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BEN LADEN : ON NOUS PREND VRAIMENT POUR DES BILLES !

lundi 9 mai 2011

Ah, le voilà le matos : à peine le leader du terrorisme mondial refroidi, selon la théorie officielle, voilà qu’on nous balance ce qu’on a saisi chez lui.
On s’attend à une copie d’écran de son ordinateur révélant sa "base de données" (la véritable signification du mot Al-Qaida) contenant les noms et les contacts téléphoniques de ses membres, ou des preuves de ses achats d’explosifs ou d’armes... on se retrouve avec cinq vidéos de style amateur, montrant des chutes de studio de ce qui a déjà été diffusé en 2008, juste avant l’élection présidentielle, et qui reprenait déjà un matériel de 2004, la seule différence étant un Ben Laden ayant la barbe teinte.
Bref, d’anciens documents, déjà démontés par la critique, auquel on a ajouté un vieillard pris de dos, portant bonnet de ski (qu’est-ce que je vous avais dit !) regardant sur un poste de TV minable (dans une maison à 1 million de dollars ?) ses propres exploits de 2002 diffusés sur une chaîne américaine (qu’il captait donc par antenne satellite).
Or, une fois encore, les diffuseurs de ces inepties nous prennent pour des billes, car ces fameux documents sont entachés de fautes grossières, qui nuisent à leur crédibilité.
Ces montages ridicules ne prouvent en rien qu’il s’agit de Ben Laden en personne, et démontrent encore moins que cela ait pu être tourné dans sa villa pakistanaise.
Bref, on nous prend une nouvelle fois pour des cons, car plusieurs détails ruinent tous ces documents pour gogos.


Les finauds qui ont réalisé ses fakes ont oublié une chose fondamentale, pourtant marquée dans toutes les biographies officielles, mêmes celle du FBI sur son avis de recherche : il était "left handed", à savoir que Ben Laden était gaucher. Au comble de la crétinerie, le site actuel du FBI, qui vient d’être mis à jour en annonçant le mot "deceased" (décédé !), le précise encore comme signe de reconnaissance : "Ben Laden est gaucher et marche avec une canne". Ç’est resté marqué noir sur blanc, comme le montre cette copie d’écran ci-contre.


Ou ça devient de l’ordre du gag, c’est qu’en 2002, Ben Laden était toujours gaucher, et quand il montrait quelque chose du doigt, c’était.... encore du doigt gauche, comme ici dans une vidéo d’As-Sahab, supposé être "son" studio de production vidéo. Visible ici à 1’43 du début de la vidéo. Dans n’importe quel document d’archive où on avait pu le voir tirer à la Kalachnikov, c’était bien encore un gaucher qui la manipulait (plutôt mal, d’ailleurs !). Quand il devait signifier quelque chose, c’était de la main gauche. Quand il allait à cheval, les rênes étaient tenus de la main gauche. Toujours de la main gauche.

Sur toutes les photos qui le montrent hâve, fatigué et en mauvaise santé, toutes datées de début 2002, et filmées on a pu le constater déjà aux alentours de la maison qui a été investie (le décor de pierres est bien celui des pentes autour d’Abbottabad), notre homme montre, sermonne, menace, indique.... de la main gauche. Bref, avant 2002, il était bien gaucher.

Or, que constate-t-on sur ces "fameuses" vidéos, dont celle visible ici ? Que Ben Laden, quand il lit ses feuillets, tourne ses pages avec sa main droite, ou lève le bras de la main droite pour montrer ou menacer : c’est flagrant et c’est indéniable : notre fameux gaucher, en 2004, revu 2008 et estampillé aujourd’hui 2010 a bien changé : il a grossi, arbore un nouveau couvre chef et une bien meilleure mine.. et n’est plus gaucher, mais droitier ! Edifiante démonstration !

Mieux encore : dans une véritable nouvelle vidéo, jamais vue auparavant, on nous présente cette fois un Ben Laden bien vieilli, au nez devenu fort busqué (?) emmitouflé dans une couverture et portant bonnet de ski : visiblement, sa villa a 1 million de dollars est démunie de chauffage l’hiver.. Mais ce ne sont pas les radiateurs absents qui nous turlupinent. Non, outre le modèle dépassé de téléviseur, et une propension surréaliste à regarder en 2010 des événements de 2002, c’est sa télécommande qui nous chiffonne. Ou plutôt sa façon d’être tenue : de la main droite... encore une fois !
On recherchait donc depuis 10 ans un gaucher qui l’année précédente de son arrestation manipulait sa télécommande de télé de la main droite ? C’est aberrant ! On comprend, remarquez, pourquoi ne l’avait-on jamais découvert... on cherchait un gaucher devenu droitier !


