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9 NOVEMBRE - 3 DÉCEMBRE 2013 - PARIS, BANLIEUE, PROVINCE : LE MAGHREB DES FILMS - RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES

samedi 23 novembre 2013


LE MAGHREB DES FILMS 2013 : PRÉSENTATION


20 au 25 NOVEMBRE : LE MAGHREB DES FILMS 2013 À L’INSTITUT DU MONDE ARABE À PARIS ;


27 NOVEMBRE au 2 DÉCEMBRE : LE MAGHREB DES FILMS 2013 AU CINÉMA LA CLEF


LE MAGHREB DES FILMS 2013 À PARIS - AUTRES LIEUX

  • Samedi 9 novembre, séance de « projection-Master class » : Un réalisateur face à l’histoire : Malek Bensmaïl et l’Algérie - BDIC, Maghreb des Films et Ateliers Varan ;
  • Mardi 12 novembre, projection de “Les Jours d’avant” de Karim Moussaoui, au cinéma Quai de Seine dans le cadre d’une rencontre organisée par la “revue Bref” ;

Le Maghreb des films 2013 : présentation

Transgressions

1° Sous le signe de « La Marche » … / …
« Rengainez, on arrive ! », clamait la Marche qui répondait aux violences policières et aux nombreux crimes racistes qui avaient marqué le début des années 80.

Qui se souvient de la « Marche des Beurs », de cette improbable poignée de marcheurs « pour l’égalité et contre le racisme », partis sur les routes de France, en octobre 83, dans l’anonymat… … …

2° Sous le signe du Maroc … / …
Grâce à un effort volontariste de production, le Royaume chérifien s’est doté d’une cinématographie vivante, active et inventive (122 courts et 23 longs métrages en 2012), désormais l’une des toutes premières du continent africain, aux côtés de l’Afrique du Sud et de l’Egypte.
Ce qui caractérise le cinéma marocain d’aujourd’hui, c’est d’abord l’ancrage profond de ses films dans la société contemporaine, quel qu’en soit le genre : polar urbain (« Zéro »), drame (« Malak »), comédie « à l’italienne » (« Hors zone »), documentaire (« Dance of outlaws »), parabole politique (« C’est eux les chiens »), pour n’en citer que quelques-uns.
Loin des clichés « ethnicistes », autant que des discours ou des « messages éclairés », ces œuvres témoignent de l’entrée des cinéastes marocains dans une nouvelle modernité.

Reste, certes, à confirmer et à amplifier cette évolution, par un accroissement sensible du nombre de films de qualité et de valeur internationale… Le cinéma marocain a désormais un autre rôle à jouer. Il le jouera et il le joue déjà, sans complexe, ni retenue. Nabil et Hicham Ayouch, Nour Eddine Lakhmari, HichamLasri, Mohamed El Aboudi en sont quelques-uns des symboles.

3° Sous d’autres signes
Pour la deuxième année consécutive, nous ferons l’état des lieux de ce nouveau cinéma algérien indépendant, apparu depuis quelques années, et se réalisant entièrement, hors des canaux traditionnels et des institutions. Cela, en présence des principaux « coupables » de cette audacieuse et peu confortable transgression (le 2 décembre à LA CLEF).

Sujet émergent dans les médias d’outre Méditerranée, le corps (le corps-sexe, le corps-sportif, le corps-danseur…) sera interrogé à travers quelques films qui osent aborder ce qui est souvent encore tabou, dans l’approche de l’objet-corps : le plaisir et l’épanouissement personnel, le dépassement de soi même, l’expression artistique, l’émancipation sociale…

Autre thème sensible, s’il en est, très simplement résumé dans le titre de la mini-série que nous vous proposons : « Juifs et Musulmans, si loin, si proches », réalisé par Karim Miské (nous avions déjà présenté son « Musulmans de France »), et dont la projection sera, bien entendu, suivi d’un débat (le 30 novembre à LA CLEF).

Quelques auteurs feront l’objet d’une attention particulière : Malek Bensmaïl qui donnera une « master classe », après la projection de son film « Aliénations » (le 9 novembre aux Ateliers VARAN), Walid Tayaa, (le 23 novembre à l’IMA), Amine Sidi-Boumédiène (le 2 décembre à LA CLEF), tous deux figures montantes des nouveaux cinémas, tunisien et algérien.

