ARTICLES MIS EN LIGNE DE FÉVRIER 2011 à MAI 2011

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30 MAI 2011

LETTRE D’INFORMATION DE SOCIALGERIE

ARTICLES MIS EN LIGNE

de FÉVRIER 2011 à MAI 2011

Cette lettre d’information reprend les titres et débuts des articles regroupés par thèmes.

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« RÉVEIL ARABE » – LE MONDE ARABE EN MARCHE


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2011 : LE PRINTEMPS ARABE ? par Samir AMIN, mai 2011


[“LE MONDE ARABE EST ENTRÉ LES MAINS NUES DANS SON AVENIR”
par Mohammed HARBI «UTOPIE CRITIQUE» n° 53 – 2011 éditorial

mis en ligne le 12 mai 2011. Avec la révolution tunisienne, le monde arabe est entré en mouvement. L’heure n’est plus aux aventures populistes d’origine militaire mais à l’intervention non violente de peuples enchaînés sur l’arène politique. Dans chaque pays et à l’écoute des voisins, les masses découvrent ce qu’elles ont en commun, se mobilisent et, les mains nues affirment pacifiquement leur volonté (…)->484]


“UNE INTIFADA CONTRE SOIXANTE ANS D’HUMILIATIONS »-RENCONTRE PROCHE-ORIENT” Entretien avec Dominique Vidal, L’“Humanité” le 13 Avril, 2011
dans l’article “AVRIL 2011: OPINIONS ET DÉBATS SUR LES MOUVEMENTS DANS LE MONDE ARABE” du 30 avril 2011


“LES ENGAGEMENTS SÉLECTIFS d’AL-JEZIRA”

le 1er mai 2011. Alors que les révolutions tunisienne et égyptienne ont renforcé son statut de référence incontournable en matière d’information sur le monde arabo-musulman, Al-Jazira met actuellement sa crédibilité en danger. En cause, sa couverture partiale des manifestations à Bahreïn et en Syrie, ainsi que son soutien sans nuances aux rebelles Libyens et à l’opposition yéménite. (…)


“LE CHAOS ARABE. UN PRINTEMPS OU UN MIRAGE?”

le 29 avril 2011. Les peuples arabes ne veulent plus se situer ni contre l’Occident ni à son service Ils veulent être libres et aspirent à la paix. Les gouvernants doivent comprendre la nécessité rapide de mutations pour qu’elles ne soient pas imposées de l’extérieur». L’Occident continue sa rapine et propose une démocratie du ´´panem et circens´´, pain et jeux de la Rome antique. C’est une politique sûre et ancienne que d’y laisser le peuple s’endormir dans les fêtes et dans les spectacles, dans le luxe et dans le (…)


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“LES PEUPLES COMMENCENT À DÉMANTELER LA GRANDE PRISON DU «GMO» ARABO- ISRAËLO – AMÉRICAIN – Des intifadhat d’une nouvelle qualité.”

le 1er mars 2011 par Sadek Hadjerès
QUELS ENSEIGNEMENTS POUR UN PEUPLE ALGÉRIEN TRAUMATISÉ?

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale il y a soixante dix ans, l’Empire US n’a cessé d’étendre et perfectionner sur toutes les régions de la planète ses instruments d’hégémonie globale. Sa superpuissance en plusieurs domaines lui a permis de mettre en œuvre des moyens souvent aussi cruels mais toujours beaucoup plus (…)


“SANS JUSTICE SOCIALE, CES RÉVOLUTIONS ÉCHOUERONT”

le 7 avril 2011 DÉBAT entre Zaki Laïdi directeur de recherche au CERI (Centre d’études et de recherches internationales) et Luis Martinez directeur de recherche à Sciences Po. Propos recueillis par Daniel FORTIN Les Echos.fr le 6 avril 2011

Tunisie, Egypte, Libye, Yémen : pourquoi ces révolutions? Pourquoi maintenant? Zaki Laïdi: Le point de départ est bien évidemment la révolution tunisienne. Son retentissement exceptionnel (…)


“QUELQUES ÉLÉMENTS SUR LES ÉVOLUTIONS ACTUELLES AU MOYEN-ORIENT ET AU MAGHREB”

le 7 avril 2011. Contribution de Ahmed MAHI, le 3 Avril 2011 … essayer de comprendre ce qui se passe en Libye et la signification géopolitique et géostratégique d’une telle intervention occidentale. L’effervescence qu’on observe actuellement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ne peut relever du spontanée. C’est le résultat (…)


“LE VÉRITABLE ENJEU DES ÉVOLUTIONS POLITIQUES EN COURS DANS LE MONDE ARABE” par Nadji SAFIR, le 22 mars 2011.

dans l’article “TRIBUNES – OPINIONS – ACTIVITÉS – MARS 2011” le 14 mars 2011.


“LES RACINES DE LA RÉVOLTE ARABE ET LES CÉLÉBRATIONS PRÉMATURÉES”

le 21 mars 2011
Un texte de James Petras professeur (à la retraite) de sociologie à l’université de Binghamton dans SUNY Etat de New York, aux USA, et assistant professeur à l’Université Sainte Marie à Halifax, Nouvelle Ecosse au Canada. La plupart des informations sur les révoltes arabes d’Egypte, Tunisie, Libye, Maroc, Yémen, Jordanie, (…)


“LES DESSOUS DE LA « DÉMOCRATIE » CLINTONIENNE ET AUTRES DIRIGEANTS US”

le 20 mars 2011.
On est en train de foncer tête la première dans une très grande guerre, dans la confusion la plus totale des mouvements pacifistes et des partis progressistes, éblouis par le discours sur la démocratie. “APRÈS LA LIBYE, L’IRAN?”

D’EX-DIRIGEANTS US POUR LA RECONNAISSANCE DE L’OPPOSITION IRANIENNE

“CONGRES INTERNATIONAL DE BERLIN: SOUTIEN AU SOULÈVEMENT EN IRAN ET AUX RÉSIDENTS D’ACHRAF”

“L’IRAN SAPE LA PAIX ET LA STABILITÉ DANS LE GOLFE, SELON HILLARY CLINTON”

“H. CLINTON: LE BAHREÏN A LE « DROIT SOUVERAIN » DE FAIRE APPEL AUX ÉTATS DU GOLFE”


“LA DÉMOCRATIE ET LES PAUVRES OU LA DÉMOCRATIE DES PAUVRES” par Ahmed Halfaoui, le 16 mars 2011.

dans l’article “TRIBUNES – OPINIONS – ACTIVITÉS – MARS 2011”


“QUAND LA « RUE ARABE » SERT DE MODÈLE AU NORD”

le 27 février 2011.
À partir de la Tunisie, la divine surprise qui a touché la rive sud de la Méditerranée n’est pas aussi simple qu’elle peut apparaître de prime abord. Elle n’est évidemment pas issue de l’Irak. Envahi par l’armée américaine en 2003, sous prétexte de supprimer un tyran et d’y établir une démocratie, l’Irak a, au contraire, connu une involution outrageante dans le communautarisme et l’ethnisme, assortie d’une paupérisation encore plus grave que celle amenée par treize années d’embargo économique onusien, (…)


“LES ENJEUX GÉO-STRATÉGIQUES ET LE JEU AMÉRICAIN EN ALGÉRIE” (extraits)

le 19 février 2011
Un article très utile au lendemain du départ de Moubarak en Egypte, annonciateur de plus vastes recompositions …Si la rhétorique américaine et européenne sur la démocratie et les droits de l’Homme n’est là que pour servir de marketing à une défense implacable d’intérêts économiques sordides et de zones d’influence géopolitique, (…)


“LE MAGHREB, DU CHRISTIANISME à L’ ISLAM”

le 19 février 2011
Remercions, de la part des visiteurs de « Socialgerie », l’historien Gilbert Meynier, pour nous avoir adressé, ainsi qu’à la revue An-NAQD, ce texte d’une grande densité historique et humaine. Un texte qui donne à réfléchir … Cette évocation du passage des pays maghrébins d’un monde civilisationnel à un autre, montre bien les voies arborescentes d’une transition séculaire beaucoup plus longue (…)


“LA DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE… DE MARCHE”

le 17 février 2011.
Ce document, transmis par notre ami Michel Peyret, a le grand mérite de faire réfléchir sur le concept de « Démocratie » tant galvaudé (au service des « marchés ») par les ennemis de la démocratie réelle. …(…)


“LA RACINE DU MAL”

le 16 février 2011
D’Alger au Caire, de Tunis à Sanaa, les jeunes crient leur désarroi et se révoltent en dénonçant la mal-vie, le chômage, l’absence de logements et de loisirs, la fermeture politique… dans lesquels leurs régimes dictateurs et ultralibéraux les ont noyés. (…)


“ENTRETIEN DU QUOTIDIEN « EPOKHI, Athènes, », avec Sadek HADJERES”

le 10 février 2011
À la veille de ce samedi 12 février, une partie de l’opposition algérienne se prépare à une grande manifestation. Le pouvoir tentera de l’étouffer et la réprimer par ses moyens habituels. (…)


“MONDE ARABE: LE TEMPS DU CHANGEMENT” UNE ANALYSE DE KHALED HADDADÉ DES MILLIONS D’ÉGYPTIENS DANS LA RUE DE 1967 À CEUX DE 2011

الخميس 3 شباط (فبراير) 2011
Analyse rédigée en arabe par Khaled Haddadé (Liban)


Quel que soit le résultat du mouvement actuel, le peuple égyptien en sort vainqueur. Il a brisé le mur de la peur, il a relevé le drapeau de la dignité nationale, il a remis la « splendeur arabe » en pointe, il a fait renaître la symbolique des ouvriers de Halouan, des fidayin de Port Saïd et de leurs martyrs…


“DE L’ATLANTIQUE AU « GOLFE » : LE SOL SE DÉROBE SOUS LES BOTTES DES TYRANS”

le 30 janvier 2011
Ce texte de Sadek HADJERES fait partie d’une série d’approches à venir, concernant quelques aspects essentiels des évolutions en cours. Elles nous interpellent en effet quant aux enseignements que chacun peut en tirer pour aborder avec résolution et esprit de responsabilité les situations grosses de mutations importantes. (…)


“UNE ONDE DE CHOC EST PARTIE DE TUNISIE” ENTRETIEN AVEC NOURREDINE SAÂDI

le 30 janvier 2011. …Le Soir d’Algérie : Y a-t-il eu des signes avant-coureurs de la révolution tunisienne (…)


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PROCHE

ORIENT


[BAHREÏN: DES FEMMES MÉDECINS RACONTENT TORTURES ET HUMILIATIONS

le 30 mai 2011 Al-Oufok.
Libres mais craignant d’être jetées à nouveau en prison, des femmes médecins chiites de Bahreïn, accusées d’avoir soutenu la contestation, racontent les tortures et les humiliations subies en détention. (…)->499]


LA«SUCCESS STORY» IRAKIENNE – “BILAN IRAKIEN” Ahmed Halfaoui, “Les Débats” le 15 mai 2011.

dans article « MAI 2011 – OPINIONS & DÉBATS » du 17 mai 2011


“L’EGYPTE DERRIERE L’ACCORD HAMAS-FATAH”ALAIN GRESH, dans Nouvelles d’Orient, blog du Monde Diplomatique.

dans article “MAI 2011 – OPINIONS & DÉBATS” du 17 mai 2011


“BARENBOÏM ET UN ORCHESTRE EUROPÉEN ENCHANTENT GAZA” le 4 mai 2011 Al-Oufok, le 4 mai 2011

“DANIEL BARENBOIM BRINGS SOLACE AND PLEASURE’ TO GAZA WITH MOZART CONCERT” Guardian, 3 mai 2011

Le chef d’orchestre israélo-argentin Daniel Barenboïm a pour la première fois dirigé mardi un « concert pour la paix » dans la bande de Gaza, à la tête d’un ensemble européen, qui a enchanté(…)


“DE L’ACCORD FATAH-HAMAS À LA RECONNAISSANCE PAR L’ONU DE L’ ÉTAT PALESTINIEN”

le 2 mai 2011 DÉCLARATION DU BUREAU POLITIQUE DU PARTI COMMUNISTE ISRAÉLIEN. Le PCI salue l’accord initié par les représentants des mouvements Fatah et Hamas à propos de la constitution d’un gouvernement provisoire d’unité ainsi que de la préparation des élections à la Présidence, au Parlement, et au conseil national palestinien dans les huit mois. (…)


“HOMMAGE AU MILITANT COMMUNISTE PALESTINIEN TAWFIK TOUBI”

le 12 mars 2011, décès du militant communiste Palestinien Tawfik Toubi, par Davidi.
Tawfik Toubi est le dernier député survivant de la première Knesset. Cet Arabe chrétien fut député du parti communiste pendant quarante-et-un ans, jusqu’en 1990. (…)


“MESSAGE A NAYEF HAWATMEH ET AU FDLP”

le 22 février 2011 (version française du message orginal en arabe de Sadek Hadjerès) Chers camarades … à un moment important pour les peuples du Maghreb et du Machreq, après les soulèvements puissants de plusieurs peuples de la région. Je voudrais, comme les communistes et tous les autres courants progressistes restés fidèles en Algérie à leurs principes et à nos traditions de solidarité, souhaiter (…)


LIBYE


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LIBYE: APRES DEUX MOIS DE FRAPPES, « BLOCAGE COMPLET » Al-Oufok, rédaction, le 18 mai 2011.

dans article «MAI 2011 – OPINIONS & DÉBATS» du 17 mai 2011


LA LIBYE, LA GAUCHE EUROPÉENNE ET LE RETOUR DE L’ IMPÉRIALISME HUMANITAIREpar JEAN BRICMONT.