Pour en finir avec les vidéos, à noter le ridicule enrobage que certaines ont subi.
On l’a dit, la plupart du matériel montré date de la vidéo de 2008, elle-même un montage à partir de celle de 2004.
Celle "obtenue" (ou fabriquée) par Rita Katz et que Bush aurait "subtilisée" avant même qu’elle ne la diffuse.

Dans la vidéo de 2008, celle de la barbe noire, des observateurs avaient noté plusieurs choses. Le fait que les séquences ressemblaient comme deux gouttes d’eau à celles de 2004... et surtout que les éléments parlant de l’actualité, n’avaient été rajoutés que par le son, au moment ou la vidéo... se figeait.
En somme, la vidéo "barbe noire" de 2008 n’était qu’une vidéo de 2004 "doctored", comme on dit là bas, enfin diffusée en 2004, pour un contenu enregistré bien avant.


Or, depuis hier, les "bons docteurs" de SITE Group ou d’IntelCenter, qui se penchent depuis le début sur le cas Ben Laden, on "mis à jour" ces chutes évidentes de studio de 2002 en y ajoutant tout simplement au début et à la fin un générique sur lequel est marqué "1431".
A ceux qui auraient raté les cours d’histoire de 5eme, il faut savoir que c’est une date, en effet : c’est 2010 dans le calendrier musulman où nous sommes aujourd’hui en 1432.


Le procédé est particulièrement grossier, et démontre ce qu’on savait déjà : c’est bien la CIA qui assurait la post-production des vidéos de Ben Laden, une production qui s’est vite tarie à la mort en 2002 de son acteur principal.

Heureusement, le Vocoder allait pallier dans les années suivantes au manque d’images...
Et que pensez, il est vrai aussi, en ce cas, de la lamentable tentative officielle du FBI de vieillir artificiellement le visage de Ben Laden ?
Confronté à ce qu’on continue à nous montrer aujourd’hui comme "vrai", n’y a-t-il pas là la preuve sa plus complète incompétence à retrouver quelqu’un et de sa compétence certaine à le faire chercher ailleurs ???

Le comble de l’imbécilité revenant à celui-là : "Ces nouvelles images sont des exemples éclatants de la manière dont les progrès de la science et la technologie peuvent être utilisés pour aider à trouver et traduire en justice les personnes recherchées", a déclaré Louis E. Grever, la tête de la science et de la technologie au FBI." Après ça, rideau ! N’étaient pas près de le retrouver, là !


Mais il n’y a pas que la télécommande du présenté comme Ben Laden (de dos !) comme problème. L’un des moins apparents, mais qui a échappé à la sagacité de la plupart des décrypteurs d’images, est l’incroyable installation électrique de la villa attaquée. Pour expliquer cette autre découverte, il faut tout d’abord revenir sur quelques normes électriques, que les voyageurs invétérés connaissent bien. Prenons tout d’abord nos propres prises électriques françaises, qui fonctionnent sur du 220-230 volts en 50 ampères. Les embouts en sont connus, de même que les prises murales et les rallonges.
En protégé par prise de terre ou en câble électrique à deux broches seulement, c’est reconnaissable de loin, difficile de se tromper avec les prises électriques courantes dans d’autres pays.

Les voyageurs le savent, qui embarquent des changeurs de prises, justement, avec eux.
Des "kits" universels d’adaptation pour prévoir à toute éventualité de norme différente sont vendus un peu partout. Un site spécialisé dans le voyage en recense plusieurs sortes dans le monde "si nous faisons un tour du monde des prises électriques existantes, nous pouvons en découvrir 13 types. Ces prises sont classées suivant un ordre alphabétique allant de A à M. La première spécificité se trouve au niveau des fiches. Celles-ci peuvent se décliner en plusieurs modèles : les fiches plates des types (A, B , H, I), les fiches rondes des modèles (C, D, E, J, L), les fiches carrées du type G ainsi que les fiches rectangulaires du modèle K.
Outre la forme des fiches, les prises se différencient également par la présence d’une fiche de terre ou non".