Cette édition 2013 sera donc riche d’une petite vingtaine de longs métrages inédits dont nombre d’avant-premières de films devant sortir en salles prochainement (« Les Terrasses », « Zéro », « Fidaï », « C’est eux les chiens », « La Marche »… tous à l’IMA), …

… / … des « extraits » de notre édition 2013 se promèneront, durant plusieurs semaines, jusqu’en 2014, de Lille à Perpignan et d’Argenteuil à Besançon…

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du mercredi 20 au lundi 25 NOVEMBRE
LE MAGHREB DES FILMS 2013
À L’INSTITUT DU MONDE ARABE À PARIS


Mercredi 20 novembre, à 20h

  • “Les Terrasses” de Merzak Allouache (Algérie - 2013 - 94’)
    Un homme est tourmenté par la signature d’un mystérieux document. Une petite fille tente d’avoir une relation "normale" dans sa famille rigide avec son oncle qui est enfermée dans une cage pour une raison inconnue. Le propriétaire d’un immeuble disparaît du jour au lendemain après avoir voulu vainement expulser un locataire indélicat. Un groupe de jeunes s’entraînent pour leur chorégraphie jusqu’au jour où ils sont témoin d’une tragédie... Le point commun entre ces 5 histoires ? Elles se déroulent sur les terrasses d’un immeuble à Bab el Oued.

“Les Terrasses” a fait partie de la sélection officielle de la Mostra de Venise et a reçu au festival d’Abou Dhabi le grand prix du film arabe, ainsi que le prix de la critique internationale.

Présentation du film par Mouloud Mimoun en présence de Merzak Allouache et de Amel Kateb, actrice (sous réserve).


Jeudi 21 novembre, à 20h

  • “Etiquettes” de Inès Jerray (Tunisie - 2011 - 3’)
    Des étiquettes employées comme photogrammes racontent en dessin animé la fiction d’une fillette enfermée dans le vide. Des figures se transforment alors librement sur fond d’un paysage réel et évanescent.

Présentation du film par Mouloud Mimoun en présence de Inès Jerray

  • “Margelle” de Omar Mouldouira (Maroc - 2012 - 29’)
    À Boujaâd, bourgade marocaine ancestrale où mythes et légendes vont bon train, Karim, sept ans et fils unique de parents modestes, se débat avec ses peurs d’enfant et son désir pressant d’être un homme...

Présentation du film par Mouloud Mimoun en présence de Omar Mouldouira

  • “Zakaria” de Leyla Bouzid (Tunisie - 2012 - 27’)
    Zak est algérien, sa femme, est française. Ils vivent en France depuis 20 ans. Ils ont deux enfants dont Sarah, 16 ans, en pleine crise d’adolescente. La famille est soudée, et à l’annonce de la mort du père de Zak, ils décident d’aller tous en Algérie … sauf Sarah… Zak explose….

Présentation du film par Mouloud Mimoun en présence de Leyla Bouzid.

  • “Les Jours d’avant” de Karim Moussaoui (Algérie - 2013 - 43’)
    Aujourd’hui adultes, Djaber et Yamina livrent successivement quelques souvenirs de leur adolescence.Les Jours d’avant
    Dans une cité du sud d’Alger, au milieu des années 90, seul l’ennui semble règner. Djaber et Yamina sont voisins mais ne se connaissent pas. 
Pour l’un comme pour l’autre, il est si difficile de se rencontrer entre filles et garçons qu’ils ont presque cessé d’y rêver.
 Mais en quelques jours, ce qui n’était jusque là qu’une violence sourde et lointaine éclate devant eux, marquant leurs vies à jamais.

Présentation du film par Mouloud Mimoun en présence de Karim Moussaoui.


Vendredi 22 novembre à 19h

  • “Fautes volontaires” de Abdelillah Zirat (Maroc - 2012 - 15’)
    Un professeur de Lycée, lance un débat à propos de l’utilisation du langage du Tchat et du Sms sur une rédaction d’un des élèves. Le professeur est étonné par la réaction de ses camarades à ce sujet...

  • “Dance of outlaws” de Mohamed El Aboudi (Maroc Finlande - 2012 - 85")
    Une force évidente du film. Documentaire brut et brutal.
    Chassée de chez elle à 14 ans parce qu’elle a été violée, Hind danse dans des mariages et se prostitue. Hind n’a pas d’existence officielle. Elle n’arrive pas à remettre la main sur son certificat de naissance et ne peut donc prétendre à aucun papier d’identité. Elle rêve pourtant d’un avenir meilleur : épouser son petit ami, retrouver la garde de ses enfants qu’elle a dû abandonner, trouver un travail et un vrai toit.