dans l’article «MAI 2011 – OPINIONS & DÉBATS» du 17 mai 2011


“LIBYE et RÉGIMES ARABES: NOUVEAUX CLIVAGES”

le 16 mai 2011.
Ça y est, les pays arabes, les vrais, ceux du Golfe, ont décidé de ne plus s’encombrer des faux-semblants et de cette hypocrisie qui plombaient leur agenda politique. Ils vont construire leur propre organisation régionale, en se débarrassant à terme de cette Ligue polluée par des Arabes peu recommandables pour des monarchies absolues et par des aspirants arabes. Après avoir ouvertement pris fait et cause pour l’intervention en Libye, ils mettent à plat leur projet (…)


“LA BALKANISATION DE LA LIBYE: LES PLANS DES ÉTATS-UNIS ET DE L’OTAN POUR LE REMODELAGE DU TERRITOIRE LIBYEN”

le 4 mai 2011 Mahdi Darius Nazemroaya interviewé par Xu Jingjing au sujet de la guerre de Libye pour le magazine “Life Week” – Pékin. Cet interview aborde l’impasse où la guerre se trouve et la stratégie du pentagone et de l’OTAN pour la division de la Libye. L’interview couvre également les rôles de la Turquie et de l’Allemagne ainsi que les plans de L’UE d’envoyer une force de maintien de la (…)


[“LIBYE – AVRIL 2011 : INFORMATIONS – OPINIONS – DÉBATS”

le 23 avril 2011->448]

détail:

“L’ARROGANCE PAR PROCURATION” par Ahmed Halfaoui, «Les Débats», le 24 avril 2011

“UN FAUX PRÉTEXTE POUR LA GUERRE EN LIBYE?” par Alan J. Kuperman, Boston Globe (USA), le dimanche 17 avril 2011

« LES « VOLONTAIRES » ARMENT LES REBELLES ET INTENSIFIENT LES RAIDS AÉRIENS » par Manlio Dinucci, le 16 avril 2011; Mondialisation.ca – ilmanifesto.it

“GUERRE EN LIBYE: L’UNION AFRICAINE CONTRE L’OTAN”, par Tony Busselen, www.solidaire.org, le 13 avril 2011

“PRÉPARATION DU DÉBARQUEMENT DES TROUPES EN LIBYE” par Manlio Dinucci, le 11 avril 2011


“COMPRENDRE LA GUERRE EN LIBYE”

le 8 avril 2011. Michel Collon qui a publié plusieurs livres sur les stratégies de guerre des Etats-Unis et les médiamensonges des conflits précédents, répond aux nombreuses questions parvenues à son site.http://michelcollon.info/ Il présente ici une analyse globale de ce conflit. Partie 1: Des questions qu’il faut se poser à chaque guerre Partie 2 : Les véritables objectifs des USA vont bien au-delà du pétrole Partie 3 : Pistes pour agir (…)


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“COMMENT LES RÉFUGIÉS ÉTRANGERS PROVENANT DE LIBYE ONT ÉTÉ ACCUEILLIS PAR LE PEUPLE TUNISIEN”

le 8 avril 2011.
Récit poignant d’amis revenus de Tunisie (…)


“CIA, MI6 et DGSE EN CHASSE EN LIBYE”

le 5 avril 2011
… confirmé publiquement par le président américain, des agents de la CIA opèrent en Libye depuis plusieurs semaines. Auparavant, des fuites à Londres avaient annoncé la présence d’agents britanniques (MI6) sur le terrain libyen et des médias italiens ont révélé, pour leur part, le jeu de l’ex-DGSE française dans l’allumage de la révolution libyenne (…)


“IL Y A CENT ANS, EN LYBIE: LA PREMIÈRE GUERRE AÉRIENNE TERRORISTE”

le 1er avril 2011.
Il arrive parfois que les dates soient fortement porteuses de symboles… le 17 décembre 1903 premier vol aérien, prodige de l’esprit humain. Mais aussi la terrifiante logique: et si cette invention pouvait être utilisée pour acquérir un ascendant à la guerre? (…)


“LA CONFÉRENCE DE LONDRES POUR FAIRE MAIN BASSE SUR LA LIBYE” par Mohamed Bouhamidi, le jeudi 31-03-2011.

dans l’article “MONDE ARABE: QUELS SOUBASSEMENTS ET ENJEUX SOCIO-ECONOMIQUES”, du 31 mars 2011


a/s DES « MANIFESTATIONS PACIFIQUES D’UNE POPULATION DÉSARMÉE » réaction d’un lecteur de socialgérie à l’article: “LA CIA SERAIT PRÉSENTE SUR LE TERRAIN EN LIBYE”

dans l’article “MONDE ARABE: QUELS SOUBASSEMENTS ET ENJEUX SOCIO-ECONOMIQUES?” 31 mars 2011


“PARIS ET LONDRES DÉFINISSENT L’APRÈS – KADHAFI en LIBYE” Analyse de Kharroubi Habib, “Le Quotidien d’Oran”, le 28 Mars 2011.

dans l’article MONDE ARABE: QUELS SOUBASSEMENTS ET ENJEUX SOCIO-ECONOMIQUES?” du 31 mars 2011


“LIBYE: «AUBE DE L’ODYSSEE » OU CHEVAL DE TROIE” extrait d’un article de Djamel Labidi, “Le Quotidien d’Oran”, le 28 mars 2011

MONDE ARABE: QUELS SOUBASSEMENTS ET ENJEUX SOCIO-ECONOMIQUES? du 31 mars 2011


“LIBYE: DÉCLARATION DU CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION” le 29 mars 2011

dans l’article “MONDE ARABE: QUELS SOUBASSEMENTS ET ENJEUX SOCIO-ECONOMIQUES?” du 31 mars 2011


“LIBYE : TÉMOIGNAGES”

le 29 mars 2011
…ni Socialgerie, ni l’ami qui nous a communiqué ce reportage ne se font d’illusion sur les intentions et le battage des BHL et consorts (…)


“LIBYE: RÉVÉLATIONS ITALIENNES SUR LES ACTIVITÉS DES SERVICES FRANCAIS DEPUIS NOVEMBRE 2010”

le 26 mars 2011
Il serait naïf de croire que c’est l’amour de la démocratie ou du peuple libyen qui met en mouvement les machines militaires occidentales, précédées des semaines et des mois auparavant par les services spéciaux avec leurs scénarios et leurs contacts prévisionnels. La faiblesse des calculs néocolonialistes est qu’ils n’évaluent pas correctement les impacts des aspirations démocratiques et nationales des peuples qu’ils espèrent manipuler et diviser (…)


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“LIBYE ET RÉACTIONS DES MOUVEMENTS COMMUNISTES ET OUVRIERS DANS LE MONDE” le 24 mars 2011

“DÉCLARATION SUIVIE D’UN DÉBAT SUR L’INTERVENTION DES FORCES ARMÉES EN LIBYE, Intervention de Roland MUZEAU, Député Hauts-de-Seine – France”, le 22 mars 2011 à la Chambre des Députés->425]

“STOP À LA GUERRE EN LIBYE!” par Le Collectif Communiste Polex, Paris, le 24 mars 2011;

“DÉCLARATION COMMUNE DE 58 PARTIS COMMUNISTES ET OUVRIERS CONTRE L’AGRESSION IMPÉRIALISTE EN LIBYE” du 22 mars 2011, mise à jour le 25 mars 2011;

EN UN MOT: LA DÉMOCRATIE! par Michel Peyret, le samedi 26 mars 2011 (…)


“NON À L’AGRESSION CONTRE LA LIBYE”

le 22 mars 2011
À propos de la Libye, l’analyse de Hocine Bellaloufi met à nu le faux dilemme dans lequel les impérialistes, les ultra-libéraux et leurs relais locaux veulent pousser les États, les peuples et les démocrates du monde entier (…)


[« RÉACTIONS À L’INTERVENTION MILITAIRE EURO-US EN LIBYE »

le 21 mars 2011 ->413]

PARTI SOCIALISTE DES TRAVAILLEURS (PST) NON À L’AGRESSION IMPÉRIALISTE EN LIBYE! NON AU DICTATEUR KADHAFI! le 20 mars 2011.

“DÉCLARATION DU PARTI ALGÉRIEN POUR LA DÉMOCRATIE ET LE SOCIALISME (PADS)” le 20 mars 2011.

“SARKO A SA GUÉGUERRE !” par Ahmed Halfaoui, le 21 mars 2011.

OPINIONS & RÉACTIONS à L’ARTICLE “NON À L’AGRESSION IMPÉRIALISTE CONTRE LA LIBYE” DU 20 MARS DE R. MIMOUNI EXTRAITS DE CORRESPONDANCES

“NON À L’AGRESSION IMPÉRIALISTE CONTRE LA LIBYEpar Redouane Mimouni le 20 mars 2011.

« OPINIONS ET RÉACTIONS À L’INTERVENTION OCCIDENTALE EN LIBYE »

[“L’ IMPÉRIALISME PROFITE DES POSITIONS DU DICTATEUR KADHAFI
POUR PERPÉTRER UNE AGRESSION CONTRE LA LIBYE”
par Marie NASSIF-DEBS, Beyrouth, le 19 mars 2011->413#IMPÉRIALISME]

“AFRIQUE DU NORD: LE RETOUR?” par Badis Guettaf.


“LE RAPPORT DU FMI QUI FÉLICITAIT LA LIBYE”

le 11 mars 2011
Le Canard enchaîné relate l’existence d’un rapport positif du Fonds économique international (FMI) sur la situation économique de la Libye, publié le 15 février (…)


“BUSH EN IRAK, C’ ÉTAIT FORMIDABLE. VOUS EN REPRENDREZ BIEN UN PEU EN LIBYE?” Michel Collon, le 1er mars 2011 (…)

dans l’article “TRIBUNES – OPINIONS – ACTIVITÉS – MARS 2011” le 14 mars 2011.


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ÉGYPTE


“الطبقة العاملة في قلب الثورة”
12 أيار (مايو) EGYPTE: LA CLASSE OUVRIÈRE AU COEUR DE LA RÉVOLUTION mercredi 11 mai 2011, par مصطفى بسيوني مصطفى بسيوني مع انطلاق الثورة في مصر، كان أكثر الأسئلة ترداداً على ألسنة المتابعين والمشاركين فيها هو : أين الحركة العمّالية؟ السؤال الذي عبّر عن استياء من غياب الحركة العمالية أو ضعفها خلال الثورة، كان يعبّر في الوقت ذاته عن أهمية وجود الطبقة العاملة في خضمّ الانتفاضة بما لها من ثقل نوعي في المجتمع. لم تتأخر استجابة الحركة العمالية لنداء الثورة، فانفجرت سلسلة من الإضرابات العمالية في مختلف القطاعات. وتوالت أنباء الحركة العمالية في بداية الأسبوع الثالث من الثورة، فأصبح من الصعب إحصاؤها وهي تتزايد كل ساعة. لكن قبل (…)


“ثورة مصر وما بعد”

10 نيسان (أبريل)
1-سمات الثورة المصرية ومقتضيات التغيير *العناصر المكونة لتكتل القوى الثورية *مقتضيات التغيير 2-استراتيجيات الثورة المضادة *كتلة التحالف الرجعى *الإخوان المسلمون والتيارات الإسلامية *المؤسسة العسكرية: علامة استفهام؟ *ملاحظة حول الفساد 3-التجارب السابقة (إندونيسيا، الفيليبين ومالى) والأخرى (أمريكا اللاتينية) 4-قراءة لتاريخ مصر المعاصر أولا: سمات الثورة المصرية ومقتضيات التغيير العناصر المكونة لتكتل القوى الثورية بدت لى الحركة التى أخذت مجراها فى المجتمع المصرى أواخر يناير 2011 فى واقع الأمر انطلاقاً ثورياً قد يتحول إلى مد ثورى لا أكثر من ذلك فى (…)


“LES ORIGINES SOCIALES DE LA RÉVOLUTION EN EGYPTE”

le 7 avril 2011 Discours de notre camarade Salah Adly, membre du Bureau politique et porte-parole du Parti communiste d’Egypte l’Egypte embrasée par la révolution. La révolution du 25 janvier, qui a touché tout le pays, est une révolution sociale lancée par la jeunesse, et le peuple Egyptien dans toutes ses composantes, hommes et femmes, vieux et jeunes, (…)


[“L’EGYPTE DE 2011 SUIVRA-T-ELLE L’INDONESIE DE 1998?”

le 4 mars 2011, par Michel Chossudovsky Le 25 fevrier 2011 De Suharto à Moubarak: l’histoire se répète? En mai 1998, le président Suharto d’Indonésie (…)->405]


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“DÉBATS – OPINIONS ET RÉACTIONS AUX ÉVÈNEMENTS D’ EGYPTE:” le 18 février 2011

Ahmed HALFAOUI: « SUCCESSIONS INCERTAINES – LES RÔLES QUI SE PRÉPARENT EN COULISSE »

SAMIR AMIN: « L’INSURRECTION EN ÉGYPTE: SUR LE MOUVEMENT POPULAIRE ÉGYPTIEN » – 7 février 2011;

“DOSSIER: L’Égypte et les révolutions arabes” (Afrique du Nord, Yémen….) lien avec http://www.mondialisation.ca; le 14 février 2011

SAMIR AMIN: «MOUBARAK A INTÉGRÉ L’ISLAM POLITIQUE DANS SON SYSTÈME»7 février 2011;

« ERIC ROULEAU: FAUT-IL AVOIR PEUR DES FRÈRES MUSULMANS? » 4 février 2011;

“LE CAIRE PLACE DE LA LIBÉRATION” (…)


« LE RÔLE DES ÉTATS-UNIS DANS LES RÉVOLTES DE LA RUE ARABE: LE CAS DE L’ÉGYPTE » écrit par Ahmed Bensaada, le Mercredi, 23 Février 2011

dans article ALGÉRIE – FÉVRIER 2011: OPINIONS ET DÉBATS SUR CE QUI SE PASSE EN ALGÉRIE du 30 janvier au 27 février 2011.