Schématiquement, en Europe, on a donc ça comme prises mâles :


Or au Pakistan, si le courant est aux mêmes normes ou presque qu’en France (230 volts et 50 ampères), les prises de courant ne sont pas les mêmes pour tout : les trois broches des prises mâles forment un triangle, et le dessus de la prise est plat .


C’est une copie directe du système anglo-saxon, qui possède lui deux sortes de prises avec broches rondes ou broches plates :


Au Pakistan, la prise la plus répandue est donc bien la dite "Type D", et accessoirement on trouve aussi la type C, la prise plate européenne. Comme le confirme unmagasin spécialisé pakistanais ici-même.

C’est donc soit la prise connue ici en France, celle des radios-réveils, disons, là où il ne faut pas de prise de terre, soit la grosse prise plate à trois broches positionnées en triangle, mais jamais la prise à deux broches avec celle de la terre sur la prise femelle, commune par exemple à tous les ordinateurs... européens.

Or, qu’à-t-on pu apercevoir dans ce qui nous est présenté comme la fameuse villa ? Un système électrique qui n’a pas grand chose de pakistanais !

Ça commence tout d’abord avec la déjà fameuse vidéo du papy Laden en train de se les geler l’hiver dans sa villa à 1 million de dollars.

Sur le mur, ou au sol, traînent des prises multiples, à croire qu’aucun électricien digne de ce nom n’a installé cette fameuse villa présentée dès le début comme sinon luxueuse, du moins "ayant tout le confort".
Electriquement, c’est un désastre en tout cas : pour regarder sa télé sur chaîne satellite, l’homme riche à milliards aurait utilisé de banales rallonges "Made in china" à trois francs et six sous ? C’est ce qu’on tente de nous vendre, en tout cas.


Et que ce soit sur le mur ou au sol, dans un inextricable mélange de fils, ces deux fameuses rampes à deux types de prises, à deux broches sans prise de terre et à trois broches sont des rallonges dans lesquelles entrent des broches de prises... européennes et non "pakistanaises" !!!

Que ce soit la télévision, le décodeur satellite ou je ne sais quel appareil électrique encore de branché sur les deux rallonges visibles, tous utilisent une prise sans terre européenne de ce type ! Une "european flat plug"... Ok, cette prise est aussi répandue au Pakistan, me direz-vous, oui, mais ce n’est pas la seule vue...


Car une autre impression apparaît avec la découverte du même type de prise typiquement européenne cette fois dans la mare de sang qu’à répandu un des cadavres, celui d’un des deux frères Khan présents sur place. A côté de l’épaule gauche de l’individu, on peut facilement distinguer une prise VGA d’ordinateur bleue, aisément reconnaissable, et juste à côté une prise europénne mâle à deux broches mais à prise de terre à broche saillante sur prise femelle, une prise encore une fois sans le dessus plat caractéristique des prises pakistanaises courantes. Bref, chez le supposé Ben Laden, une bonne partie de l’équipement électrique est aux normes... européennes !
Pourquoi donc cette incongruité manifeste ?

Et tout cela sans même parler de sa parabole de taille respectable, qui n’aurait pas servi à faire de l’internet ni de la téléphonie, alors que le fameux "courrier" avait été "logé" grâce à un coup de téléphone... reçu par cette même parabole !!!
Sa dimension respectable, entrevue déjà lors d’un épisode précédent, sidère un peu : comment une surveillance satellitaire de la région, réputée berceau de terroristes, a-t-elle pu échapper à la quête au Ben Laden ?


Mais l’électricité bizarroïde n’est rien encore face aux bidouillages d’infos auxquels on assiste déjà.

Dans les tortueuses explications données par l’administration d’Obama sur les fameux "courriers", une chose est restée en suspend. Selon les dires de l’équipe de Navy Seals, capables d’oublier sur place des moitiés entières d’hélicoptères secrets, un de ces deux courriers a été tué, et son nom cité. Parmi les cadavres visibles dans la villa ; on a pu voir en en effet,, raides morts, les deux frères Khan, Arshad et Tareq, qui auraient été ceux qui "étaient les propriétaires de la maison" (que Ben Laden n’avait donc donc pas achetée !) et notre fameux courrier : Abou Ahmed Al Kuwaiti.