Vendredi 22 novembre à 21h

  • “Tarzan, Don Quichotte et nous” de Hassen Farhani (Algérie France - 2013 - 18’)
    Une ballade dans le quartier de Cervantès à Alger. À la recherche des personnages et des histoires qui y sont nés. Un court métrage fantaisiste à mi-chemin entre comédie cinéphile et légendes urbaines.

  • “Fidaï” de Damien Ounouri (Algérie - 2012 - 90’)
    Un document unique
    Mohamed El Hadi Benadouda, un ancien vétéran de la guerre d’indépendance algérienne parle de ses années de combat au sein du FLN (Front de Libération National). Il était un tueur, c’est le grand-oncle du réalisateur (l’oncle de son père, d’origine algérienne).

Présentation du film par Mouloud Mimoun en présence de Damien Ounouri.


Samedi 23 novembre à 19h

Coup de chapeau à Walid Tayaa

  • “Boulitik” de Walid Tayaa (Tunisie - 2012 - 25’)
    Trois petites histoires se croisent et se résonnent dans l’ambiance générale des actualités mondiales…
  • “Journal d’un citoyen tunisien” de Walid Tayaa (Tunisie - 2012 - 24’)
    Journal personnel d’un jeune réalisateur tunisien, regards croisés sur la Tunisie d’antan et celle d’aujourd’hui. Un voyage à travers l’enfance, les parents, la jeunesse, la politique et le cinéma…

  • “Dorra Bouzid, une Tunisienne, un combat” de Walid Tayaa (Tunisie - 2012 - 52’)
    Ni amazone ni suffragette, Dorra Bouzid est d’abord une Tunisienne de son temps.
    Walid Tayaa, cinéaste de la génération qui s’est libérée de la dictature, a tourné l’œil de sa caméra vers la militante, témoin et actrice du passage de la colonisation à l’indépendance.
    Résultat, les 54 minutes consacrées à un parcours aussi riche que singulier prennent valeur de symbole au moment où les droits et les acquis des Tunisiennes sont fragilisés.

Présentation des 3 films par Mouloud Mimoun en présence de Walid Tayaa et de Dorra Bouzid.


Samedi 23 novembre à 21h

  • “Entropya” de Yassine Marco (Maroc - 2012 - 24’)
    Un homme, une femme. Un plan séquence.
    Après vingt ans d’histoire commune, un couple règle ses comptes le jour de son anniversaire de mariage. Un film à l’ambiance intemporelle où jeu de miroir et illusion d’optique se succèdent et où l’entropie finale laisse présager mille et une chutes...

Présentation du film par Mouloud Mimoun en présence de Yacine Marco

  • “C’est eux les chiens” de Hicham Lasri (Maroc - 2013 - 85’)
    L’histoire de Majhoul, emprisonné en 1981 pendant les émeutes du pain au Maroc, qui ressort 30 ans plus tard, en plein printemps arabe. Une équipe de télévision publique qui réalise un reportage sur les mouvements sociaux au Maroc décide de le suivre dans la recherche de son passé.

Présenté à l’ACID à Cannes le 19 mai 2013.
Présentation du film par Mouloud Mimoun en présence de Hicham Lasri


Dimanche 24 novembre à 15h

  • “Un jour la vie” de Amine Oulmakki (Maroc - 2012 - 8’)
    La naissance d’un bébé marque le début de la vie d’une personne. L’enfance, l’adolescence et l’âge adulte sont représentés à travers un personnage hanté par la fatalité de la mort. La vie, déclin et ascension à la fois, se retrouve embarquée dans le cycle de l’éternel retour...

Présentation du film par Mouloud Mimoun en présence de Amine Oulmakki (sous réserve).

  • “La vieille jeune Fille” (El Bayra) de Mohamed Abderrahmane Tazi (Maroc - 2013 - 87’)
    Pour honorer le testament de son frère décédé et faire valoir ses droits de tutelle, Mokhtar, un adel (notaire traditionnel) sexagénaire, célibataire, misogyne et héritier avec les autres, est déterminé, selon les dernières volontés du défunt, à trouver coûte que coûte un mari à sa nièce Marzaka, hôtesse de l’air frisant la trentaine, afin de la faire échapper au vil destin de « Bayra » (vieille fille) ...

