voir les événements tragiques qui se sont déroulés à Port Saïd faisant 74 morts uniquement à travers le filtre de la revanche. Car, oui, on l’entend déjà : les Égyptiens sont violents, la preuve en a été administrée à l’envi.
Quand on vous le disait pour le match Égypte-Algérie, etc. On aura tort tout d’abord parce que ce n’est pas top d’analyser les choses d’un point de vue revanchard. Ensuite, et surtout, parce que le contexte et les enjeux ne sont pas les mêmes. Le match Égypte-Algérie allait se jouer dans un contexte qui préfigurait la chute de Moubarak. Contrairement aux desiderata de l’armée qui ne souhaitait pas que le fils du raïs empoche le trône de pharaon, ce dernier tenait à faire plébisciter le rejeton. Quoi de mieux pour ce faire que les masses populaires, férues de foot au point d’en oublier qu’il ne sert à rien d’aller au paradis le ventre creux. Moubarak fils voulait absolument la qualification de l’Égypte à la Coupe du monde, ce qui équivalait à sa propre qualification aux yeux des Égyptiens à la succession du pharaon. Il pensait que la hiérarchie militaire, réfractaire à ce passage de relais dynastique, ne pouvait désapprouver le sauveur qui mènerait l’Égypte parmi les équipes qui caracolent à la tête du foot mondial. Pour cela, il fallait éliminer l’Algérie. Donc, il a été ourdi cette cabale sanglante pour faire perdre l’Algérie. On voit bien qu’on n’était pas que dans le foot.
Pour ce qui vient de se passer à Port-Saïd, les enjeux sont radicalement différents. Depuis, il y a eu la chute de Moubarak. Les militaires voulaient cette issue sans toutefois imaginer que cela irait aussi loin dans l’islamisation de la carte politique et, par conséquent, dans leur remise en cause. Le coup décisif est venu de là où ils ne l’attendaient pas. Le maréchal Tantaoui et sa bande croyaient si bien tenir le pays, manipuler à merveille les manifestants, faire et défaire les protesta, qu’ils ne pouvaient imaginer une Place Tahrir II. Eh bien, ce qui n’était pas écrit dans le script est quand même advenu ! Place Tahrir demande maintenant aux militaires de plier leurs tentes et de s’en aller. Ils ne l’entendent pas de cette oreille.
- De nombreux opposants, notamment les islamistes, voient dans le massacre de Port-Saïd une conspiration de la clique militaire destinée à montrer le danger couru par le pays après la levée de l’état d’urgence. D’où la nécessité de le rétablir. Les images vues à la télévision sont éloquentes sur la passivité des policiers qui, devant les bagarres entre supporters de l’équipe locale Al- Masry et ceux de l’équipe cairote Al Ahly, affichaient la passivité indifférente de ceux qui avaient la conscience tranquille à exécuter des ordres. Les témoignages publiés dans la presse corroborent la thèse du coup monté. Les grilles du stade étaient fermées à clé. Les militaires, présents dans le stade à côté des policiers, semblaient n’être là que pour s’assurer que le massacre s’accomplirait bel et bien. Certains journaux ont recueilli, grâce à leurs correspondants locaux, des témoignages de survivants qui ont pu s’échapper de la boucherie à huis clos avec l’aide d’un soldat, écœuré par le massacre, qui a tiré une première fois en l’air pour faire fuir les hooligans de Port-Saïd et une deuxième fois sur la serrure de la grille pour permettre aux supporters cairotes de quitter le stade.

Depuis ce match sanglant, le pays est le théâtre de violentes manifestations, secoué par la contestation et l’incertitude sur la transition. Pas plus le limogeage du gouverneur de Port-Saïd Mohamed Abdel Hashem, par le Premier ministre Kamal al- Ganzouri, que celui du chef de la sécurité de la province, Essam Samak, et enfin celui du conseil d’administration de la Fédération d’Égypte de football n’ont pu apaiser les manifestants. Au contraire, le chaos s’aggrave puisque, se sentant abandonnés par l’armée dans l’assurance de leur sécurité, des Égyptiens songent à s’armer pour pouvoir se défendre par eux-mêmes.