On possède aujourd’hui la photo de son cadavre, baignant dans son sang (ils tirent avec des balles pour éléphants, les Navy Seals, à voir les mares d’hémoglobine derrière chaque cadavre ?), à défaut de celle de sa "Suzuki blanche (vue) près de Peshawar".

Mais le hic, c’est qu’elle ne correspond pas vraiment à celle que l’on trouvait partout jusqu’ici, y compris dans le Wikipedia. Une photo qui, étrangement, a été promptement supprimée par on ne sait qui (aux fins limiers de l’encyclo de me le dire, qu’ils fouinent les caches !), pour des raisons que l’on suppose. L’homme qui gît par terre n’est pas celui dont on parlait jusqu’ici officiellement, ou dont on exhibait jusqu’ici la photo !
Ne cherchez déjà plus, les photos du "courrier" disparaissent aussi vite désormais que le corps de Ben Laden ! Pour les deux autres cadavres c’est plus simple : le "fils" a été emmené par l’ISI, et le père, en hélicoptère, direction l’Océan Indien comme on sait.... ni vu, ni connu. Ou trop connu, comme vous préférez.

Or il n’y a pas que ces phénomènes de troublant, comme l’a très bien vu le blog Rimbus. Le 3 octobre 2008, alors que Barrack Obama n’est pas encore élu (il le sera effectivement le 4 novembre) une journaliste d’ABC, invitée de la chaîne HBO, annonce à la cantonade, au milieu de la conversation que "Ben Laden vivait dans une confortable villa au Pakistan", sans que cela ne déclenche autre chose que des rires du comédien bien crétin Gary Shandling (d’Iron Man 2, c’est vous dire son niveau) et de l’organisateur du talk-show, Bill Maher, dépassé par ce qu’il vient d’entendre.

Or cette journaliste n’est pas n’importe qui : c’est elle qui avait fait le premier long reportage télévisé sur la traque de Ben Laden, où, étrangement, elle était tombée sur notre islamiste femelle belge bien connue, à laquelle elle avait consacré de longues minutes.

Fort étrange, ce contact avec l’ex-femme de celui qui avait tué Massoud, Dahmane Abd al-Sattarn, un contact établi en Suisse !

Or cette journaliste n’est pas n’importe qui, c’est l’une des plus payées au monde et par exemple celle qu’on a dépêché récemment pour interviewerKadhafi.

Mais Christiane Amanpour est aussi la femme de James Rubin qui a été le porte-parole du Département d’État américain, très lié également à Hillary Clinton : visiblement, elle semblait tenir ses informations de source sûre.
Mais au delà de ce qu’elle a pu lâcher ce soir là dans une belle indifférence, c’est la date à laquelle elle l’a fait qui importe le plus : l’administration de G.W.Bush savait donc déjà, avant même qu’Obama n’arrive au pouvoir, où se cachait réellement le présumé Ben Laden, venait de nous dire discrètement Amanpour, ou celui qu’on nous présente comme tel aujourd’hui.
Une indiscrétion signée Amanpour, qui avait retrouvé la "fameuse" Malika El Aroud, l alias Oum Obeyda, la "veuve noire" celle qui poussait tant les gamins au djihad sur son site soupçonnée depuis toujours d’être manipulée par la CIA !
Lorsqu’elle recevait les jounrnalistes, El Aroud enfilait son niqab que pour la photo, comme un uniforme : dans son salon", écrit le New-York Times" Mme El Aroud, une belge âgée de 48 ans, arbore l’allure ordinaire de l’âge mûr : Un T-shirt et des pantalons noir et des cheveux bruns bouclés. Le seul ornement est une paire de pantoufles bleu-électrique avec dessus un monogramme avec les lettres "SEXY".