“LES FRÈRES MUSULMANS DANS LA RÉVOLUTION ÉGYPTIENNE”

le 18 février 2011
La révolution égyptienne en cours illustre la possibilité de la fin annoncée de ce système dit «néolibéral», remis en cause dans toutes ses dimensions politiques, économiques et sociales. Ce mouvement gigantesque du peuple égyptien associe quatre composantes: les jeunes «re-politisés» par leur propre volonté et dans des formes «modernes» qu’ils ont inventées; les forces de la gauche radicale; celles rassemblées par les classes moyennes démocrates; des segments des Frères Musulmans. (…)


“EGYPTE : UNE TRANSITION DÉMOCRATIQUE NÉCESSAIRE à LA SURVIE DU RÉGIME”

le 17 février 2011
Bien qu’elle n’envisage pas de prendre le pouvoir, l’armée égyptienne est déterminée à gérer seule la période de «transition démocratique». Elle rejette aussi l’idée de l’élaboration d’une nouvelle Constitution (…)


Février 2007, “AU CAIRE: PROBLÈMES ET TACHES SOLIDAIRES DES GAUCHES ARABES ET EUROPEENNES”

le 16 février 2011
À l’occasion du soulèvement massif et si efficace du peuple égyptien, les contributions mises en ligne sur ce site de Samir AMIN ainsi que les illustrations transmises par Mamdouh HABASHI m’ont rappelé la part active qu’ils avaient prise tous deux à l’animation et à l’organisation du colloque tenu au Caire il y a quatre ans, du 23 au 25 février 2007. Il portait sur «Les relations arabo-européennes, abordées d’un point de vue critique».


“PLACE AT-TAHRIR A L’HEURE DE LA LIBÉRATION”

le 13 février 2011
« Masr, Oum ed-dounia »! A cette heure précise, où les regards et les moyens de communication de la planète étaient tournés vers Le Caire, la vieille expression « L’Egypte, mère du monde » projetait sa vérité, exprimait en effet l’espoir d’un monde (…)


“MOHAMED EL BELTADJI, CHERCHEUR ET TECHNOCRATE ÉGYPTIEN, QUI AU DÉBUT N’ Y CROYAIT PAS”

le 8 février 2011
le témoignage émouvant et sincère des événements récents en Égypte, tels que vécus par un technocrate égyptien, Mohammed El-Beltagy, professeur des Opérations de recherche de l’Université du Caire et cofondateur de Peerialism, une compagnie de logiciels située à Stockholm (…)


“بيان هام صادر عن الحزب الشيوعي المصري”

7 شباط (فبراير)
بيان هام صادر عن الحزب الشيوعي المصري الثورة صامدة رغم مؤتمرات النظام اثنى عشر يوما منذ اندلاع الثورة المصرية وما زال النظام المصري الحاكم المتهاوي يصر على بقاء الديكتاتور مبارك حماية لمصالح العصابات من اللصوص والقتلة وناهبي ثروات مصر خوفا من تقديمهم للمحاكمة، ورغم التنازلات التى يقدم عليها كل يوم الا انه يصر على رفض المطالب الرئيسية للثورة وعلى راسها ضرورة تنحى الديكتاتور مبارك عن السلطة ، لقد واجهت الثورة منذ 25 يناير مؤمرات عديدة لاجهاضها كان أولها عندما نفذت الحكومة الخطة الاجرامية الفاشية مساء يوم الجمعة 28 يناير بانسحاب الشرطة من جميع مواقعها (…)


“LE CHANT DES OUVRIERS, PAYSANS ET ÉTUDIANTS ÉGYPTIENS”

le 3 février 2011.
Il ravivera dans les mémoires algériennes le chant de lutte que les étudiants et les jeunes avaient ardemment fait leur dans les années 70. Années difficiles de répression (…)


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“LE CAIRE : PLACE DE LA LIBÉRATION, EN DIRECT”

le 2 février 2011.
Yassine Temlali nous mène sur cette place au nom prédestiné, pour partager les moments inoubliables d’un peuple digne qui dans toutes ses composantes, retrouve son âme généreuse en même temps que l’espoir et le sens de la solidarité. (…)


TUNISIE

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تونس تحت حكم قايد السبسي، رئيس حكومة « الثورة على الثورة؟” ياسين تملالي »الأخبار »، بيروت، 18 مايو 2011

dans l’article “MAI 2011 – OPINIONS & DÉBATS” le 17 mai 2011


“NESSMA ET HANNIBAL TV: AUDIMAT ET COUPS BAS” par Ahmed Halfaoui, le 26 avril 2011, Les Débats.com;

dans l’article “AVRIL 2011: OPINIONS ET DÉBATS SUR LES MOUVEMENTS DANS LE MONDE ARABE”


LA TUNISIE INSTITUE LA PARITÉ HOMMES-FEMMES EN POLITIQUE

le 15 avril 2011
Petit pays, grande nation ; en votant la loi sur la parité hommes-femmes pour la Constituante, j’ai eu l’intime conviction que nous nous sommes projetés dans le futur en enjambant d’un seul pas une ligne jugée par beaucoup infranchissable. (…)


DÉCLARATION DU PARTI COMMUNISTE OUVRIER DE TUNISIE (PCOT)

le 29 mars 2011.
à l’occasion de sa légalisation: «La marche doit continuer jusqu’à l’aboutissement de la révolution» Après avoir milité 25 ans dans la clandestinité, le Parti communiste des ouvriers de Tunisie vient d’être enfin légalisé. Ce n’est pas seulement une victoire de ses militantes et militants, mais aussi celle des travailleurs et de l’ensemble du peuple tunisien. (…)


TUNISIE: “HAMMA HAMMAMI, porte-parole du PARTI COMMUNISTE OUVRIER DE TUNISIE (PCOT): INTERVIEW DU 4 MARS 2011”

le 20 mars 2011 Interview du porte-parole du Parti communiste ouvrier de Tunisie (PCOT) réalisée par Baudoin Deckers, du Parti du travail de Belgique (PTB)
«On a vaincu le dictateur, pas encore la dictature» (…)


ALGÉRIE


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ANNONCE D’UNE GRÈVE ILLIMITÉE LE 28 MAI 2011 à ARCELOR MITTAL – ANNABA

LES TRAVAILLEURS MAINTIENNENT LE MOT D’ORDRE DE GRÈVE

LES SIDÉRURGISTES DÉNONCENT LE DÉLABREMENT ORGANISÉ DU COMPLEXE “Liberté” le mercredi 25 mai 2011
Le syndicat d’ Arcelor-Mittal – Annaba accuse la direction…

ARCELORMITTAL «VEUT LE BEURRE ET L’ARGENT DU BEURRE» La Tribune le 25 mai 2011. (…)

SIDER 1992 texte et photos – courrier d’un lecteur (…)


«حمس»: السند « الإسلامي » للنظام الجزائري

22 نيسان (أبريل) [
«حمس»: السند « الإسلامي » للنظام الجزائري ياسين تملالي « الأخبار »، بيروت، 22 أبريل 2011 http://www.al-akhbar.com/node/10605 يتصرّف إسلاميّو حركة مجتمع السلم (حمس) وكأنهم لا يعون أنهم أصبحوا جزءا من النظام الجزائري، يصوّتون على قراراته (في البرلمان) وينفذونها (في الحكومة) ويدافعون عنها (في الشارع) منذ أكثر من 15 سنة. لا يتردد شيخهم، أبو جرة سلطاني، في الحديث عن « التغيير » وكما لو كان سجينَ رأي انتزع لتوِّه حرية الكلام لا رجلا تقلّد منصب « وزير الدولة لدى رئاسة الجمهورية » طيلة خمس سنوات (2004 – 2009) ولم يتخلّ عنه إلا مرغما، بضغط من رفاقه الذين خيّروه (…)->456]


“DÉBAT ÉCONOMIE: DE QUOI A BESOIN L’ ALGÉRIE?”

le 18 mai 2011.
Tourner le dos au «tout marché» et au «tout hydrocarbures», bâtir une Algérie qui sortira de la malédiction de la rente pour se mettre au travail.

“DE QUOI A BESOIN L’ALGÉRIE ? VIVRE ENSEMBLE ET UN CAP POUR LE FUTUR” par CHEMS EDDINE CHITOURMondialisation.ca, le 18 mai 2011

“LES SALARIÉS VONT SUBIR UN « CHOC BUDGÉTAIRE » ET INFLATIONNISTE SANS PRÉCÉDENT” Questions à Mourad GOUMIRI par Zhor Hadjam – El-Watan – le 18 mai 2011.

“LE RETOUR DES ENFANTS PRODIGUES” par Ahmed Halfaoui (extraits), “Les Débats” le 18 mai 2011


[“L’ IMPOSSIBLE LIFTING « KEYNESIEN » DES APPRENTIS-MANAGERS ALGÉRIENS”

le 16 mai 2011 ->483]

“LES MAUVAIS LIFTINGS DES ULTRALIBÉRAUX ALGÉRIENS” “UNE NOUVELLE OFFENSIVE ULTRALIBÉRALE ACCOMPAGNE L’ AGRESSIVITÉ AMÉRICAINE DANS LA RÉGION” par Mohamed Bouhamidi, La Tribune, le 12mai 2011

“LES RÉSERVES DE OMAR AKTOUF” Samir Ben El-Watan, le 15 mai 2011.

“QUATRE RAISONS ET TROIS PROPOSITIONS – COUP DE TONNERRE SUR LES BOURSES ET LES ESPRITS:” L’AGENCE STANDARD & POOR’S MENACE DE DÉCOTER LES USA À CAUSE DE SA COLOSSALE DETTE Omar Aktouf, le 8 mai 2011, El Watan.

COURRIERS AVIS & DISCUSSIONS PARVENUS à SOCIALGERIE (…)


Dans l’article “AVRIL 2011 : OPINIONS ET DÉBATS SUR LES MOUVEMENTS DANS LE MONDE ARABE” du 30 avril 2011.

“QUELLE DÉMOCRATIE PEUT BIEN APPORTER LE PUTSCH MILITAIRE?” par Ahmed Ancer, le Mardi 26 avril 2011;

“UN DÉBAT SUR LE CHANGEMENT LUI-MÊME” par Badis Guettaf, Le Jour d’Algérie, le 26 avril 2011;


“ALGÉRIENS TOUTES CATÉGORIES, CES PROGRAMMES U.S. VOUS VISENT DIRECTEMENT”

le 25 avril 2011
L’Initiative de Partenariat au Moyen Orient (MEPI) constitue la réponse du Gouvernement des Etats Unis aux appels pour le changement dans le Moyen Orient et en Afrique du Nord (…)


“ALGÉRIE: LA FIN DU COMPROMIS SOCIAL FONDÉ SUR LA RENTE”

le 23 avril 2011 par Ahmed DAHMANI, Revue « Hommes et Libertés » de la LDH – mois d’avril 2011;
Plusieurs faits marquants, dans l’Algérie de ces dernières années, attestent la dégradation de la situation économique


“ALGÉRIE : RÉVOLTES DES JEUNES DE JANVIER ET NATURE DU RÉGIME”

le 31 mars 2011
« Hocine Bellaloufi se livre dans l’article ci-dessous à une critique perspicace du pouvoir en Algérie et de sa soumission aux forces du libéralisme mondialisé… il s’élève contre cette position de K. Alami et d’autres qui rejettent le combat pour la démocratie et montre aussi l’importance de tenir une analyse


[“ALGÉRIE : LE CHANGEMENT BIEN ORDONNÉ…” par AHMED HALFAOUI,

le 29 mars 2011->430#ALGÉRIE]

dans l’article MONDE ARABE : QUELS SOUBASSEMENTS ET ENJEUX SOCIO-ECONOMIQUES? du 31 mars 2011


“OUI, L’ ALGÉRIE EST EN DANGER” réaction de Abderrahmane Zakad, le 31 mars 2011 à l’article de Ahmed Halfaoui, du 21 mars 2011

dans l’article “MONDE ARABE: QUELS SOUBASSEMENTS ET ENJEUX SOCIO-ÉCONOMIQUES?” du 31 mars 2011.


“LA LOI ALGÉRIENNE DES FINANCES ET LES « DÉMOCRATES »”

le 27 février 2011
L’article de Ahmed HALFAOUIest une démonstration du cynisme conjugué des « démocrates » libéraux locaux et de leurs maîtres et compères des économies occidentales… Les soulèvements en cours ne déboucheront sur le vrai « printemps arabe » que si (…)


« ÉROSION DE LA NOTION DE PATRIOTISME EN ALGÉRIE – LES PARTISANS DU LIBÉRALISME SAUVAGE MARQUENT DES POINTS » article de Mohamed Bouhamidi, le 24 février 2011

dans article ALGÉRIE – FÉVRIER 2011: OPINIONS ET DÉBATS SUR CE QUI SE PASSE EN ALGÉRIE du 30 janvier au 27 février 2011.


« DÉMOCRATIE ET PROGRÈS SOCIAL DANS LES RÉVOLUTIONS DÉMOCRATIQUES ET SOCIALES DU XXIe siècle »article de Hocine Belalloufi, le 1er février 2011;

dans article “ALGÉRIE – FÉVRIER 2011: OPINIONS ET DÉBATS SUR CE QUI SE PASSE EN ALGÉRIE” du 30 janvier au 27 février 2011.


« ENSEIGNEMENTS POUR LES LUTTES FUTURES »article de Kamel B., le 16 février 2011;

dans article “ALGÉRIE – FÉVRIER 2011: OPINIONS ET DÉBATS SUR CE QUI SE PASSE EN ALGÉRIE” du 30 janvier au 27 février 2011.