Présentation du film par Mouloud Mimoun en présence de Mohamed Abderrahmane Tazi.


Dimanche 24 novembre à 17h

  • “Le Cible” de Munir Abbar (Maroc - 2012 - 18’)
    Tarik un jeune berbère du sud du Maroc, débarque un jour à Tanger, où il veut tenter sa chance, soit en trouvant un travail bien payé, soit en trouvant l’occasion de passer de l’autre côté du Détroit...

  • “Zéro” de Nour-Eddine Lakhmari (2012 - Maroc - 111’) Un "polar" à la Scorcese dans les rues de Casablanca.
    Amine Bertale, alias Zéro, est un petit flic qui passe son temps à recevoir des dépositions de plaignants, et à arpenter les rues de Casablanca avec Mimi, une jeune prostituée de 22 ans.
    Son quotidien se résume en une perpétuelle confrontation et humiliation avec son père, handicapé et son supérieur, le commissaire dont il dépend.
    Face à ce quotidien asphyxiant et alcoolisé, Zéro décide de tourner la page d’un passé hanté par la lâcheté, ...

Présentation du film par Mouloud Mimoun en présence de Nour-Eddine Lakhmari.


Lundi 25 novembre à 21h

  • “La Marche” de Nabil Ben Yadir (France - 2013 - 100’)
    Commémoration du 30ème anniversaire de la Marche des Beurs de 1983 La France, pays des droits de l’Homme. Pourtant la réalité est parfois toute autre. Les Français issus de l’immigration sont victimes de discrimination de toutes sortes. En 1983, dans une France en proie à l’intolérance et aux actes de violence raciale, trois jeunes adolescents et le curé des Minguettes lancent une grande Marche pacifique pour l’égalité et contre le racisme, de plus de 1000 km entre Marseille et Paris. Malgré les difficultés et les résistances rencontrées, leur mouvement va faire naître un véritable élan d’espoir à la manière de Gandhi et Martin Luther King.

Présentation du film par Mouloud Mimoun en présence de Nadir Ben Yadir et de certains membres de l’équipe de tournage

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27 NOVEMBRE au 2 DÉCEMBRE

LE MAGHREB DES FILMS 2013 AU CINÉMA LA CLEF

Programme susceptible de modifications à la marge


Mercredi 27 novembre à 19h

  • “À quoi rêvent les Fennecs ?” de Sarah Tikaounine (Algérie / 2012 / 48’)
    Une rencontre avec des jeunes filles jouant dans la première équipe nationale féminine de football en Algérie. Certaines vivent en France et ont été sélectionnées pour jouer dans cette équipe, lors de grands matchs. Françaises et algériennes partagent le même amour pour ce sport ; elles ont remporté la première coupe Arabe des Nations en 2006, une belle victoire. Elles sont fières de représenter cette équipe. Mais, elles s’interrogent et s’inquiètent pour leur avenir professionnel.
  • “Les Enfants de l’ovale” de Grégory Fontana et Rachid Oujdi (France / 2012 / 55’)
    Dans une petite commune marocaine, avec l’arrivée du rugby une drôle de révolution ovale s’est emparée de ses habitants. Oubliés de tous, ces hommes et ces femmes dont le quotidien consiste à tenter de survivre, ont trouvé avec le rugby une dignité et un espoir dans l’avenir pour leurs enfants.

Mercredi 27 novembre à 21h

  • “Baba Noël” de Wakid Mattar (Tunisie / 2012 / 15’)
    Alors que sa famille lui réclame les derniers gadgets à la mode, un travailleur sans papiers tunisien, accepte de faire le père Noël pour vivre. ...
  • “Madame la France, ma mère et moi” de Samia Chala (France / 2012 /52’)
    Féministe, laïque, croqueuse d’islamistes, j’ai vécu en Algérie jusqu’à l’âge de trente ans. J’ai quitté mon pays dans les années 90, au moment de la guerre civile. Exilée à Paris, j’ai découvert avec curiosité « Madame la France », comme disent les vieux immigrés. Mais avec les incessants débats sur le voile, la laïcité, l’islam, les musulmans… mon histoire d’amour avec « Madame la France » s’est singulièrement compliquée. ... Samia Chala

Jeudi 28 novembre à 19h

  • “Bousculades, 9 avril 38” de Sawssen Saya et Tarak Khalladi (Tunisie / 15’) Une maison close d’un vieux quartier de Tunis où la patronne puise dans son « business » pour la libération du pays. Elle y récolte des informations et cache les armes de la Résistance. Un jour cela prendra fin pour ces femmes qui occupent les lieux quand un adolescent, protégé de ces dames, se fera tuer dans la manifestation du 9 avril 1938.
  • “Un corps provisoire” de Djamila Daddi-Addoun (Algérie / 201 ? / 10’)
    La séance d’entrainement de boxe d’une jeune femme, très chorégraphiée, expérimentale. Le corps est filmé de façon parcellaire. En voix off, de temps en temps la boxeuse commente ce qu’elle ressent.

