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19 JUIN 2012 - RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN - DEVANT LE TRIBUNAL DE BAB EL OUED

DES MILITANTS ASSOCIATIFS POURSUIVIS POUR "INCITATION à ATTROUPEMENT NON ARMÉ"

lundi 18 juin 2012


Des militants font l’objet de poursuites

pour « incitation à attroupement non armé »

et sont convoqués par la justice

le 19 juin 2012
à 13h30

au tribunal de Babeloued.

ABDOU BENDJOUDI (MJIC)
YACINE ZAID (Syndicaliste autonome)
OTHMANE AOUAMEUR (RDLD)
LAKHDAR BOUZINI (SNAPAP)


https://www.facebook.com/photo.php?fbid=373270009399738&set=a.145967918796616.27830.145385028854905&type=1&ref=nf


Le MJIC appelle à un rassemblement de soutien
Des militants des droits de l’Homme
mardi devant la justice

Par : Karim Kebir

http://www.liberte-algerie.com/actualite/des-militants-des-droits-de-l-homme-mardi-devant-la-justice-le-mjic-appelle-a-un-rassemblement-de-soutien-180201

Pour avoir tenté de tenir un rassemblement de soutien à Abdelkader Kherba, un militant au “Comité national pour la défense des droits des chômeurs” (CNDDC) et à la“ Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme” (Laddh),
condamné pour avoir soutenu une manifestation des greffiers à Alger, Abdou Bendjoudi, responsable de la communication du “Mouvement des jeunes indépendants pour le changement” (Mjic),
trois autres militants des droits de l’Homme, Othmane Aouameur, Yacine Zaïd, et Lakhdar Bouzini, devraient comparaître ce mardi devant le tribunal de Bab El-Oued, indique un communiqué du Mjic parvenu hier à la rédaction.

Les quatre mis en cause sont poursuivis pour “incitation à un rassemblement non armé !”, selon les termes de ce communiqué.

Pour les militants du Mjic, un mouvement né dans la foulée des révoltes du début de l’année 2011, cet acte “injuste” et “grave”, qui va à “l’encontre des droits de l’Homme et de tous les fondamentaux du droit et de la démocratie”, est “une entreprise d’intimidation visant à museler toutes les voix revendiquant le respect des droits de l’Homme, des libertés et de la dignité des Algériens de manière pacifique, organisée et constructive”, note le communiqué.

“Le Mjic est conscient que ceux qui sont à l’origine de ces atteintes aux droits de l’Homme n’ont de considération que pour la pérennité de leurs intérêts et privilèges acquis au détriment de l’intérêt du peuple algérien et de l’intérêt suprême de la nation et son intégrité”, ajoute le texte.
Tout en condamnant “vigoureusement cette honteuse machination de la justice”, et se disant engagé à apporter son soutien “indéfectible” à ces militants, cibles, dit-il, de cette “injustice orchestrée par l’appareil judiciaire du régime”, le Mjic appelle toutes les forces “vives de la nation, toutes celles et ceux qui croient en la démocratie et aux droits de l’Homme et, enfin, tous les Algériens dont la conscience citoyenne ne peut accepter une telle injustice” à un

grand rassemblement de soutien

le mardi 19 juin 2012 à 13h30

devant le tribunal de Bab El-Oued, à Alger

.

K K.


RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN
DEVANT LE TRIBUNAL DE BAB EL OUED

le 19 juin

Ghania Lassal

http://www.elwatan.com/actualite/un-enieme-proces-contre-des-militants-se-tiendra-le-19-juin-17-06-2012-175085_109.php

Les défenseurs des droits de l’homme appellent à un rassemblement de soutien avec les quatre militants poursuivis en justice par le parquet d’Alger pour « incitation à attroupement ».

Ce sit-in se tiendra mardi 19 juin à 13h30
devant le tribunal de Bab El Oued
où Yacine Zaid, Abdou Bendjoudi, Othmane Aouameur et Lakhdar Bouzidi doivent comparaître.

Ces quatre accusés avaient pris part à un rassemblement de soutien à Abdelkader Kherba, le 26 avril dernier. Ce dernier avait été arrêté lors d’une manifestation de soutien aux greffiers grévistes, puis avait été inculpé et condamné pour le même motif. « Et la boucle est bouclée », ironise maître Noureddine Benissad, président de la “Ligue algérienne de défense des droits de l’homme” (LADDH).

« Après notre arrestation en avril, des observateurs de l’UE pour les élections législatives ont été alertés et dépêchés au commissariat. Les forces de l’ordre nous ont donc relâchés, mais nous avions refusé de signer le PV. Et là, nous apprenons que nous sommes inculpés et passerons directement devant une cour, tout cela pour un délit d’opinion, pour une manifestation pacifique », relate Yacine Zaid, syndicaliste. Selon lui, cette affaire, ainsi que les poursuites et pressions non médiatisées, sont aussi à lier avec l’affaire Tarek Mammeri. « Ils essaient ainsi de museler les voix discordantes et les opinions contradictoires. Le pouvoir balade les militants de commissariats en tribunaux pour les distraire, pour faire diversion », explique M. Zaid.

« Il y a là un véritable harcèlement et un acharnement judiciaire à l’encontre des militants et défenseurs des droits de l’homme. Ce sont des atteintes aux conventions internationales ratifiées par l’Algérie, notamment la convention des droits civils et politiques. Ces principes de liberté d’expression et de rassemblement pacifique sont pourtant intégrés et garantis par la Constitution algérienne », explique maître Benissad.
« Comment des droits fondamentaux peuvent-ils se transformer en délits ? », s’interroge-t-il.
La LADDH s’inquiète d’ailleurs des graves dérives et autres répressions enregistrées ces derniers mois, tout comme de nombreuses autres associations, réseaux et ONG internationales.
Et même les pays membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ont soulevé, au début du mois de juin, leurs préoccupations quant aux violations des libertés individuelles et collectives dans le pays.

Et qu’ils soient syndicalistes, membres d’un réseau pour la défense des libertés ou encore simples citoyens soucieux d’exprimer leurs opinions librement, les temps sont durs pour la liberté d’expression en Algérie. « Pendant que Medelci jure à Genève, devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, que l’Algérie est terre d’ouverture et de tolérance, la chasse aux militants bat son plein », déplore Yacine Zaid, syndicaliste, qui comparaît « pour la 36e fois devant un juge pour motif de militantisme ».
Avis partagé par la LADDH. « Il y a un discours officiel qui est somme toute virtuel. Et il y a la réalité, où il n’y a plus de justice, mais des justiciers qui instrumentalisent les lois et le système judiciaire. Raison pour laquelle l’heure est au rassemblement et aux luttes », insiste maître Benissad.-

G.L.


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