“SI J’ETAIS PATRON D’UN JOURNAL …”

le 18 mai 2011
L’Algérie n’est pas « finie ». Sa jeunesse est capable d’en administrer les preuves (…)


[ “LE PREMIER MAI DANS UN CLIMAT DE LUTTES ET D’UNITÉ D’ACTION”
2 mai 2011.->462]

“UNE «AFFAIRE» QUI N’AURAIT PAS DÛ EXISTER”, par K. Selim, Le Quotidien d’Oran, le 2 mai 2011

LES CHÔMEURS SE SONT MOBILISÉS HIER”, par Ghania Lassal, El-Watan, le 2 mai 2011

“NOUS VOULONS LA CHUTE DU RÉGIME CAPITALISTE”, MEETING DU PST, le 30 avril 2011

“FORUM ALGER RÉPUBLICAIN” samedi 30 avril 2011

“APPEL DE LA MOUBADARA DU 24 FÉVRIER

« MEETING DU PST” le 30 avril 2011

“EN NIDHAL” 1ère page (extraits)


“TALEB ABDERRAHMANE – « LA MOUBADARA* » – LIBRAIRIE EL-IDJTIHAD”

le 15 avril 2011.
Abderrahmane Taleb, l’enfant studieux de Bir Djebbah, le fils de l’ouvrier pâtissier, est mort sur l’échafaud, le 24 avril 1958, à l’aube, à la prison de Serkadji, dans la Haute Casbah. Il avait 28 ans. (…)


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“L’ALGÉRIE EN MOUVEMENT”

le 7 avril 2011
MARCHE DES ÉTUDIANTS DE BOUMERDÉS Les forces de sécurité cèdent à la détermination des étudiants


“L’ ALGÉRIE BOUILLONNE ET S’INTERROGE SUR LES VOIES ET LES MOYENS DU CHANGEMENT”

le 21 mars 2011
Les opinions sur l’avenir algérien proche s’entrecroisent. L’enjeu des débats n’est plus seulement théorique et tourné vers des horizons souhaitables. C’est du besoin impératif du changement à réaliser, de son contenu, de sa faisabilité, des voies et moyens pour y parvenir…


“SAVOIR VERS QUOI « CHANGER »”

le 21 mars 2011
Ça bouge drôlement ces jours-ci, en Algérie, dans pas mal d’endroits. Je ne parle pas des marcheurs qui animent la matinée du samedi, mais de ceux qui ne sont pas contents du changement qu’a subi le pays depuis 1988 et qui ne marchent pas. On ne les trouve pas sur Facebook, ils ne parlent pas de « démocratie » et ignorent tout de ce qui agite les partis politiques et les associations qui les accompagnent…


“LES ALGÉRIENS QUI MARCHENT ET QUI NE MARCHENT PAS, LE «PEUPLE INTROUVABLE» DE LA CNCD” par M. Bouhamidi, le 10 mars 2011.

dans l’article “TRIBUNES – OPINIONS – ACTIVITÉS – MARS 2011” le 14 mars 2011.


“Me Mustapha BOUCHACHI, la CNCD et LES CONCEPTIONS DU CHANGEMENT EN ALGÉRIE”

le 11 mars 2011 …
C’est la LADDH (ligue des droits de l’homme) qui est à l’initiative de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). Me Mostefa Bouchachi revient en détail sur les actions engagées, la scission de la CNCD et propose une feuille de (…)


TRAVAILLEURS DE SOCOTHYD – CINQ ANS D’ARBITRAIRE

le 27 février 2011.
… des ouvriers de SOCOTHYD (entreprise nationale de produits pharmaceutiques qui brasse des milliards) tenaient un sit-in devant leur usine, pour informer l’opinion publique et tous les travailleurs du secteur public de leur lutte exemplaire depuis 5 ans contre l’injustice, l’arbitraire et le mépris (…)


“L’ouvrière FATIMA YAHIAOUI : symbole d’un 8 MARS POUR LES LIBERTÉS, LES DROITS ET LA DIGNITÉ”

le 8 mars 2011.
… Nos pensées vont en particulier à toutes les femmes qui dans le monde arabe prennent en cette difficile mais exaltante période une part importante aux changements démocratiques et sociaux. Le témoignage sur Fatima Yahiaoui, une de ces nombreuses Algériennes, femmes du peuple, travailleuses et mères de famille, est tout à fait symbolique (…)


“UN GUIDE POUR IDENTIFIER LES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES”

le 29 avril 2011
Le réseau Wassila lancera dimanche 15 mai un guide à l’attention des professionnels de la santé et un dépliant pour les femmes victimes de violences, à l’occasion d’une journée d’études qui se tiendra à l’Institut national de santé publique d’Alger (…)


« ALGÉRIE, LES LEÇONS D’UNE RÉVOLTE » par Chawki Salhi, Alger, le 22 janvier 2011;

dans article “ALGÉRIE – FÉVRIER 2011: OPINIONS ET DÉBATS SUR CE QUI SE PASSE EN ALGÉRIE” du 30 janvier au 27 février 2011.


« LA QUESTION SOCIALE EST-ELLE AU CŒUR DES RÉVOLTES «ARABES»? »Chronique de Arezki Metref – Le Soir d’Algérie, le 20 février 2011;

dans article “ALGÉRIE – FÉVRIER 2011: OPINIONS ET DÉBATS SUR CE QUI SE PASSE EN ALGÉRIE” du 30 janvier au 27 février 2011.


[ « LA SOCIÉTÉ ALGÉRIENNE EST EN COLÈRE MAIS ÉPUISÉE. SES ÉLITES ONT ÉTÉ DÉCAPITÉES »Valérie Péan, Omar Bessaoud, le 4 février 2011, sur le site de Michel Collon info;

 >http://www.socialgerie.net/ecrire/?exec=articles&id_article=389#EN COLÈRE MAIS ÉPUISÉE]

dans article ALGÉRIE – FÉVRIER 2011: OPINIONS ET DÉBATS SUR CE QUI SE PASSE EN ALGÉRIE” du 30 janvier au 27 février 2011.


« LISTING «A-POLITIQUE» » éditorial du Quotidien d’Oran du 31 Janvier 2011, signé K. Selim. Accompagnant la critique rigoureuse des appréciations embarrassées de Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur , sur les émeutes de la jeunesse algérienne de janvier, l’éditorial expose en filigrane la problématique des liens étroits entre le social et le politique, que d’aucuns cherchent à nier, à isoler les uns des autres ou à opposer…

dans article “ALGÉRIE – FÉVRIER 2011: OPINIONS ET DÉBATS SUR CE QUI SE PASSE EN ALGÉRIE” du 30 janvier au 27 février 2011.


« LEÇONS TUNISIENNES »Écrit à Alger, le 21 janvier 2011 par Hocine Belalloufi. Quelques enseignements tirés des évènements considérables qui ont secoué et n’ont pas fini de secouer les sociétés et les pouvoirs du monde arabe.

dans article “ALGÉRIE – FÉVRIER 2011: OPINIONS ET DÉBATS SUR CE QUI SE PASSE EN ALGÉRIE” du 30 janvier au 27 février 2011.


“EN L’HONNEUR DU GRAND 24 FEVRIER 1971, ÉVOCATIONS SYNDICALES”

le 24 février 2011
La décision de nationalisation des hydrocarbures algériens date aujourd’hui de quarante ans. Évènement considérable, accueilli avec enthousiasme à l’échelle de la Nation, parce qu’il donnait au peuple algérien son poumon économique, grâce auquel il a survécu aux épreuves, malgré les dérives importantes contre lesquelles le PAGS ainsi que d’autres secteurs patriotiques ont multiplié les critiques et les mises en garde. Les trente dernières années ont vu des assauts furieux pour démanteler ce qui a été (…)


“LE 1er MAI 1951 à SIDI AMRANE”

le 23 février 2011
comment les luttes syndicales étaient menées sous le féroce régime colonial, comment elles gagnaient en combativité et prises de conscience. Pas seulement dans la capitale et les grandes villes, pas seulement dans les entreprises industrielles, les ports, les chemins de fer ou le bâtiment, mais aussi dans les zones les plus reculées du pays, où se sont déroulées des luttes et grèves très dures de quelques semaines à plusieurs mois, depuis les mines (…)


“BOUALEM BOUROUIBA NOUS A QUITTÉ”

le 23 février 2011
Le décès du patriote, démocrate et militant syndical Boualem Bourouiba, et la date symbole du 24 février nous ont incité à mettre en ligne un certain nombre d’articles anciens concernant le mouvement syndical algérien. Ci-dessous, une évocation par Daho Djerbal à l’occasion du décès de Bourouiba et un entretien de ce dernier avec Boukhalfa Amazit dans El Watan en 2005 (…)


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“LE POUVOIR ET L’UNIVERSITÉ : LE BÂTON CONTRE LE SAVOIR”

le 23 février 2011
Face à la juste protestation pacifique des étudiants et des universitaires … Le pouvoir sort le bâton face au savoir… Alors qu’ils voulaient discuter avec leur tutelle, ils se sont retrouvés face aux troupes du ministère (…)


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« PETITE CHRONIQUE DES ANNÉES DE BRAISE »

et « LA RÉVOLUTION DE 11h à MIDI »


le 18 février 2011
deux articles de Ghania Mouffok qui rendent parfaitement ce que certains ressentent devant les événements qui agitent la scène médiatique en Algérie.


[“Algérie : le poids et la signification du SOCIAL dans le processus du vrai CHANGEMENT DEMOCRATIQUE”

le 17 février, par Sadek Hadjerès ->383]


ALGÉRIE : OPINIONS CROISÉES AUTOUR DU « CHANGEMENT RADICAL»

le 15 février 2011
Abderrahmane ZAKAD, présent à la manifestation du 12 Février à Alger, aborde les points de vue contradictoires qui se sont manifestés tant au sein qu’en dehors des participants à cette initiative. (…)


ALGÉRIE : LE « SYNDROME » TUNISIEN PEUT-IL OPÉRER?

le 15 février 2011
En ce début 2011, les sociétés civile et politique du Maghreb et du Machreq se sont mises en mouvement. De par les rythmes et les formes spécifiques à chaque pays, cette accélération de l’Histoire donne à réfléchir aux acteurs sociaux et politiques soucieux de ne pas tomber dans des comparaisons mécaniques et des mimétismes préjudiciables à l’efficacité et à la qualité des changements souhaités. L’état des lieux algériens que nous a livré le chercheur Ahcène AMAROUCHE en rapport avec les émeutes (…)


LES CHÔMEURS EN MOUVEMENT : DEUX COMMUNIQUÉS DU CNDDC

le 15 février 2011 dimanche 13 février 2011 par algerep. “Le Comité national pour la défense des droits des chômeurs” dénonce la répression policière, dénonce l’interdiction de la marche, et l’utilisation de jeunes chômeurs pour casser la manifestation. Le Comité a accepté de participer au rassemblement de la «Coordination nationale pour le changement et la démocratie» mais avec ses propres mots d’ordre politiques et sociaux pour exprimer les aspirations des travailleurs et des couches sociales marginalisées. (…)


“ALGÉRIE , C’EST PARTI: LA PREMIÈRE MANIFESTATION CONTRE LE RÉGIME A EU LIEU à GHARDAIA”

le 11 février 2011.
Après la Tunisie, l’Egypte. Et maintenant au plus profond de l’Algérie, les concitoyens de Moufdi Zakaria, l’auteur de l’hymne national « QASSAMAN » viennent de reprendre à Ghardaïa (M’zab) le flambeau de la marche qui donnera son plein sens à l’indépendance


“CHÔMEURS EN COLÈRE – RASSEMBLEMENT à ALGER”

le 7 février 2011
Une action dans la meilleure tradition de la caravane des jeunes chômeurs, en tournée à travers le territoire national lors du bref et relatif épisode de libertés démocratiques qui a suivi Octobre 1988. Le progrès prometteur, c’est qu’aujourd’hui, à en juger par les échos dans un large éventail de la presse, le soutien national est beaucoup plus large qu’à l’époque, où c’était surtout le PAGS, sa presse, les noyaux syndicaux et associatifs conséquents qui apportaient leur appui (…)


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تاريخ 24 فيفري نداء إلى نساء ورجال التقدم

2 شباط (فبراير) .
نداء إلى نساء ورجال التقدم ـ لنتحرك معا في القاعدة ـ من أجل تغيير عميق ـ من أجل التقدم الاجتماعي والديمقراطية تاريخ 24 فيفري، تاريخ رمزي، تاريخ ذكرى تأميم المحروقات، هو تاريخ حاضر ليذّكرنا، بعد المحاولة المجهضة للتراجع عنه، بأن مكاسب التحرير الوطني الاقتصادية والاجتماعية والديمقراطية هي دوما مهددة ويتوجب علينا حمايتها لكي لا تصبح ملكا للشركات المتعددة الجنسيات وفئة ضيقة، بل ملكا للشعب بأكمله وملكا للأجيال القادمة. لهذا، فمن العاجل اليوم توحيد، في العمل القاعدي الملموس، كل نساء ورجال التقدم وكل قوى التقدم في بلادنا لفرض تغيير عميق من أجل التقدم (…)


« 24 FEVRIER », “APPEL AUX HOMMES ET AUX FEMMES DE PROGRÈS”

le 1er février 2011.
Il y a du nouveau, même par rapport aux moments les plus fastes du mouvement de libération nationale et sociale d’avant ou après l’indépendance. Avant, la majorité des appels émanaient surtout « d’en haut »; ensuite, les bases populaires et militantes applaudissaient et se mobilisaient (ou non). Aujourd’hui, ce sont les (…)


“RÉCITAL DE BEN MOHAMMED à AZZEFOUN”

le 6 avril 2011.
Lundi dernier, le poète d’expression kabyle Ben Mohammed a donné un récital improvisé lors de la onzième édition du festival national du film amazigh qui s’est clôturée hier soir à Azzefoun. L’un des plus grands poètes qu’ait connu la Kabylie contemporaine


“ ALGÉRIE : L’ANTICOMMUNISME COMME HABILLAGE HONTEUX DE VULGAIRES ARRIVISMES”

le 25 mars 2011
Les deux messages d’indignation publiés ci-dessous sont parvenus parmi d’autres à Socialgérie, en réaction aux gémissements récurrents d’un citoyen dont les convictions politiques se réduisent à une seule préoccupation.