Mais Amanpour, en dehors des pantoufles de la fêlée, avait aussi pointée du doigt dans son émission de CNN, "In the Footsteps of bin Laden," diffusée en août 2007 d’autres liens avec la CIA,
en retrouvant également Daniel Coleman, un ancien du FBI, qui s’était occupé du cas de l’ambassade de Nairobi,
décrivant un intermédiaire ayant surveillé en photos l’ambassade, des photos remises en main propres et lues par Ben Laden...
et décrivant aussi le rôle fondamental effectué dans ces attentats parAli Mohammed, ce personnage la fois sergent dans l’U.S. Army, à Fort Bragg, en Caroline du Nord et à la fois entraîneur à la Tarnak Farm des gardes du corps les plus proches de Ben Laden !
Amanpour devait être au courant, à un stade ou à un autre, de l’implication de la CIA depuis le début dans cette histoire de Ben Laden.
Elle décrivait aussi le rôle joué par Gary Berntsen, qui dirigeait un groupe de mercenaires commandités par la CIA, qui, déjà, parlait lui aussi du refuge pakistanais du leader d’Al-Qaida : "c’est certain qu’il est au Pakistan", avait conclu Bernsten, dans le documentaire, qui date, je vous le rappelle de 2006... un an après que Ben Laden n’aurait pris possession de la villa, selon ce qu’on a voulu nous faire comprendre : ces gens-là l’ont toujours su, où il créchait. Plusieurs personnes savaient.

Dès août 2006, elle avait déjà fait les 3/4 du chemin pour savoir qui il était et qui tirait ses ficelles. Mais à la fin de son documentaire, elle nous avait ressorti le brouet propagandiste classique, passant rapidement sur l’appartenance d’ Ali Mohammed à l’armée américaine et à la CIA. Hier, interviewée à l’annonce de la mort de Ben Laden, elle ressortait le même brouet, parlant de "la tête du serpent qu’on venait de couper"... son mari, sur Bloomberg, ressortant la même soupe froide.

Et saluant l’arrivée du "printemps arabe" comme étant le principal fossoyeur d’Al-Qaida.
Ajoutant une couche au passage sur le Pakistan, rendu responsable d’avoir clairement protégé Ben Laden. Elle savait, et lui aussi, mais la politique d’abord...


En 1997 pourtant, les américains avaient tenté une intervention musclée au Pakistan.
_ L’historique de l’intervention remontant à 1993, date à laquelle un pakistanais, Mir Aimal Kansi, avait ouvert le feu sur le quartier général de Langley aux Etats-Unis, tuant deux gardes et en blessant trois.
Sa traque allait prendre quatre années et conduire les hommes de la CIA à Islamabad, déjà.
Pour leur enquête, note le site qui rappelle l’opération, la CIA avait recruté "des hommes des régions tribales qui avaient déjà travaillé avec eux lors du conflit contre l’URSS"... tiens tiens, voilà que l’on rappelle que la CIA y était depuis plus de 20 ans dans la région ! Apportant aux "recrutés", "4x4 Toyota, motos, moyens de communication cryptés et armes..." Ce sont ces hommes qui "logeront" Kansi, comme aurait été "logé" Ben Laden, la CIA débarquant par avion cette fois sur une "piste aérienne clandestine" près d’Islamabad : voilà qui rappelle les C-130 bourrés de drogue de la Mena ! Clinton signant le décret autorisant la "capture" de Kansi par les Forces Spéciales, comme Obama celle de Ben Laden, 17 ans avant.
Mais l’opération ratera, et Kansi ne sera fait prisonnier qu’en 1997 à Karachi même.
Son procès expéditif le verra condamné à mort en 1998 et exécuté par injection le 4 novembre 2002 en Virginie. L’opération des Navys Seals de l’époque avait raté, mais le résultat final avait été le même !


La région où se serait terré Ben Laden, déjà, en 1993, possédait donc des aires d’atterrissage clandestine, nous fait découvrir le cas Kansi. Et avait déjà des "correspondants" US sur place, fournis par la CIA.
On s’en doutait, le jet personnel de Ben Laden, piloté par Essam Al-Ridi ayant souvent fait le trajet aux environs de Lahore.
A bord, les Stingers que les américains avaient donné aux Mudjahidines, et qu’ils rachetaient à prix d’or !

Une employée de la CIA allait elle aussi tomber sur la même découverte en Afghanistan, d’où partait le pavot pour rejoindre le Pakistan. Je vous ai déjà conté son histoire incroyable : elle aussi avait trouvé où se cachait Ben Laden, avant qu’il ne rejoigne Tora Bora, et avait surtout découvert quelle était alors son activité principale, qui avait fort peu à voir avec le terrorisme. "Bref, Julie Sirrs, en 1997, avait mis le nez où il ne fallait surtout pas le mettre" vous avais-je raconté.
"Elle avait découvert que les avions d’Ariana n’étaient que des couvertures impliquant un vaste trafic de drogue en Afghanistan, mêlant cocaïne colombienne et opium afghan, où Ben Laden avait un rôle majeur… et la CIA également.
On comprenait clairement les réticences de ses services a l’envoyer voir là-bas ce qui s’y passait.