L’inconvénient des « révolutions » clé en main, c’est la maintenance !
On le voit bien partout !

A. M.

Sources : Le Soir d’Algérie, le 12 février 2012


SYRIE OU L’ANCRAGE DE LA TUNISIE DANS LE CAMP OCCIDENTAL / WAHHABITE

gnet.tn le 06 février 2012

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les autorités tunisiennes, ont réagi au quart de tour, suite à l’accélération de l’histoire en Syrie et n’ont respecté aucune règle diplomatique, passant directement au renvoi de l’ambassadeur, l’ultime sanction, sans passer par le rappel de notre ambassadeur pour consultation et sans passer par les canaux diplomatiques usuels, utilisant tout d’abord la page Facebook de la présidence et ensuite la voie de presse avant même de notifier l’ambassade syrienne. Et quelle presse, celle-là même qui ne cesse depuis des mois de jeter de l’huile sur le feu : Al-Jazira, qui se consume à petit feu, perdant, petit à petit, ses journalistes historiques qui ont certes accepté sa dépendance viscérale au petit émirat mais n’ont pu supporter que celle-ci participe directement, hier par l’exagération en Libye, aujourd’hui par le mensonge en Syrie, aux crimes contre de milliers d’arabes et de musulmans.

Sources : gnet.tn
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OTAN :
L’ ACTUALITÉ DE LA STRATÉGIE D’ENCERCLEMENT DE LA RUSSIE

Par Jean Géronimo

le 1er février 2012

Intervention à l’Institut de la Démocratie et de la Coopération, 3 décembre 2010, Paris. (Papier original)

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À l’heure du surprenant et radical rapprochement de la Russie avec l’Occident, il serait opportun de s’interroger sur la réalité de la menace de l’axe Otan/USA. Dans ce cadre, il s’agira de revenir sur la perception russe des dangers issus de l’ingérence occidentale dans sa proche périphérie et, en particulier, de la volonté américaine de se rapprocher des ex-républiques de l’URSS présentant un caractère stratégique.
Selon une lecture plus globale de l’évolution géopolitique, la stratégie américaine garde une cohérence structurelle, au sens où elle reste guidée par la ligne Brzezinski centrée, d’une part, sur l’encerclement de la Russie et, d’autre part, sur la déstabilisation de sa ceinture périphérique en vue de son contrôle.

A l’issue de la fin de la Guerre froide, ce maintien d’une relative inertie stratégique nous amène à nous interroger sur l’évolution passée, présente et future de la Russie, pour, en dernière instance, nous interroger sur son statut international hérité du post-communisme.

Dans une première partie, nous verrons donc le rôle de l’Otan comme levier de la politique étrangère américaine, en phase de Guerre froide.
Dans une seconde partie, nous présenterons la ligne structurellement anti-russe conduite par la puissance américaine depuis la fin de la Guerre froide.
_ Dans une troisième partie, nous analyserons les enjeux cachés du récent rapprochement russo-américain.
Dans une quatrième et dernière partie, nous nous interrogerons sur le statut post-soviétique de la puissance russe en transition identitaire et sur sa volonté de retour vers l’Europe.

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Sources :
http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29007

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SUR LA PORTÉE ET LA SIGNIFICATION DU VÉTO RUSSO-CHINOIS

Le double véto pour interdire la guerre impériale contre la Syrie

Le CCG et l’OTAN perdent leur leadership

par Thierry Meyssan _ A. Mokhtari -
- Réseau voltaire - Le Soir (Belgique) - Forums

Contrairement à ce qui s’était passé lors de l’attaque de l’Irak, la France n’a pas défendu les principes du droit international dans l’affaire syrienne, mais s’est ralliée au camp impérial et à ses mensonges. Avec le Royaume-Uni et les Etats-Unis, elle a essuyé une défaite diplomatique historique, tandis que la Russie et la Chine sont devenues les champions de la souveraineté des peuples et de la paix.
Le nouveau rapport de force international n’est pas seulement la conséquence de la décadence militaire des Etats-Unis, il sanctionne aussi le déclin de leur prestige.