MOUVEMENT COMMUNISTE ALGÉRIEN


“ RÉFLEXIONS D’UN TÉMOIN-ACTEUR COMMUNISTE SUR LES LUTTES ET PRATIQUES DE POUVOIR EN ALGÉRIE”

mis en ligne le 4 mai 2011, texte de 1995
Contribution de Sadek Hadjerès (en Octobre 1995) à un colloque du « Forum de Delphes » , consacré aux « Conceptions et pratiques de pouvoir en Algérie » . Ce fut l’occasion pour l’auteur de développer une perception de la façon dont le mouvement comuniste algérien a abordé ces problèmes au cours des décennies précédentes.


MON AMI KERROUMI, POURQUOI T’ONT-ILS TUÉ?

le 26 avril 2011.

À LA PETITE FAMILLE DE FEU KERROUMI ET À SA GRANDE, celle DE L’ALGERIE FÉCONDE, TOUTES MES CONDOLEANCES – POEME DE SON CAMARADE MEKHLOUF AMEUR حبيبي كرومي ، لماذا قتلوك ؟ هل قتلوك لأنك كنتَ تتعاطى المخدرات مع جماعة أشرار؟ أبدا فهو عالم تجهلُه ونُحاربه. هل قتلوك ، لأنك تعاشر السهرات والبنات . أبدا إنه عالم لا تعرفُه . هل قتلوك ، لأنهم يكرهونك ؟ أبدا فأنت تحب كل الناس ، وتبتسم لكل الناس. هل قتلوك ، طمعا في سيَّارتك الجديدة ؟ أبدا ،فهناك أفخم منها في وهران. هل قتلوك، لأنك نهبتك أموال الدولة كما فعلوا، أبدا لم (…)

“DISPARITION DE NOTRE AMI ET CAMARADE KERROUMI AHMED”

le 26 avril 2011
Des messages inquiets de la famille, des amis et camarades de Kerroumi Ahmed faisaient état jusqu’à hier de sa disparition inexpliquée. De nombreux messages d’alerte et d’inquiétudes étaient parvenus à Socialgerie (MDS-Oran, le Bureau d’Oran de la LADDH, MDS d’Alger…), alors que l’information était reprise par de nombreux medias. Aujourd’hui nous parvient une nouvelle extrêmement grave, la découverte de son corps au local même du MDS.  » le corps de notre camarade a été trouvé dans le local du MDS (…)


“DÉCÈS DE GILBERTE ALLEG – SALEM”

le 23 avril 2011.
un ultime hommage a été rendu à Gilberte Salem, épouse de notre camarade Henri Salem ALLEG. Une foule considérable se pressait au funerarium du Père Lachaise à Paris, composée de camarades, amis et représentants de nombreux courants sociaux et démocratiques algériens, français et d’autres nationalités. Outre sa personnelle et inlassable activité associative et politique de ces dernières années, notre regrettée Gilberte Salem avait, en prolongement de son militantisme algérien (…)


“HOMMAGE À GEORGES ACAMPORA, RESCAPÉ DE LA GUILLOTINE”

le 22 mars 2011.
hommage rendu à ses 83 ans à ce militant communiste, patriote algérien résolu et syndicaliste européen anticolonialiste. Homme d’une modestie légendaire, attaché à ses racines de Bab El Oued jusq’au bout des ongles, tout comme comme son épouse Juliette à l’accent de quartier inimitable, un quartier qu’ils n’ont jamais quitté aux pires moments de la noire décennie 90, assurés qu’ils étaient du soutien et de la protection de la (…)


HOMMAGE à Abdelkader ALLOULA

“ENTRETIEN AVEC ABDELKADER ALLOULA LE 25 SEPTEMBRE 1985” realisé au TRO, “Théâtre Régional d’Oran”, par ABDELMADJID KAOUAH – texte intégral

mis en ligne le 16 mars 2011
LA HALQUA EST UN THÉÂTRE COMPLET: D’UN THÉÂTRE D’ACTION À UN THÉÂTRE DE NARRATION le dramaturge algérien (…)

“HOMMAGE à Abdelkader ALLOULA, Poème écrit et déclamé”

mis en ligne le 15 mars 2011.
Ces paroles à la mémoire de notre camarade ABDELKADER ALLOULA, ont étés écrites le 22 janvier 2006, et lues quelques temps après a l’occasion du FORUM SOCIAL MAGHREBIN de BOUZNIKA MAROC, (…)

الرجل الذي أنقذ مسرح وهران من التخريب

12 آذار (مارس)

Le 5 octobre 1988, ABDELKADER ALLOULA a sauvé le théâtre d’Oran de la destruction et des flammes. Face aux émeutiers, il a défendu ce haut lieu de la culture et de l’art. Ceci n’a pas empêché les services de sécurité de l’arrêter deux jours plus tard pour subversion, comme furent arrêtés, et pour certains, affreusement torturés, des centaines de ses camarades du parti de l’avant garde socialiste (P.A.G.S). Six ans plus tard il a été assassiné par des bras armés (…)

“ABDELKADER ALLOULA TOUJOURS VIVANT!”

le 11 mars 2011.
«j’écris pour ceux qui travaillent et qui créent manuellement et intellectuellement dans ce pays, pour ceux qui de façon anonyme, construisent, édifient, inventent dans la perspective d’une société libre, démocratique et socialiste» (…)


“LE PAGS et L’INTIFADAHA DES JEUNES D’OCTOBRE 88”

mis en ligne le 22 février 2011
Le témoignage de Abdelkader Saadallah, à propos de l’action des jeunes à Ain Benian (ouest d’Alger) en octobre 88 et dans les semaines suivantes, a suscité de nombreux échos. Un camarade se souvient: « Je me rappelle le formidable travail des jeunes de Bordj el Bahri (ex Fort de l’Eau, à l’est d’Alger) et parmi eux notre regretté camarade FERHAT DJEBBAR qui vient de nous quitter la semaine dernière terrassé par un cancer. Un autre indique: « En octobre 88, les orientations (…)

“APPRENONS DE NOS LUTTES: OCTOBRE 1988 et NOS AMIS D’AIN BENIAN”

mis en ligne le 19 février 2011.
Les traditions et expériences de lutte survivent à toutes les péripéties, pour rebondir portées par la vague populaire, démocratique et sociale. En témoigne cette évocation, adressée à Socialgerie par un camarade militant des évènements d’Octobre 88. (…)


“COMMÉMORATION DE L’ANNIVERSAIRE DU MARTYRE DE FERNAND IVETON, MILITANT COMMUNISTE MORT POUR L’INDÉPENDANCE DE L’ ALGÉRIE”

le 17 février 2011
«Pour l’Algérie de demain avec la lutte de classe qui s’annonce nous aurons besoin de tous les camarades …» (Extrait d’un lettre de prison de Fernand Iveton) Après son arrestation le 14 novembre 1956 par les forces répressives du colonialisme français, Fernand Iveton a entretenu, avant son exécution le 11 février 1957, une correspondance suivie (une lettre par semaine) avec Maître Joë Nordmann, juriste international membre du Parti communiste Français qui prit en charge la défense de ses intérêts (…)


GUERRE INDEPENDANCE ALGÉRIE


[“8 MAI 1945”

mis en ligne le 8 mai 2011.->475]

“LE 8 MAI 1945: LA PAIX SE LÈVE SUR LE MONDE, UN MASSACRE S’ABAT SUR L’ALGÉRIE,” extrait d’un article de Sadek Hadjerès, remis à l’hebdomadaire Katemirini – Grèce, mars 2011.

“GILLES MANCERON À GUELMA, LE 8 MAI 2011 «REGARDER LA VÉRITÉ EN FACE»”

“TOUT N’A PAS ÉTÉ DIT SUR LE 8 MAI 1945…”, Week-end El Watan du 06 mai 2011, article de Kamel BENIAICHE

“8 MAI 1945 – MAI 1985, 40ème ANNIVERSAIRE”, REVUE SOCIALISTE (PAGS), N° 21, MAI 1985 (…)


L’ECRITURE DE L’HISTOIRE – GUERRE DE LIBÉRATION NATIONALE Mohamed HARBI et « L’OUVERTURE EN 2012 EN FRANCE DES ARCHIVES DE LA GUERRE DE LIBÉRATION «  El-Watan le 26.05.11

mis en ligne le 28 mai 2011 Mohamed Harbi revient, dans cet entretien, sur les récentes controverses suscitées par les déclarations polémiques d’acteurs du mouvement national et livre quelques vérités cinglantes…


[L’ ÉCRITURE DE L’HISTOIRE – HISTOIRE DU MOUVEMENT NATIONAL LES CONTREVÉRITÉS DE BEN BELLA – DOSSIER

mis en ligne le 26 mai 2011->494]

“AMAR BENTOUMI MET à NU LES CONTREVÉRITÉS DE BEN BELLA” Amar Bentoumi le 17 mai 2011.

“DÉPOSITION DE AHMED BEN BELLA APRÈS L’ATTAQUE DE LA BANQUE D’ORANdocument conforme à l’original.


[“L’ÉCRITURE DE L’HISTOIRE – SORTIE INDÉCENTE DE YACEF SAADI CONTRE LOUIZA IGHILARIZ”

le 16 mai 2011.->479]

“LA SORTIE INDÉCENTE DE YACEF SAADI CONTRE LOUIZA IGHILARIZ” “quelques uns de ses dessous historiques et psycho-sociaux inavoués” par Sadek Hadjerès, le 9 mai 2011.

LES COMBATS DES MOUDJAHIDATE POUR LA JUSTICE ET LA LIBERTÉ extraits des correspondances parvenues à socialgerie.

EN HOMMAGE À LOUISETTE IGHILARIZ: CHANSON DE REDA DOUMAZ.

IGHILAHRIZ RÉPOND À YACEF SAADI – ALGER – LE 6 MAI 2011: ELLE LE SOMME DE REVENIR SUR SES “ ALLÉGATIONS” Algerie News, le 6 mai 2011.

LOUISETTE IGHILAHRIZ – ALGÉRIENNE récit recueilli par Anne Nivat, Casbah éditions, Algérie 2006.

 » S E R K A D J I , quartier des femmes » AL HOURIYA (LIBERTÉ), ALGER – 1961.


“ALGER LE 3/11/1960, SIX SEMAINES AVANT LES HISTORIQUES MANIFESTATIONS DE DECEMBRE”

mis en ligne le 4 mai 2011
Ce témoignage de Jean Paul Ducos (dans l’ouvrage de Jean Sprecher «À CONTRE-COURANT»), retrace les cheminements qui ont amené un certain nombre d’européens « pieds noirs », notamment des étudiants, à comprendre les aspirations algériennes et même converger avec elles dans des actions et des épisodes peu connus tels que la manifestation des étudiants « libéraux » du 3 novembre 1960 de la Faculté d’Alger à la Grande Poste. (…)


“AU FRONTON DE L’HISTOIRE : LE CAMION D’ARMES D’HENRI MAILLOT”

le 5 avril 2011.
Le 5 avril 1956, “La Dépêche Quotidienne”, organe de la grosse colonisation, criant à la trahison, ouvre sa « Une» sur une information sensationnelle: «Dans l’après-midi d’hier, mystérieuse disparition d’un important chargement d’armes dans la forêt de Baïnem». Le camion détourné contenait 123 mitraillettes, 140 revolvers, 57 fusils, un lot de grenades et divers uniformes. De quoi armer plusieurs commandos.On apprend que l’homme qui a mené l’opération est l’aspirant Henri Maillot, réserviste de la (…)


“LE MARTYR NE REVIENDRA PLUS… DESTRUCTION DE LA MAISON DE BEN M’HIDI”

le 21 mars 2011.
… Destruction à coups de bulldozer de la maison de Larbi Ben M’Hidi à Biskra, étrange manière d’honorer la mémoire des martyrs de la révolution. … Larbi Ben M’hidi est mort, pendu, par Aussaresses et ses tristes sbires, dans la nuit du 3 au 4 mars 1957; Il a ressuscité le 19 Mars 1962, pour voir ce pays pour lequel il est mort, le sourire aux lèvres, (…)


GÉO-POLITIQUE INTERNATIONAL

MONDIALISATION

ÉCONOMIE


dans l’article “MAI 2011 – OPINIONS & DÉBATS” mis en ligne le 17 mai 2011:

L’AMBITION DÉMESURÉE ET CRIMINELLE DES ÉTATS-UNIS – LE CONTRÔLE MILITAIRE DE LA PLANÈTE, SAMIR AMIN, le 17 février 2003, mis en ligne par « mondialisation.ca..

“INVESTIG’ACTION”michelcollon.info.


“APRÈS LA MORT SYMBOLIQUE DE OUSSAMA BEN LADEN”

le 5 mai 2011.
Mohammed BOUHAMIDI dans “La Tribune” illustre par plusieurs côtés les fondements et les mécanismes de la nouvelle feuille de route et du redéploiement de la stratégie planétaire du complexe militaro-financier impérialiste des USA. La nouvelle étape est balisée par la mise à mort symbolique et l’immersion dans l’Océan indien d’un fantôme par ses anciens maîtres de la CIA. Celui de Ben Laden dont la présence physique, désormais inutile et encombrante, s’était achevée en 2001, après un (…)


LE GRAND RETOUR DE LA COLONIALE

le 7 avril 2011.
Le retour néocolonial est-il un fantasme?

Quand on voit, cinquante ans après les indépendances, une conférence de Londres se réunir pour [décider du sort d’un pays et envisager froidement l’hypothèse de sa partition, la réponse est: non, ce n’est pas un fantasme.