  • “Boxe avec elle” de Robbana Doghri Latifa, Trabelsi Salem (Tunisie / 2012 /52’)
    Elles ont choisi de monter sur un ring et de se battre… pas pour se défouler, mais pour arracher des titres et pourquoi pas une médaille olympique qui les sortirait de leur condition très modeste ? Quel regard la société arabo-musulmane pose-t-elle sur ces femmes ? Elles ont baissé leur garde le temps d’une confession…

Jeudi 28 novembre à 20h45

  • “Dihia” de Omar Belkacemi (Algérie / 2009 / 22’)
    Dans un village de Kabylie, Dihia vit seule avec son fils Amezine. L’exil de son mari, le poids de sa tradition et le regard d’autrui, ne peuvent que lui rappeler son statut de femme seule et digne…
  • “Les Arêtes du coeur” de Hicham Ayouch (Maroc / 2006 / ...)
    Tafdnar, un petit village de pêcheurs près d’Agadir, s’est arrêté de vivre il y a sept ans, le jour où la majorité des hommes sont morts en mer. Depuis ce jour-là, une torpeur de plomb s’est abattue sur le village. Des femmes ont perdu des maris, des frères et des fils, et elles ne s’en sont jamais remises. Une lourde tristesse s’est installée dans le village ...

Vendredi 29 novembre à 19h

  • “Les Souliers de l’Aïd” de Anis Lassoued (Tunisie / 2012 / 30’)
    Dans un petit village, Nader, un petit garçon de neuf ans est féru de course. Emporté par la force invincible de l’enfance, il court sans cesse par tous les chemins, bravant tous les obstacles comme pour vaincre la pesanteur… À l’occasion de l’Aïd qui approche, il choisit d’acheter des chaussures « merveilleuses » mais son père n’a pas les moyens de les lui offrir. L’enfant entre alors dans une crise obsessionnelle de quête des chaussures convoitées et nous fait entrer dans son univers magique traversé par les rêves, les cauchemars, la frustration et l’espoir.

  • “ O mon corps !” de Laurent Aït Benalla (France-Qatar / 2012 / 70’)
    À Alger, le chorégraphe Abou Lagraa assisté de sa femme, la danseuse Nawal Lagraa, travaille à la formation de la première Cellule de danse contemporaine en Algérie. Un film sensible sur le travail de cette compagnie de danse.

Vendredi 29 novembre à 20h45

  • “Abderrahman” de Elais Sfaxi (Tunisie / 2013 / 20’)
    Abder vient d’avoir 63 ans. La retraite est imminente. Petit styliste de quartier, il a travaillé plus de 60 heures par semaines pendants plus de 30 ans. Mais lorsque Larbi son ami d’enfance réapparaît, tous les projets de Abder vont être compromis.
  • “Les Marcheurs - Chronique des années beurs” de Samia Chala (France / 2013 / 52’)
    Qui se souvient de cette improbable poignée de marcheurs "pour l’égalité et contre le racisme" partis sur les routes de France, en octobre 83, dans l’anonymat, pour finir en apothéose à Paris, près de 100 000 personnes à la Bastille, et le palais de l’Élysée sur la ligne d’arrivée ? "

Samedi 30 novembre à 16h30

  • “Le Printemps en exil” de Massimiliano Minissale et Marie Blandin (France - 2013 - 62’)
    Ils ont quitté la Tunisie après la chute de Ben Ali, sont arrivés à Paris depuis Lampedusa. Que deviennent ces milliers d’exilés du printemps arabe ? Qui sont ces hommes qui ont décidé de venir en France au péril de leur vie ?
    Massimiliano Minissale et Marie Blandin ont suivi pendant deux ans leur fol espoir, leurs attentes, leurs combats et parfois leur retour au pays natal.