En définitive, les Occidentaux viennent de perdre le leadership qu’ils se sont partagé durant tout le XXe siècle parce qu’ils ont abandonné toute légitimité en trahissant leurs propres valeurs.

Par deux fois, le 4 octobre 2011 et le 4 février 2012, des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies ont rejeté des projets de résolution sur la situation en Syrie. Cet affrontement a opposé les membres du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique-Nord (OTAN) à ceux de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS).

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http://www.voltairenet.org/Le-CCG-et-l-OTAN-perdent-leur

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LES RÉVOLUTIONS ARABES UN AN PLUS TARD

PAR SAMIR AMIN

LE 1ER FÉVRIER 2012

Les évènements importants qui se sont déroulés après la sortie de mon livre“Le monde arabe dans la longue durée, le printemps arabe ?” - septembre 2011, appellent les commentaires qui suivent.

LES VICTOIRES ÉLECTORALES DE L’ISLAM POLITIQUE
EN ÉGYPTE ET EN TUNISIE

La victoire électorale des Frères Musulmans et des Salafistes en Egypte (janvier 2012) n’est guère surprenante. La dégradation produite par la mondialisation capitaliste contemporaine a entraîné un gonflement prodigieux des activités dites « informelles », qui, en Egypte, fournissent leurs moyens de survie à plus de la moitié de la population (les statistiques disent : 60%). Or les Frères Musulmans, sont fort bien placées pour tirer profit de cette dégradation et en perpétuer la reproduction. Leur idéologie simple donne une légitimité à cette économie primitive de marché/ de bazar. Les moyens financiers fabuleux mis à leur disposition (par le Golfe) permettent de le traduire en moyens d’action efficaces : avances financières à l’économie informelle, charité d’accompagnement (centres de soins et autres).

C’est par ce moyen que les Frères s’implantent dans la société réelle et la place sous leur dépendance. Mais ce succès aurait été difficile s’il n’avait pas répondu parfaitement aux objectifs des pays du Golfe, de Washington et d’Israël. Ces trois alliés intimes partagent la même préoccupation : faire échouer le redressement de l’Egypte. Car une Egypte forte, debout, c’est la fin du triple hégémonisme du Golfe (la soumission au discours de l’islamisation de la société), des Etats Unis (l’Egypte compradorisée et misérabilisée reste dans leur giron) et d’Israël (l’Egypte impuissante laisse faire en Palestine).

L’avortement planifié de la « révolution égyptienne » garantirait donc la continuité du système mis en place depuis Sadate, fondé sur l’alliance du commandement de l’armée et de l’Islam politique. Une révision du dosage dans le partage des bénéfices de cette alliance au bénéfice des Frères peut néanmoins s’avérer difficile.

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UN ÉTAT OU DEUX ÉTATS EN PALESTINE ?

QUELLES SONT LES CONDITIONS DE LA PAIX ?

lundi 6 février 2012

Conférence-débat à Montauban à l’invitation de l’AFPS 82
le samedi 4 février 2012

par Pierre Stambul (co-président de l’Ujfp).

En 1988 à Alger, la direction de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) a reconnu l’Etat d’Israël dans ses frontières d’avant 1967 et a limité ses revendications à un Etat palestinien sur 22% de la Palestine historique (Gaza, Jérusalem Est et Cisjordanie).
Avant d’examiner les circonstances historiques qui ont mené à cette concession majeure et ce qui s’en est suivi, il convient de faire une constatation facile : près de 20 ans après les accords d’Oslo, conséquences de la décision d’Alger, l’occupant a détruit dans les faits toute possibilité d’établir un Etat palestinien qui soit autre chose que la juxtaposition de bantoustans isolés et non-viables. Alors, utopie pour utopie, revenons sur ce débat « un Etat/deux Etats ».

La question fondamentale : l’Etat juif.

Sans doute, parmi les Juifs qui arrivent en Palestine dès les années 1900, beaucoup cherchent un refuge, face à l’antisémitisme européen. Mais le projet politique qui est à l’œuvre, le sionisme, a dès le départ une autre signification qui est raciste. Pour les sionistes, la Palestine est « une terre sans peuple pour un peuple sans terre » (phrase due à Zangwill dans un autre contexte) et le peuple palestinien n’existe pas.