Quand on voit les troupes françaises ouvrir la voie et assister les bandes armées de Ouattara dans leur déplacement vers Abidjan, occuper l’aéroport, préparer le terrain aux milices en bombardant les troupes loyalistes, la réponse est: non, (…)->442]


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“CÔTE D’IVOIRE, LE BAL NÉOCOLONIAL SE CONFIRME”

le 7 avril 2011.
La démocratie est bien partie en Afrique. Nicolas Sarkozy y travaille, avec la complicité de la «communauté internationale» et le soutien d’une gauche qui renoue avec son passé colonialiste.
[Comme en Libye, en Côte d’Ivoire les «démocrates», cooptés par l’Occident, bénéficient d’un couloir de feu vers le pouvoir, jonché de cadavres de sous-hommes.
Au moins 2 307 civils tués et des milliers autres blessés, lundi, par les bombardements aériens des forces françaises et de l’Onuci. L’argument qui (…->443])


“L’ ALGÉRIE À L’ÉPREUVE DU CONFLIT LIBYEN”

le 29 avril 2011
la conférence-débat, organisée hier après-midi au siège du Centre de recherche stratégique et sécuritaire (CRSS) à Ben Aknoun, a été une occasion de débattre de l’enchevêtrement des intérêts de l’Algérie avec la situation en Libye. Un sujet “sorti” des discussions après l’intervention du colonel à la retraite, Hadj Bendoukha, autour du thème “Le rôle de l’armée US dans la prise de décision politique”.


L’HUMANITÉ À L’AUBE D’UNE ÉTAPE CRUCIALE

le 3 mai 2011

UNE NOUVELLE CONSCIENCE POUR UN MONDE EN CRISE – VERS UNE CIVILISATION DE L’EMPATHIE Jeremy Rifkin, l’un des penseurs américains les plus stimulants, propose une relecture fascinante de l’histoire de l’humanité (…)


“PANNE HISTORIQUE DU SYSTEME MONDIAL À L’AUTOMNE 2011”

le 3 mai 2011.
… Au dernier trimestre de 2010, cette publication annonçait un printemps 2011 marqué par d’importants bouleversements géopolitiques. Les évolutions survenues dans le monde arabe depuis janvier dernier en ont ensuite surpris plus d’un. C’est dire à quel point l’examen des données économiques et financières mondiales est éclairant pour les acteurs politiques nationaux dans leurs situations propres diversifiées… (…)


MONDIALISATION : CONJURER LA CATASTROPHE

le 1er mars 2011.
La réflexion globale de André TOSEL, empreinte de rigueur et d’appel à la créativité, vient à point en particulier pour nos peuples du Sud méditerranéen au moment où ils se soulèvent pour la liberté et le changement (quel changement ?). La question-clef est en effet pour nous, comme pour les peuples du reste de la planète: quelle alternative crédible et possible aux catastrophes humaines et naturelles que le libéralisme capitaliste ne cesse d’accumuler à des échelles de grandeur inédites? (…)


“PLANÈTE À VENDRE”

le 20 avril 2011
La chaîne de télévision ARTE a diffusé une émission sur l’appropriation des terres par des entreprises multinationales qui font main basse sur des terres arables en Afrique et en Amérique latine. De nombreux pays d’Afrique sont pris d’assaut par les pays comme l’Arabie Saoudite, la Libye de Khadafi, l’Inde, l’Afrique de Sud et les fonds vautours occidentaux (…)


FAUT-IL REMBOURSER DES DETTES ODIEUSES, MAIS COMMENT?

le 10 avril 2011.
Le nouvel ordre colonial permet à des minorités de s’enrichir et de placer le fruit de leur exploitation au Nord, ou dans les paradis fiscaux. Même si les pays du Sud sont apparemment indépendants, l’acceptation au sein de la communauté internationale dépend de la bonne application d’une politique globale. Les révolutions en cours dans le monde arabe vont-elles s’attaquer aux divers mécanismes de domination, comme la dette, la corruption, l’évasion fiscale et la recolonisation des terres (…)


“LE GENRE HUMAIN MENACÉ”

le 5 avril 2011
Une information fondamentale publiée par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) est passée totalement inaperçue: le pic pétrolier s’est produit en 2006. Alors que la demande mondiale continuera à croître avec la montée en puissance des pays émergents (Chine, Inde et Brésil), la production de pétrole conventionnel va connaître un déclin inexorable après avoir plafonné. (…)


[“LA CIVILISATION ARRIVE, MON FRÈRE!

le 2 avril 2011.
L’OTAN, parlons-en! Espérons que cette évocation historique de Abed Charef convaincra ceux qui de bonne foi s’accrochent à la fable des peuples qui se libèrent ou se démocratisent grâce aux bombardements étrangers « désintéressés ». Quand le feu est allumé à nos frontières, il est temps d’en finir avec la naïveté d’un monde libre sous le parapluie de l’OTAN. ->433]

“LA CIVILISATION ARRIVE, MON FRÈRE!” par Abed Charef, “Le Quotidien d’Oran” du 22 mars 2011.

“REPÈRES pour UNE HISTOIRE QUI SE POURSUIT… – QUAND DEPUIS 60 ANS L’OTAN S’INVITE EN MÉDITERRANÉE – QUELQUES REPÈRES HISTORIQUES” par Sadek Hadjerès, “Le Quotidien d’Oran”, du 5 et 8 avril 2007.

« L’ ALGÉRIE , FACE AUX PIÈGES DE L’ATLANTISME » par Sadek Hadjerès, “Le Quotidien d’Oran”, du 5 Mars 2007


“QUI SE SOUCIE DU WISCONSIN?” par Christian Bouchet, le 21 février 2011.

dans l’article “TRIBUNES – OPINIONS – ACTIVITÉS – MARS 2011” du 14 mars 2011.


QUAND L’ISLANDE RÉINVENTE LA DÉMOCRATIE

le 14 février 2011.
… une véritable révolution démocratique et anticapitaliste a lieu en Islande en ce moment même, et (presque) personne n’en parle, le black-out total … Pourtant, la nature des évènements en cours en Islande est sidérante: un Peuple qui chasse la droite au pouvoir en assiégeant pacifiquement le palais présidentiel, une «gauche» libérale de remplacement (…)


LECTURES


MAI 2011 – LECTURES le 12 mai 2011

“COMPRENDRE LE RÉVEIL ARABE” MANIÈRE DE VOIR n°117 / Juin-juillet 2011.

« TRAINS DE NUIT – UNE CAPTIVITÉ A L’OMBRE DES AURÉS » de Boualem MAKOUF, éditions BOUCHENE.

“FOUCAULT, DELEUZE, ALTHUSSER & MARX – la politique dans la philosophie” livre de Isabelle Garo

“REVUE CONFLUENCES MÉDITERRANÉEPARUTION DU NUMÉRO 76 – HIVER 2010-2011”

“PEOPLE’S POWER – THE ARAB WORLD IN REVOLT” “PERSPECTIVES MIDDLE EAST” du 2 Mai 2011 – Numéro spécial, texte en anglais.

VIENT DE PARAÎTRE: «ARABESQUE AMÉRICAINE»: LE RÔLE DES ÉTATS-UNIS DANS LES RÉVOLTES DE LA RUE ARABE », livre de Ahmed Bensaada, aux éditions Michel Brûlé – Québec.

LE MANUEL ÉTATS-UNIEN POUR UNE RÉVOLUTION COLORÉE EN EGYPTE voltairenet.org, le 1er mars 2011

“TRAFIC DE DROGUE CONNEXION FRANCO-MAROCAINE” enquêtes -témoignages, voltairenet.org, 1995-1996.


MARS – AVRIL 2011: LECTURES

“MINORITY NARRATIVES AND NATIONAL MEMORY” Cora Alexa Døving, Nicolas Schwaller (édit.), Oslo, Unipub, 2010, 223 p.

« EN HOMMAGE à KATIA BENGANA ».

« LES SOCIÉTÉS ARABES SONT SORTIES DE LEUR REPLI »ENTRETIEN AVEC YOUSSEF COURBAGE.

« SAMIR AMIN, L’INTELLECTUEL EN ACTION » article de YASSINE TEMLALI, Bablemed.net.

“EL QACBA, ZEMÂM de KADDOUR M’HAMSADFJI – Promenade et redécouverte de la Casbah d’Alger” par ABDERRAHMANE ZAKAD

«LE PROGRESSIF DÉSENCHANTEMENT» Entretien avec Séverine Labat, Docteur en sciences politiques, par Walid Mebarek “El Watan”

le 4 avril 2011
«La France réinventée: les nouveaux binationaux franco-algériens» livre de Séverine Labat.


[FÉVRIER 2011: « NOTES DE LECTURES » – « VIENT DE PARAÎTRE »

le 18 février 2011. ->359]

“HYMNE à LA RÉVOLUTION ÉGYPTIENNE” POÈME DE HASSAN TALEB, TRADUIT DE L’ARABE PAR YASSIN TEMLALI.

« Où J’AI LAISSÉ MON ÂME » livre de Jérôme FERRARI, critique de Fayçal Ouaret.

“LE ROMAN POSTHUME DE LA CICATRICE D’OCTOBRE” Livre à publier de Mohamed DORBHAN.

« TURBANS ET CHAPEAUX » dernier livre publié en France de l’écrivain ÉGYPTIEN SONALLAH IBRAHIM.

« LA GRANDE POUBELLE – Journal d’un ancien détenu politique en Algérie » livre de Smaïl MEDJEBER.


[CADTM-INFO] n° 79 – TUNISIE, GRECE, etc : BRISER LA SERVITUDE DE L’ENDETTEMENT

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Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde

www.cadtm.org

BULLETIN D’INFORMATION francophone du CADTM

Email: info@cadtm.org

Inscription et désinscription :

http://cadtm. org/cgi-bin/mailman/listinfo/bulletin-cadtm

Le CADTM édite aussi un bulletin électronique en anglais

http://www.cadtm.org//spip.php? article287

et un autre en espagnol

http://www.cadtm.org//spip.php ? article277


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SOMMAIRE

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// 2ème Université d’été du CADTM Europe

L’université d’été!? Le matin de 9h30 à 12h30 et l’après-midi de 14h30 à 18h30, les ateliers et débats ont lieu en parallèle (jusqu’à 5). La variété des thèmes abordés (crise européenne, dette écologique, néocolonialisme, luttes féministes, etc.) et des intervenant-e-s permet de répondre à de multiples demandes et envies. En soirée : musique, théâtre, et pour les amateurs-trices, quelques débats supplémentaires autour d’un verre ! Nous sommes en pension complète, c’est-à-dire logé-e-s en chambres doubles ou (…) Lire la suite
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/ Campagne Internationale pour la suspension immédiate du paiement de la dette de la Tunisie

Tunisie : Campagne pour la suspension du paiement de la dette La Tunisie a besoin de mobiliser, de toute urgence, toutes ses ressources financières, afin de faire face aux nécessités de la situation actuelle, notamment : l’extrême pauvreté, l’indemnisation des chômeurs, l’amélioration de la situation matérielle des salariés, etc. Dans le même temps, on annonce des initiatives étrangères, qui consistent à mobiliser dans l’immédiat une ‘aide’ d’urgence à la Tunisie ; plus particulièrement celles de la (…) Lire la suite


GRÉCE

// La solidarité internationale s’exprime à Athènes pour mettre fin à l’asservissement par l’endettement

par Jérome Duval – 31 mai

C’est dans une salle bondée d’Athènes que la députée Sofia Sakorafa, récemment exclue du parti (…) Lire la suite
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// Une expérience pionnière en Grèce: L’Initiative des Femmes contre la Dette et les Mesures d’Austérité

par Sonia Mitralias – 31 mai

L’Initiative des Femmes contre la Dette et les Mesures d’Austérité à Thessalonique, capitale de la (…)

Lire la suite
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// Pourquoi un audit de la dette en Grèce ?

par Maria Lucia Fattorelli – 23 mai

Durant six jours passés en Grèce, tout ce que j’ai pu entendre de beaucoup de Grecs peut se [(…)
Lire la suite->http://www.cadtm.org/Pourquoi-un-audit-de-la-dette-en]


ESPAGNE – MOUVEMENTS SOCIAUX

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// Camp de Barcelone : V de Victoire
par Josep Maria Antentas, Esther Vivas – 30 mai

Le Mouvement du 15 Mai a vaincu la première tentative de le réprimer. Ce vendredi 27 mai, [(…)
Lire la suite->http://www.cadtm.org/Camp-de-Barcelone-V-de-Victoire]


// Le CADTM Belgique soutient le campement « Prends la place » de la place Saint-Lambert à Liège

par CADTM Belgique – 30 mai

Depuis vendredi 27 mai 2011, une centaine de personnes occupent la place Saint-Lambert à Liège [(…)

Lire la suite->http://www.cadtm.org/Le-CADTM-Belgique-soutient-le]


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// La révolte des indigné-e-s.

Notes depuis la Plaza Tahrir de Barcelone

par Josep Maria Antentas, Esther Vivas – 22 mai

Il n’y a plus de place pour le «business as usual». Les confortables routines mercantiles de [(…)

Lire la suite->http://www.cadtm.org/La-revolte-des-indigne-e-s-Notes]


BANQUE MONDIALE – RDC

// Les enjeux de l’Opération Départ Volontaire (ODV)

financée intégralement par la Banque mondiale à la Gécamines et les recours possibles pour défendre les droits des travailleurs abusivement licenciés
par Zacharie Baenda Fimbo – 25 mai

1. Introduction : Contexte de l’ODV La RDC se trouve dans un état d’instabilité politique et [(…)

Lire la suite->http://www.cadtm.org/Les-enjeux-de-l-Operation-Depart,6763]

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// Les enjeux de l’opération départ volontaire (ODV) financée intégralement par la Banque mondiale (BM) à la Gécamines et les recours possibles pour défendre les droits des travailleurs abusivement licenciés

par Zacharie Baenda Fimbo – 25 mai

Voir le diaporama en format PDF Diaporama enjeux opération départ volontaire

Lire la suite


FMI

// Le FMI écrase l’humanité

par Jean-Marie Harribey – 22 mai

Le Fonds monétaire international et toutes les institutions sœurs comme la Banque mondiale et [(…)

Lire la suite

 >http://www.cadtm.org/Le-FMI-ecrase-l-humanite]


// Quelques rappels utiles sur Dominique Strauss-Kahn

par Jérome Duval – 21 mai

Il a occupé les fonctions de ministre de l’Industrie et du Commerce international de 1991 à [(…)

Lire la suite->http://www.cadtm.org/Quelques-rappels-utiles-sur]


AGENDA

/ 31-05 | Brussels, Belgium – European Conference: Austerity, debt, social destruction in Europe: stop!