Samedi 30 novembre à 18h

  • “Juifs et Musulmans, si loin, si proches” de Karim Miské (France / 2013 / 4x52’)
    Quatre films pour raconter 14 siècles d’une relation unique entre juifs et musulmans, de la naissance de l’Islam au VII e siècle en péninsule arabique à la seconde intifada en passant par l’Empire ottoman, l’Andalousie, le Maghreb et bien sûr Jérusalem.
    Un récit nourri de la parole d’experts internationaux : chercheurs, universitaires, historiens..., et illustré par des animations graphiques. Pour la période contemporaine, photographies et images d’archives se mêlent à l’animation.

Dimanche 1er décembre à 14h

  • “La Malédiction” de Boulifa Fayçal (Maroc / 2012 /15’) Quelque part au Maghreb, Fatine, jeune femme en âge d’être mariée fait l’amour avec un homme à même le sol, sur un tissu déposé sur la roche en plein "désert". Avant que celui-ci s’en aille, elle lui fait promettre qu’il reviendra la chercher pour un ailleurs plus confortable. A leur insu, un jeune garçon assiste à la scène.

  • “Hors zone” de Nourredine Douguena (Maroc / 2012 / 100’)
    Bahmad et Lbachir, deux vieillards à la rue délaissés par les leurs, se retrouvent obligés de chercher abris où ils peuvent. Dans une maison, puis une pension de famille plus chaleureuse…

Dimanche 1er décembre à 16h10

  • “Une journée ordinaire” de Bahia Allouache (Algérie / 2012 / 22’)
    Salima invite trois amies dans l’appartement familial. Au même moment sur la terrasse du même immeuble trois jeunes hommes s’affairent autour d’une antenne parabolique. Nous sommes à Alger, le 10 mai 2012, jour d’élections législatives décisives.
  • “Amal Hayati – L’espoir de ma vie” de Chaouki El Ofir (Maroc / 2012 / 90’)
    Après une rupture amoureuse avec Omar, Amal, jeune avocate, décide de quitter le Maroc et changer de vie, elle part aux États Unis pour suivre une formation de styliste, sa vraie vocation, contre le gré de sa famille.
    Trois ans plus tard, Amal rentre avec un nouveau souffle et une grande détermination, elle se lance dans la réalisation de ses projets personnels ...

Dimanche 1er décembre à 18h20

  • “Peau de colle” de Kaouther Ben Hania (Tunisie / 2013 / 23’)
    Amira, 5 ans, n’aime pas l’école. Pour ne pas y aller elle trouve une idée imparable, qui va au delà de ses espérances.

  • “Malak” de Abdeslam Kelai (Maroc / 2013 / 97’)
    Malak, une jeune fille de 17 ans, découvre qu’elle est enceinte. Délaissée par le père de son enfant elle doit faire face seule à un entourage qui maltraite et marginalise celles qui sont dans sa condition de mère-célibataire.

Lundi 2 décembre à 17h

  • “Archipel” de Djamel Kerkar (Algérie / 2012 / 13’)
    Dans une usine de l’archipel des ruines modernes. Deux silhouettes. Masculine et féminine. Dure et soyeuse. Suspendues à leurs ombres. Contemplent le temps qui passe, et sacrifient leurs corps au travail. Fragments d’une journée à leurs côtés.
  • “Vanessa 1.0” de Amin Sidi-Boumediène (Algérie / 2010 / 8’)
    Ben Issam aime Denis. Mais Denis aime les femmes. Ben Issam doit donc en devenir une.
  • “Lettres intimes à l’Algérie” de Myriam Hammani (Algérie / 2010 / 62’)
    Le journal d’une jeune femme algérienne vers un retour au pays natal très lent, l’Algérie, passant par les USA (partie magnifique), la Turquie, l’Asie.
    Expérimental, mais avant tout, libre

Lundi 2 décembre à 18h45

  • “Demain Alger ?” de Amin Sidi-Boumediène (Algérie / 2011 / 20’)
    Trois jeunes discutent vivement du départ imminent de leur meilleur ami. Dans un appartement au-dessus, Fouad fait sa valise dans le silence.

  • “Demande à ton ombre” de Lamine Ammar-Khodja (Algérie / 2012 / 82’)
    C’est un cahier de retour au pays natal qui commence le 6 janvier 2011, date de déclenchement des émeutes populaires à Alger. Quand on revient après huit années d’absence, la question qui se pose est : comment trouver une place parmi les siens ? ...