Pour les sionistes, les Juifs ont vécu 2000 ans d’exil et de souffrance lors d’une longue parenthèse (la diaspora) et ils ont fait leur « retour » sur la terre de leurs ancêtres. On sait aujourd’hui qu’il n’y a eu ni exil, ni retour (lire Shlomo Sand). Pour les sionistes (c’est enseigné en Israël et on trouve ces délires sur de nombreux sites sionistes), la Palestine était (faiblement) peuplée de populations composites amenées là par l’occupant ottoman. Le candidat républicain aux présidentielles américaines Newt Gingrich a repris officiellement ces thèses négationnistes sur la non-existence du peuple palestinien. En 1919, Ben Gourion écrit que ces fellahs qui vivent en Palestine sont sûrement des descendants d’Hébreux (là il n’a pas tort) et qu’ils vont donc accepter le projet sioniste. Là, bien sûr il se trompe.
Le projet sioniste est un projet de conquête colonial très particulier. Il ne vise pas à exploiter les autochtones mais à les nier, à les expulser et à les remplacer par des Juifs. Ce projet est raciste : l’existence, la dignité et les droits des Palestiniens sont totalement niés.

Le KKL qui va déposséder les Palestiniens de leur propre pays a été fondé en 1901. La banque coloniale juive date de 1899. L’Agence juive est créée en 1929 et dans les faits, c’est plus que l’embryon du futur Etat juif. Le syndicat Histadrout est créé en 1920 et dans ses statuts, il vise à établir une « patrie de travail pour le peuple juif ».

Avant le sionisme, environ 4% de la population palestinienne était juive. En majorité, cette population arrivée à partir de la fin du XVIIIe siècle était très religieuse. Ces Juifs palestiniens vivent en bonne intelligence avec leurs voisins musulmans ou chrétiens et ils seront longtemps hostiles au sionisme.

Les Palestiniens ne sont pas contre une cohabitation avec les Juifs. Mais après la déclaration Balfour, ce qu’ils constatent, c’est une conquête rampante de leur pays et surtout la création d’un véritable Etat avec ses institutions et son armée qui grignote leur territoire et a d’entrée comme projet leur expulsion.

La révolte palestinienne de 1929 et surtout la grande révolte de 1936 qui sera impitoyablement réprimée par le colonialisme britannique ne traduisent pas un refus de cohabitation mais un refus de domination.
L’Etat juif en construction prépare très tôt l’expulsion qui se déroulera en 1948 parce qu’il ne donne pas la moindre place aux Palestiniens.

pour accéder à l’article, format pdf téléchargeable, cliquer ici (...)

Sources : http://www.aloufok.net/spip.php?article6617

http://www.ujfp.org/spip.php?article2138

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SARKOZY DONNE Froid dans le dos

Lundi 6 février 2012

Cela donne froid dans le dos !!

Nicolas Sarkozy. Né en 1955, il est le fils d’un noble hongrois, Pal Sarkozy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fui l’Armée rouge, et d’Andrée Mallah, une juive originaire de Thesallonique.
Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce.

Pal Sarkozy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline).
Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

Sa mère est devenue la secrétaire d’Achille Peretti. Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de de Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l’Assemblée nationale.

Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause.
Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète « l’Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse « French connexion » qu’ Hollywwod devait porter à l’écran.

S’appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Time cite le nom d’un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n’est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d’alcool Ricard. On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l’Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l’Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ».

En 1977, Pal Sarközy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du département d’État des États-Unis.Elle l’épouse et s’installe avec lui en Amérique.
Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent.

Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle important.

Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-soeur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État.

À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste. Il y fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.

En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s’étant inscrit au barreau, épouse la nièce d’Achille Peretti. Son témoin de mariage est Charles Pasqua.

En tant qu’avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. Il acquiert une propriété sur l’île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.
L’année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti

pour lire la suite, article de Thierry Meyssan, du 19 juillet 2008, cliquer sur le lien : ...

Sources : ...

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