/ 8-06 | Beez, Belgique – Conférence-débat: Union européenne & crise financière : où est passé l’argent?

/ 18-06 | Paris Bercy, France – Le forum associatif et solidaire de Tiken Jah Fakoly

/ 17-06 => 25-06 | Ajaccio / Bastia /Porticcio / Porto / Marignana – Un autre Monde est possible. SEMAINE DE RENCONTRES Pauvreté/Surarmement

/ 30-06 => 3-07 | Namur, Belgique – Université d’Eté du CADTM Europe

/ 9-08 => 14-08 – Université d’Eté des Attac Europe/ European Attac Network’s Summer academy

/ 12-10 – Journée d’action globale contre le capitalisme

/ 8-10 => 15-10 – Semaine d’action mondiale contre la dette et les IFI

/ 28-11 => 9-12 | Durban, South Africa – COP 17

/ 18-12 – Global day of action for migrants, refugees and displaced people rights/Journée d’action globale contre le racisme et pour les droits, l’égalité et la dignité des immigré-e-s, des refugié-e-s et des (…)


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Détails

LES AUTRES VOIX DE LA PLANÈTE

Janvier 2011 – n°49

Le CADTM édite une revue intitulée « Les autres voix de la planète ».

Quatre fois par an, elle propose des dossiers et des articles sur les thèmes développés par le CADTM et suit l’actualité de la dette, du mouvement altermondialiste et des grandes mobilisations internationales.

La quarantaine de pages que compte chaque numéro se partage en différentes rubriques (articles de fond, dossiers, interviews, brèves, échos du réseau international CADTM, notes de lecture, agenda…) et présente chaque trimestre à ses lecteurs un regard original sur le monde. Elle paraît uniquement en français.


Soutenez l’action du CADTM en vous abonnant!

L’abonnement comprend également un abonnement aux autres publications du CADTM

(voir la liste : Livres & brochures).

Tarifs d’abonnement annuel

aux 4 numéros de la revue

Les Autres Voix de la Planète

accompagnés d’une autre publication du CADTM

Belgique : 30 euros/an (20 euros/an pour les petits revenus)

par virement bancaire au n° de compte 001-2318343-22 ;

Europe : 38 euros/an (22 euros/an pour les petits revenus)

par virement bancaire international sur le compte du CADTM : IBAN BE06 0012 3183 4322. Code Swift BIC : GEBA BE BB, ou par chèque à l’attention du CADTM ;

Autres pays : 51 euros (ou 34 euros/an pour les petits revenus)

par mandat postal international

ou par virement bancaire international (frais à la charge du donneur d’ordre)

sur le compte du CADTM : IBAN BE06 0012 3183 4322. Code Swift BIC : GEBA BE BB ;

Organisations – bibliothèques, ONG, syndicats, etc.- : 60 euros (ou 38 euros pour les petites organisations). Se référer aux modalités de paiement ci-dessus.


Dans cette rubrique http://www.cadtm.org/spip.php?rubrique25 nous mettons à votre disposition plusieurs numéros en PDF de la revue, ainsi qu’un formulaire d’abonnement.


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JUIN 2011/ FLOTTILLE DE LA LIBERTÉ II

Flottille de la Liberté II

«Restez humains»

Signez la pétition

et recevez des infos à jour sur:

http://bit.ly/stayhuman

Nous vous écrivons pour demander votre soutien pour la“ Flottille de la Liberté Gaza ” dont le départ est prévu dans la seconde moitié de juin vers la Bande de Gaza assiégée.

Au moins 10 bateaux avec des dignitaires, des médecins, des professeurs, des artistes, des journalistes et des militants, ainsi que du matériel de construction et d’assistance humanitaire prendront la mer à partir de ports européens vers Gaza dans une action de désobéissance civile non violente pour persuader la communauté internationale de remplir ses obligations envers le peuple palestinien et de mettre fin à 4 ans de blocus illégal de Gaza par Israël.

Ceci est la seconde flottille à grande échelle de citoyens à citoyens lancée par des groupes militants de la base. Organisée par 14 groupes nationaux et coalitions internationales, la flottille transportera approximativement 1.000 passagers.

Il inclut un bateau US dénommé «L’audace de l’espoir» qui aura à bord des dizaines de militants engagés dans la justice sociale.

visitez : http://ustogaza.org/

La dernière flottille de la Liberté, en mai 2010, comprenait sept bateaux transportant à peu près 700 passagers de 36 pays différents.

Les commandos israéliens avaient attaqué les bateaux en tirant et en tuant 9 passagers, en blessant 50 autres et les emprisonnant tous à bord.

Cette tragédie a fait connaître le cas de Gaza au niveau mondial et a suscité une pression énorme sur Israël pour assouplir le siège draconien de Gaza – quelque chose dont la communauté internationale s’était abstenu pendant trois ans.

Pour plus d’informations

sur le “Mouvement Liberté de Gaza”

visitez: http://www.freegaza.org/

Nous vous demandons de signer cette pétition pour montrer le soutien public énorme pour la fin du siège de Gaza et les droits des Palestiniens.

Nous exigeons aussi que l’Administration US fasse pression sur Israël pour assurer que les passagers ne soient pas attaqués violemment et permette à la flottille de naviguer jusqu’à Gaza.


LETTRE DE LA PÉTITION

La Flottille de la Liberté vers Gaza

« Cher Président Obama,

Nous exigeons que le gouvernement US fasse politiquement pression sur Israël pour assurer que les passagers à bord de la Flottille de la Liberté pour Gaza ne soient pas attaqués violemment par l’armée israélienne.

La Flottille Liberté II, qui doit prendre la mer à la fin juin, transportera près de 1000 passagers réclamant la fin du siège draconien de Gaza.

Des organisations internationales, y compris les Nations Unies, ont condamné le blocus israélien de la Bande de Gaza. Votre administration doit faire pression sur Israël pour qu’il respecte le droit international et permette à la Flottille de passer jusqu’à Gaza.
Près de 35 militants américains pour la justice sociale participeront à cette mission à bord d’un bateau dénommé « L’audace de l’espoir ». Nous demandons votre appui pour assurer leur sécurité lors de ce passage.


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Dons : http://palsolidarity.org/donate

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JUIN 2011 – IRREMO: RENCONTRES / SIGNATURES

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RENCONTRES

SIGNATURES

5, rue Basse des Carmes

75005 Paris


Entrée libre et sans inscription

Mercredi 8 juin 2011

18h30-20h30

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Rencontre avec Laurence Pico

autour de son roman

Miss & Mystères

Clara, 20 ans, participe à un voyage au Liban avec un groupe d’étudiants en architecture.

Cette orpheline de la guerre du Liban va contribuer à la construction de logements dans un petit village du Mont-Liban, à une heure de Beyrouth.

De ce voyage, Clara attend des réponses sur ses origines.

Cette quête la plonge au cœur d’un mystère, celui de l’amour qui transcende les barrières communautaires et religieuses.

La découverte d’une société secrète, la révélation d’une conspiration, sont autant d’épreuves auxquelles Clara va être confrontée au cours d’une enquête palpitante et riche en rebondissements.

Ce livre, à la fois roman d’aventures, conte fantastique et quête de soi, intrique les liens profonds entre territoire et identité.

Laurence Pico est docteur en géographie de l’Université Paris-Sorbonne et de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.

Pour réaliser son doctorat, elle a passé trois années au Liban à sillonner les rues de Beyrouth, à arpenter le Mont-Liban.


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Mardi 14 juin 2011

18h30-20h30

Rencontre avec Fatima El Moustaoui

autour de son ouvrage :

MITTERAND ET LE MOYEN-ORIENT

Entre 1981 et 1995, François Mitterrand a mené au Moyen-Orient une politique étrangère spécifique et en rupture notamment avec la «politique arabe» du Général de Gaulle.

Le rétablissement des relations amicales avec Israël et l’alignement sur la diplomatie américaine constituent un net changement avec la politique d’indépendance menée jusqu’alors.

L’originalité de la diplomatie de Mitterrand se fondera sur la défense du droit: l’exigence pour tous les États de respecter la légitimité et la légalité internationales. Mitterrand insistera sur la nécessité d’intervenir dans les conflits et de rechercher la paix par le biais des Nations Unies. De même, la protection des droits de l’homme et l’action en faveur du droit d’ingérence humanitaire participeront à la légitimation de l’intervention militaire française dans la zone.

Fatima El Moustaoui , Docteur en Sécurité internationale et Défense de l’Université
Pierre-Mendès-France de Grenoble, est aujourd’hui Professeur d’Histoire.


iReMMO 5, rue Basse des Carmes

75005 Paris

( M°Maubert Mutualité)

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BAHREÏN : DES FEMMES MÉDECINS RACONTENT TORTURES ET HUMILIATIONS

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Al-Oufok

par La Rédaction

dimanche 29 mai 2011
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Libres mais craignant d’être jetées à nouveau en prison, des femmes médecins chiites de Bahreïn, accusées d’avoir soutenu la contestation, racontent les tortures et les humiliations subies en détention.

En dépit de leur statut, de nombreux médecins et infirmiers ont été arrêtés lors de la répression à la mi-mars des manifestations qui ont vu durant un mois des chiites contester la dynastie sunnite des Al-Khalifa.

Ils ont été accusés d’avoir pris fait et cause pour les manifestants.
Des médecins de l’hôpital Salmaniya, non loin de la place de la Perle, épicentre de la contestation, ont été aussi accusés d’avoir menti sur le déroulement des événement ou de les avoir exagérés dans les médias.

Des femmes médecins libérées ont raconté à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat, comment elles avaient fait des aveux sous la menace et la pression.

« Je vous conseille de passer aux aveux ou je vous frapperai comme un âne et je vous torturerai », a raconté l’une de ces femmes, en citant un officier qui l’a interrogée.

Elle dit avoir été frappée au visage par une interrogatrice quand elle a répondu qu’elle était un simple médecin qui a traité des manifestants blessés.

« Il semble que vous refusez de collaborer », lui a-t-on rétorqué, en accusant les médecins d’avoir ajouté du sang sur les blessures de manifestants pour exagérer leur état devant les caméras de télévision.

Cette femme a indiqué avoir eu les yeux bandés et les mains liées, puis avoir subi un choc électrique à la tête, avoir été jetée à terre, et battue sur la plante des pieds par un câble électrique.

« Même des policières ont été choquées de voir mon état à ma sortie de la salle d’interrogatoire », se rappelle-t-elle.

Le jour suivant des hommes ont pris le relais pour l’interroger, en multipliant les humiliations et en menaçant de la violer.

« Tu as dû pratiquer un mariage + mutaa + (de plaisir) place de Perle », lui a dit un officier en référence à cette pratique du chiisme considérée comme une forme d’adultère par les sunnites.

« Je te prendrai en mariage Mutaa », a-t-il ajouté en menaçant de la « suspendre par les seins avant de la violer ».

Elle a dit avoir alors signé des aveux. Mais elle n’a été libérée que 20 jours plus tard et après avoir signé nombre d’engagements y compris un lui interdisant de parler à la presse.

D’autres femmes médecins ont évoqué humiliations et mauvais traitements.
« Personne ne s’attendait » à un tel traitement, dit l’une d’elles, affirmant aussi avoir signé des aveux sous les coups.

« Je ne savais pas de quel côté de la tête j’allais être frappée », dit cette femme voilée, qui affirme avoir été traitée de « prostituée » durant l’interrogatoire.

Elle raconte avoir été contrainte de dormir sur une chaise alors que l’une de ses collègues dit n’avoir réussi à s’étendre par terre qu’après avoir feint un évanouissement.

Cette femme médecin indique avoir été accusée de ne prodiguer des soins qu’à une partie des patients, en l’occurrence les chiites.

Toutes ces femmes craignent aujourd’hui d’être poursuivies en justice et leur salaire est bloqué depuis mars.

Interrogées par l’AFP à propos de ces abus présumés, les autorités n’ont pas réagi.
Le gouvernement avait indiqué que 23 médecins et 23 infirmiers ont été déférés devant un tribunal spécial pour soutien aux manifestants et la télévision d’Etat ne cesse de montrer des images pour soutenir que l’hôpital Salmaniya avait été transformé en centre de protestation.

« Ce qui s’est passé à Salmaniya ne sera jamais plus autorisé », a prévenu la semaine dernière le Premier ministre, cheikh Khalifa ben Salman.

Ces femmes disent craindre pour leur collègues hommes toujours en détention et pour l’infirmière en chef de Salmaniya, Rola al-Safar, forcée selon elles à faire des aveux à la télévision.

(Dimanche, 29 mai 2011 – Avec les agences de presse)

Mohamed HARBI et « L’OUVERTURE EN 2012 EN FRANCE DES ARCHIVES DE LA GUERRE DE LIBÉRATION « 

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Mustapha BENFODIL

El-Watan

le 26 mai 2011

L’éminent historien Mohamed Harbi revient, dans cet entretien, sur les récentes controverses suscitées par les déclarations polémiques d’acteurs du mouvement national et livre quelques vérités cinglantes.

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D’après lui, l’attaque de la poste d’Oran est l’œuvre d’Aït Ahmed, Boudiaf a réussi l’organisation du 1er Novembre, et l’attitude de Yacef Saâdi à l’égard de Louisette Ighilahriz «n’est ni sérieuse ni noble.» Harbi affirme que Boussouf n’endosse pas seul l’assassinat de Abane Ramdane, et qu’on a exagéré son rôle ainsi que celui du MALG.

Il révèle, par ailleurs, que «Krim a projeté d’assassiner Bentobal» en prévenant que les archives de 2012 «sont terribles et explosives.»