Tout aussi grave encore : lors de sa rencontre avec Massoud, celui-ci lui avait fait des confidences. Il ne sentait pas assez soutenu par les Américains, qui, selon lui, avaient déjà choisi un autre camp : celui des talibans.
Et la raison qu’il lui a donnée est très claire : selon lui c’est le pétrolier Unocal qui bloquait tout, car il avait déjà résolu de s’appuyer sur les talibans pour permettre la construction d’un pipeline trans-afghan, les Américains ayant alors défini que le régime des talibans était plus "stable".
Elle affirmait alors, "que Massoud lui avait dit qu’il avait la preuve qu’Unocal avait fourni des fonds qui ont contribué à ce que les talibans prennent Kaboul.
"Elle déclarait aussi : "L’État et les Ministères ne voulaient pas avoir quelque chose à voir avec la résistance afghane, ou même, politiquement, ne révéleraient pas qu’ils tablaient sur une option plus viable avec les talibans.
" Elle reviendra aussi avec la certitude que Massoud, qui avait tout compris, se ferait tôt ou tard assassiner.
Têtue, elle retournera en octobre 1998, par un avion d’ Ouzbekistan Airways cette fois".
Elle n’avait jamais été écoutée, et au contraire on avait même tenté de briser sa carrière en l"accusant... d’espionnage !

Beaucoup de gens savaient donc ce que faisait Ben Laden avant 2002 et ce qu’avait sans doute poursuivi son successeur. Aujourd’hui, on commence à en avoir (enfin) une petite idée.
Il a toujours été lié de près à la CIA, qui a toujours fonctionné avec le commerce de la drogue.
La Mena grillée, Bill Clinton avait recentré les affaires douteuses ailleurs. Direction l’Afghanistan et le Pakistan. Ce à quoi vient de mettre fin Barrack Obama est en définitive une très vieille histoire, commencée il y a bien longtemps, et qui a mêlé beaucoup de gens.

Dans les semaines qui ont précédé l’annonce de la mort de Ben Laden, un pilote russe, Constantin Yarushenko travaillant pour Viktor Bout, a avoué avoir fait plusieurs fois le trajet Amérique du Sud-Afrique chargé à ras bord de cocaïne dans des avions de transport qui étaient vus quelques mois auparavant en Allemagne ou aux Emirats à Sharjah, ou encore en Azebaïdjan.
Bouclant ainsi la boucle.

Lors de la campagne électorale d’Al Gore, Farhad Azima, de "HeavyLift international", l’expatrié iranien (partisan du Shah), ami de Zbigniew Brzezinski et de James Baker III, avait fait don au parti démocrate d’ un million de dollars.
Il louait régulièrement ses avions à Viktor Bout.

L’autre partie de l’entreprise, Johnsons Air, effectuant les vols pour la CIA, via Ras Al Khaimah.
L’argent transitant par l’Indian Springs Bank de Kansas City, au Kansas. Liée à Anthony Russo, un des membres de la mafia locale.
La même banque qui finançait Global International Air, le réseau créé par Oliver North...

Alors vous comprendrez que les "preuves" montrées à ce jour par les USA de la capture de Ben Laden me paraissent plus que légères...


PS : si vous allez sur Google Earth, c’est déjà plié : la villa du supposé Ben Laden a déjà été sévèrement retouchée... des graphismes 3D ont été superposés. Et la fameuse antenne-coupole elle aussi redessinée... le soft indique royalement "date des images satellite" : 9 mai 2010 (même un 8 mai !)… ; mais ne précise pas la date des retouches.

Le potager est redevenu... nickel : aucun hélicoptère n’est tombé là-dedans, c’est une évidence, bien sûr... pourquoi a-t-on ainsi déjà tout remanié ???

L’emprise est telle que Google est soumis aux ordres gouvernementaux ?
C’est cela, la liberté d’informer ?
Là, visiblement, on déforme !

La mine de fakes à images est ici, à commander sur DVD !

Si vous en avez le courage, vous trouverez sans doute les extraits des documents exclusifs que les Navy Seals diront avoir découvert dans les ordinateurs de Ben Laden...
http://www.intelcenter.com/


Voir en ligne : http://www.agoravox.fr/tribune-libr...