Lundi 2 décembre à 20h30

  • “L’Ile” de Amin Sidi-Boumediène (Algérie / 2012 / 35’)
    Alors que le soleil se lève à peine sur la capitale algérienne, un homme vêtu d’une mystérieuse combinaison se réveille sur une crique située aux abords de la ville. Rejoignant un Alger désert, il franchit les quelques mètres qui le séparent de la liberté.
  • “C’est dans la boite” de Djamil Beloucif (Algérie / 2013 / 66’)
    Film expérimental et radical ….
    Documentaire avoué comme fiction en fin de course. Déambulation du réalisateur (caméra au poing) dans une cité de déshéritée d’immeubles sociaux au cœur d’un village de Charente maritime. Et ce au milieu d’une bande d’adolescents remuants et pittoresques, tantôt guides de l’expédition dans la cité, tantôt guidés par l’homme à la caméra...

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LE MAGHREB DES FILMS 2013 À PARIS
AUTRES LIEUX


Samedi 9 novembre

une séance de

« projection-Master class »

Un réalisateur face à l’histoire :

Malek Bensmaïl et l’Algérie

Dans le cadre du

Mois du film documentaire,


la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) organise en partenariat avec le Maghreb des films et les Ateliers Varan une séance de projection et Master Class « Un réalisateur face à l’histoire : Malek Bensmaïl et l’Algérie » au cours de laquelle sera projeté “Aliénations”.

En s’attachant à suivre au quotidien médecins et malades de l’hôpital psychiatrique de Constantine, où son père exerçait, Malek Bensmaïl tente de comprendre les souffrances vécues par les Algériens, confrontés à une crise aux aspects multiples : religieux, économiques, familiaux, politiques…

Autour de la séance : Master Class
Malek Bensmaïl est l’auteur d’une dizaine de documentaires sur l’histoire coloniale et post-coloniale de son pays, dans lesquels il pose un regard intime sur l’Algérie et les Algériens.


À partir d’extraits choisis de sa filmographie, la BDIC invite le réalisateur à retracer les différentes phases de son travail de documentariste. Le passage de l’écriture à la réalisation, son approche des aspects historiques et politiques de l’Algérie. Comment il construit un véritable espace mémoriel au travers du documentaire.

Séance de projection-master class
le 09 nov 14 h 30 - 19h
aux Ateliers Varan
(6 Impasse Mont Louis 75011)
Gratuit


Mardi 12 novembre
projection de “Les Jours d’avant” de Karim Moussaoui
au cinéma “Quai de Seine”
dans le cadre d’une rencontre organisée par la “revue Bref”


L’horizon des rencontres
Qu’elle ait pour horizon l’Algérie de 1994, une école élémentaire au Portugal ou une nuit parisienne aujourd’hui, une rencontre n’aura pas la même saveur, ne traversera pas les mêmes tensions, ne nourrira pas les mêmes espérances. Mais l’horizon est aussi ce qui se profile au loin, ce qu’on tente de rejoindre et demeure inatteignable. Grisaille et pluie, couleurs et magie enchantée, rêverie noctambule en noir et blanc, ces films très différents mettent en scène des rencontres qui n’ont peut-être pas d’autre horizon que le souvenir d’un moment inachevé.
Jacques Kermabon

Seront en outre projetés

  • “Dahus” (Gambozinos) de Joâo Nicolau (2013 - 20’),
  • “Pour la France” de Shanti Masud (2012 - 20’)

Consultez le site de la revue “Bref”


Mercredi 13 novembre
à 18h

projection de “Zéro”
de Nourredine Lakhmari (2012 - Maroc - 111’)

au “Carrefour des Associations Parisiennes


Un "polar" à la Scorcese dans les rues de Casablanca.
La projection de Zéro s’inscrit dans le droit fil des orientations du Carrefour des Associations Parisiennes (CAP). Centre de conseils et de documentation pour les associations parisiennes, le CAP est aussi un espace de rencontres en organisant diverses manifestations mensuelles sur des thèmes d’actualité.
En projetant “Zéro” de Nourredine LAKHMARI, le CAP veut faire connaître le cinéma maghrébin aux associations parisiennes, susciter des rencontres entre “Le Maghreb des films” et les milieux associatifs pouvant déboucher sur des partenariats événementiels.

Carrefour des Associations Parisiennes
181, avenue Daumesnil
75012 Paris

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Voir en ligne : http://maghrebdesfilms.fr/