Accueil > CULTUREL > PARTOUT OU LE COLON ÉTAIT PASSÉ … ILS N’ONT PAS RÉUSSI À DÉTRUIRE LA FLAMME … (...)

PARTOUT OU LE COLON ÉTAIT PASSÉ … ILS N’ONT PAS RÉUSSI À DÉTRUIRE LA FLAMME … ET LE ROSSIGNOL NE SE TAIT PAS…

lundi 2 avril 2012

Aujourd’hui, 02 Avril, c’est la journée internationale du livre pour enfants.
En cette occasion, je souhaite que le livre dans notre pays en particulier reprendra sa place et que la lecture renaîtra.

envoyé par un visiteur du site, cet autre coup de cœur de Houria…

Merci à Houria. Auteur de ce coup de cœur
Merci Abdelghani de l’avoir partagé.
Il est magnifique


Coup de cœur
À moi sortirait aussi des livres
H.

Mon coup de cœur à moi
N’est pas un poisson d’avril !

Mon coup de cœur à moi sortirait aussi des livres car il y a des histoires à écrire lorsque sur une branche de lilas caressant une douce brise, sous un ciel étoilé, je marcherai vers tous les hommes que tu les as cités Fateh mon ami et ceux qui te restent encore à citer, pour leur dire ce que tu m’as dit il n’y a pas longtemps :
nous sommes toujours là, il n’ont pas réussi à détruire la flamme qui porte notre amour pour l’Algérie, ce pays qui est le nôtre, porte le courage d’hommes et de femmes qui n’ont jamais capitulé devant ceux qui excellent dans leur manière d’enterrer l’espoir
afin que le rossignol qui se pose sur cette branche accroché à cette nuit qui ne finit point, ne tremble pas, ne se brise pas, ne se tait pas.

Donne-moi la main ami,
J’ai peur de perdre mon chemin
Dans cette nuit qui ne finit pas.

Je m’accroche à ta voix ; le rossignol s’est tu. Je n’aime pas cette nuit faite de mille silences, je n’aime pas ces murs qui se dressent pour mieux cogner l’espoir.

Il y a des moments comme ça, lorsque les parois de ma vie s’effritent devant tant de déchirures humaines. Il y a des moments comme ça et je n’y peux rien ; j’ai besoin moi aussi d’aller sur la route, j’ai besoin de ramasser quelques livres que l’ignorance va éparpiller sur les trottoirs pour mieux emprisonner le savoir.

L’ignorance est voluptueuse ! Comme elle est voluptueuse cette prison du savoir !
Sur cette route ou l’ignorance s’est exprimée, j’ai ramassé un livre que je n’ai pas choisi. Le hasard que personne ne commande m’a mené vers ce tas de pages un peu jaunies, les traces du temps ne marquent pas seulement les visages mon ami, le temps qui passe se faufile partout dans la vie, il nous vole le présent pour l’enfermer dans les grands espaces des souvenirs… il n’épargne rien, même ces pages qui s’ouvrent devant moi.

Donne-moi la main ami,
J’ai peur de perdre mon chemin
Dans cette nuit qui ne finit pas.

Je m’accroche à ta voix ; le rossignol s’est tu devant ces pages qui s’ouvrent. Je n’aime pas cette nuit faite de mille silences, je n’aime pas ces murs qui se dressent pour mieux cogner mon cœur face aux souvenirs qui s’éveillent à travers ces pages jaunies par le temps qui passe………

Première page :

Une colère démesurée jaillit, Ils sont des milliers à crier : gare à vous si vous les laisser vous berner lorsqu’ils veulent vous convaincre que le colonialisme est libérateur ; il apporte la civilisation et patati et patata…..l es grands mots inaccessibles à la majorité finissent toujours par devenir de gros mots !
Toutes les terres colonisées ont été pillées pour enrichir ceux qui, aujourd’hui, veulent convaincre je ne sais qui, d’une absurdité historique qui n’a pas son égal.
Lorsqu’un pays vole la terre, la mer, le ciel, les arbres d’un autre pays, ce voleur est un sauveur civilisateur ! Les poussières du blé semé, l’odeur des vignes qui s’agrippent au soleil, les palmiers gorgés de dattes, l’histoire d’un peuple vaillant s’effrite sous le joug du colonialisme qui a tout détruit sur son passage.

Le napalm a parlé, la bombe atomique a secoué le Sahara, les richesses du sol ont été pillées, il eut une grande perte humaine, il eut les tortures atroces encore inavouées….. où est la notion de civilisation face à cette guerre totale qui voulait effacer l’histoire d’un peuple en enterrant son histoire, sa culture, ses traces sur terre……..

Celui qui vole un œuf vole un bœuf me disait la maîtresse. Je dis que celui qui vole un bœuf peut voler tout un pays et celui qui vole un pays peut voler toute l’humanité ! Le colonialisme est un ogre qui pille tout sur son chemin et c’est ce qui s’est passé en Algérie.

Je n’ai pas vécu la guerre mais personne ne peut me convaincre du contraire, personne !

Nous avons lu l’’histoire à l’école, nous savons qui est le méchant. Comme dans tous les contes, le méchant c’est toujours le loup, l’ogre ; la sorcière ; la marâtre…. le colonialisme c’est tous ces méchants réunis dans une histoire réelle, vraie, vécue.
Partout où le colon est passé, il eut le loup, l’ogre ; la sorcière et la marâtre réunis pour vampiriser les richesses qui ont servi plus tard à les caser dans le bloc des pays développés… civilisés…. Bon passant, je laisse les spécialistes parler de ça mais avant de tourner la page je veux dire une chose importante, très importante : les peuples, tous les peuples c’est des princes et des princesses qui aspirent à vivre loin des loups et de toutes ces sorcières.

Les guerres naissent dans la tête et le cœur des hommes qui ne comprennent rien aux contes de fée, aux rêves que fait l’enfant les yeux ouverts lorsqu’il dessine un soleil plus grand que le ciel ou lorsqu’il accroche à son arbre une feuille immense, plus grande que toutes les branches.

Ceux qui dessinent la barbarie sur la carte du monde ne connaissent rien à la vraie douleur humaine, la cécité du cœur mène à la sauvagerie mon ami.

Penses-tu que ces gens-là sont capables de comprendre le sens des silences qui se posent dans le regard de l’enfant orphelin qui survit aux bombes meurtrières et assassines ? Penses-tu qu’ils sont capables de mettre de coté leurs profits et s’unir autour de l’essentiel pour sauver l’humanité face au désert qui avance, à la mer qui monte, aux terres qui s’engouffrent dans les eaux…. aux nappes phréatiques qui disparaissent, aux glaciers qui fondent dans les océans…. et puis ces guerres qui ne finissent pas et ces millions d’affamés qui nous tendent la main tous les jours…..tous les jours …………….

Deuxième page :

C’est un vrai poisson d’avril cette histoire de Mohamed Merah lorsque qu’on sait qu’il a pu accéder en septembre 2010 au territoire israélien !
Sans commentaire.

Houria. . 1er avril 2012

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • Lien hypertexte

    (Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)