Alors qu’il évalue les harkis et goumiers à environ 100 000 hommes, l’historien estime à quelque 50 000, les victimes algériennes des bavures du FLN/ALN, dont nombre de militants nationalistes authentiques.

Pour Mohamed Harbi, «la société algérienne est une société de surveillance mutuelle».

Il considère que les tabous, liés aux juifs d’Algérie, aux harkis et aux pieds-noirs, en se gardant de les traiter, ont fait le lit de l’islamisme. Préconisant une déconstruction de la pensée nationaliste, il estime que la
question identitaire et celle de l’autoritarisme sont deux problèmes majeurs qu’il est impératif de dépasser pour aller vers une Algérie nouvelle et apaisée.

– Si vous le permettez, M. Harbi, nous aimerions articuler cette interview autour de quelques «noms-clés» en rapport avec l’histoire du Mouvement national. Et le premier qui nous vient à l’esprit, en l’occurrence, est Ahmed Ben Bella qui a défrayé la chronique ces derniers jours suite à ses récentes déclarations à Jeune Afrique. D’abord, comment l’avez-vous rencontré?

Je l’ai rencontré pour la première fois au moment de la discussion du programme de Tripoli. À ce moment-là, j’ai pu, plus ou moins, voir ce qu’était l’homme dans ses idées. Il faut noter qu’avant cela, il était en prison depuis 1956. Et dans ses idées, il y avait incontestablement chez lui un véritable amour du monde rural. En même temps, il y avait chez lui un aspect qui relève de l’éducation politique de toute une génération, à savoir l’attachement à un nationalisme de type autoritaire.

Pour en venir à des faits précis comme l’attaque de la poste d’Oran en avril 1949, Ben Bella affirme qu’il était l’artisan de cette attaque. Selon vous, qui d’Aït Ahmed, qui était le successeur de Belouizdad à la tête de l’OS, ou de Ben Bella qui, comme vous le précisez dans vos livres, a pris en main cette organisation à partir de janvier 1949, est le véritable instigateur de cette opération fondatrice?

Personnellement, je pense que les éléments concrets ressortaient de l’organisation locale. Mais les projets (la planification des opérations, ndlr) étaient incontestablement du ressort de la direction centrale, donc d’Aït Ahmed. Je pense que compte tenu du fonctionnement de l’Organisation, le rôle d’Aït Ahmed a été très important.

– Et quand il dit de Boudiaf qu’il était «zéro sur le plan militaire», vous pensez que c’est une vérité ou bien une méchanceté?

«Zéro sur le plan militaire», il n’y a pas eu d’expérience de type militaire qui permet d’en juger… Boudiaf était le responsable de l’OS dans le Constantinois. C’est un membre de l’Organisation qui était assez conséquent, on l’a bien vu. Même si le 1er Novembre a été organisé dans la précipitation et l’improvisation, il l’a organisé.

– Quand des acteurs de l’histoire comme dans ce cas précis nous font des révélations de cette nature, vous, en tant qu’historien, comment les prenez-nous : pour argent comptant? Avec des pincettes?

Je ne peux pas prendre pour argent comptant le témoignage d’un acteur.

On est obligé de se pencher sur les archives quand on en trouve, ce qui est rare pour une organisation qui a été clandestine.

Sinon, on procède à des recoupements des témoignages des acteurs.

Indépendamment de cela, vous avez des interrogations propres à partir de ces témoignages et aussi de la connaissance des acteurs. Il faut dire que ces affaires sont remontées à la surface dans des moments de crise où chacun cherchait à imposer son image propre. Et je crois qu’en Algérie, beaucoup de choses se passent comme ça. Les gens sont plus préoccupés de soigner leur image que par le souci de la vérité.

– Un autre nom nous vient à l’esprit, celui d’une grande moudjahida: Louisette Ighilahriz, qui a eu à affronter seule ses tortionnaires lors des procès qui l’ont opposée au général Schmitt et consorts, sans le moindre soutien de l’Etat algérien.

C’est une femme extrêmement courageuse qui a été profondément blessée par des allégations prêtées à Yacef Saâdi qui aurait mis en doute son combat. Que pouvez-vous nous dire sur cette immense résistante ?

Louisette Ighilahriz est une combattante, il n’y a aucun doute là-dessus, et Yacef Saâdi ne pouvait pas ignorer son rôle puisqu’il était un allié de la famille Ighilahriz. Je suppose qu’il y a autre chose qui l’a guidé. De toute manière, ce n’est ni sérieux ni noble.

– Du point de vue de l’écriture de l’histoire de la guerre de Libération nationale, pensez-vous que la participation des femmes est suffisamment mise en valeur ?

Non, ce n’est pas le cas. Il y a une chose fondamentale qu’il convient de souligner à ce propos, c’est que les femmes sont venues à la rencontre du FLN, mais quand le FLN est allé à leur rencontre, il ne les voyait que comme infrastructure dans l’organisation. Il ne les voyait pas dans des rôles politiques et des directions politiques.

Alors que le premier bulletin du FLN s’appelait Résistance, on l’a enlevé pour mettre El Moudjahid. Ça veut tout dire. Le souci du FLN, c’était d’avoir des troupes. Or, la sensibilité des troupes était incontestablement machiste et patriarcale.

– Selon vous, ces controverses soulevées par des déclarations polémiques qui sont le fait d’acteurs de la Révolution font-elles avancer l’historiographie de la guerre de Libération nationale? Est-ce quelque chose de productif ou de contre-productif pour l’historien?

C’est de la lave en fusion. Et à mon avis, c’est quelque chose qui ajoute au désarroi et au manque de repères de la population dans son ensemble.

Qui plus est, cela discrédite la politique, surtout que cela intervient dans une atmosphère d’impasse et d’échec, et donc on a tendance à dévaloriser la révolution.

– M. Harbi, en 2012, on annonce l’ouverture d’une partie des archives françaises liées à la guerre de Libération nationale. D’aucuns y voient une opportunité pour apporter un éclairage décisif sur certaines zones d’ombre de la guerre d’indépendance. Comment appréhendez-vous ces archives?

Il y a certainement des archives qui pourraient s’avérer fort pertinentes. Il y a par exemple le bulletin de renseignement et de documentation qu’établissait le MALG. Bien sûr, il glorifie le FLN mais il fournit une foule d’indications sur l’état d’esprit de la population, et ce bulletin ne laisse aucune impression d’unanimisme des Algériens.

– Quel genre de renseignements livraient ces bulletins?

Par exemple des renseignements sur la conduite des populations, leur rapport au FLN, leur rapport à la France.

Je dis bien c’est le bulletin du FLN, donc tout est à la gloire du FLN.

Toujours est-il qu’à travers ces descriptions, si un historien s’empare de ces documents, il va donner une autre idée de l’opinion algérienne face au FLN.

En tout cas, je pense que ces archives sont explosives.

Moi, j’ai été au ministère des Forces armées comme conseiller de Krim Belkacem, et je peux vous dire que les dossiers sont terribles. Le rapport à la population n’est pas du tout ce qu’on dit. Ce sont des archives qui donnent une idée tout à fait différente de la révolution.

– Vous-même, en votre qualité d’historien, comptez-vous les exploiter?

Je ne sais pas. A 78 ans, je ne sais pas si j’aurai la force de continuer longtemps. Je pourrais travailler peut-être sur un ou deux sujets, mais je n’ai plus la même force.

– On vous souhaite beaucoup de santé et de vigueur M. Harbi pour mener à bien cette entreprise…

Si je peux aider, pourquoi pas? D’ailleurs, c’est ce que je fais maintenant. J’aide les jeunes chercheurs à travailler sur les archives, notamment en France.

– Quelles sont les précautions méthodologiques que vous préconisez à l’attention des jeunes chercheurs?

Le vrai problème, aujourd’hui, c’est que les gens s’intéressent beaucoup plus aux forces politiques indépendamment de la société. Or, si vous n’avez pas une connaissance précise de la société, vous ne pouvez pas étudier sérieusement les forces politiques en présence.

C’est quelque chose de capital. Le va-et-vient entre les deux est fondamental. Ça c’est la première chose.

La deuxième, c’est que les chercheurs formés en Algérie, je le vois très bien, n’ont pas une bonne culture historique. Ils n’ont pas connaissance de tous les débats sur la méthode et tout ce qui à trait à l’analyse des documents, la capacité de maîtriser le matériau et d’en tirer la matière de l’histoire.

– Ne pensez-vous pas, justement, que c’est quelque chose, pour le moins paradoxale de voir d’un côté la grandeur et la complexité de notre Révolution, et de l’autre, l’indigence de l’appareil académique, universitaire, censé en assurer l’étude et la transmission?

Je vais vous dire franchement mon opinion: le pouvoir qui est là depuis 1962 n’a aucun intérêt à ce que l’histoire devienne la matrice d’une reconstruction du pays.

Je me souviens quand j’étais à Révolution Africaine, j’avais publié un document sur la Fédération de France du FLN. Il y a eu tout de suite une réaction du ministre de la Défense (Boumediène, ndlr) et des pressions sur Ben Bella pour dire «cette histoire, on n’en parle plus.»

  Est-ce que vous avez foi dans les jeunes historiens formés en Algérie?

Il y a quelques-uns qui sont remarquables, mais malheureusement, ils restent à l’étranger.

Et ceux qui rentrent ici, je ne donnerai pas de noms, mais…il y en a un ou deux qui sont vraiment remarquables, qui sont capables de faire de grands historiens.

Les autres, ils sont en train d’ahaner pour avoir des postes parce qu’il faut faire valider son diplôme universitaire acquis à l’étranger. C’est une manière d’avoir des historiens destinés à produire une histoire officielle.

– L’un des enjeux des relations algéro-françaises est l’écriture de l’histoire de la guerre d’Algérie. Or, nous avons l’impression que là-bas il y a une armée d’historiens, de chercheurs pour accomplir cette tâche, tandis que de ce côté-ci, il y a peu de gens de métier, comme vous le soulignez, qui font le poids. Comment parer à ce déséquilibre?

Ce qui est certain, c’est que nous ne pouvons pas envisager notre rapport avec les historiens français comme une compétition, mais comme un échange pour équilibrer des regards.

– Comment, lorsqu’on est soi-même acteur et témoin de l’histoire, peut-on en être également le fidèle rapporteur?

Je vais vous dire comment ils ont procédé en France. Tous les grands acteurs sont passés par des instituts pour livrer leurs témoignages devant des historiens qui ont étudié la période concernée.

Et ces témoignages sont dûment emmagasinés dans des archives.

– Cela nous fait penser aux psychanalystes qui doivent se faire analyser par leurs pairs avant de pouvoir exercer…

Tout à fait! En France, tous les acteurs militaires ont donné leurs témoignages aux historiens.

Chez nous, cela se passe autrement. J’ai chez moi plus de 123 ouvrages algériens de témoignages. Ce n’est pas satisfaisant, parce que les gens ne parlent pas de la réalité culturelle, de la réalité sociale, de la stratégie des acteurs. Ils parlent de faits, comme ça…

Il faut dire que chez les acteurs de la révolution algérienne, la véritable culture était plutôt rare. Partant de là, ils ne peuvent revoir et vivre d’une autre manière leur expérience qu’à travers le regard de gens du métier.

L’histoire, c’est aussi un métier.

– Les choses sont-elles claires dans votre esprit, entre le Harbi historien et le Harbi acteur de l’histoire?

Il y a nécessairement un aspect subjectif dans cette affaire. Mais cet aspect subjectif, ce n’est pas à moi de le découvrir. Cela incombe aux lecteurs mais aussi à mes collègues historiens. De toute manière, je travaille avec la méthode historique, et donc je soumets tout ce que je fais à la critique historique.

Je peux affirmer que j’ai au moins un minimum de distance à l’égard de mon expérience propre. Seulement, je ne suis pas garant de tout. J’ai mes rapports personnels avec les hommes, j’ai des côtés subjectifs, mais je pense que ce côté subjectif n’a pas réussi à prendre le dessus dans mon travail. En tous les cas, les lecteurs aviseront.

– Je reviens à cet enjeu que certains appellent «guerre des mémoires» ou «guerre des récits», même si le mot guerre est très chargé. Peut-on imaginer une écriture de l’histoire qui soit apaisée, dépassionnée, froide, voire «à quatre mains» ?

On ne peut pas appeler cela «guerre des mémoires». Aujourd’hui, le vrai problème, c’est l’histoire. Il y a guerre des mémoires parce qu’il y a des forces politiques des deux côtés qui instrumentalisent l’histoire pour perpétuer un combat.

Du côté français, les vaincus de la guerre d’indépendance sont encore nombreux. Ils sont dans des partis, ils ont des comptes à régler. Et, effectivement, on peut parler à leur sujet plus de mémoire que d’histoire.

Du côté algérien, il y a des mouvements qui connaissent des phases sensibles d’essoufflement, il y a des gens qui n’ont plus rien à dire, et qui pensent que c’est un trésor inépuisable pour essayer de solidifier une nation, qu’ils n’arrivent pas à solidifier autrement.

Si des gens actuellement passent leur temps à ânonner sur le passé, c’est uniquement dans cette perspective. La mémoire et le présent, c’est un gros problème.

Le présent n’est pas un présent d’affirmation du respect de l’individu, et la mémoire, elle, rappelle un passé de non-respect de l’individu.

Alors, si on veut vraiment convoquer l’histoire pour créer un esprit civique, il faut commencer par respecter l’individu en faisant en sorte que la mémoire d’avant serve de catalyseur, sinon, ce n’est pas la peine.

– Lors du colloque organisé récemment en hommage à Claudine Chaulet, vous avez rapporté ce fait révélateur, à savoir que sous le PPA la notion d’individu n’existait pas, et qu’il était par exemple inimaginable de se représenter un Algérien boire une bière dans la conception identitaire du PPA…

Publiquement non, comme dans toutes les sociétés musulmanes qui vivent sous le signe de la schizophrénie. Vous pouvez tout faire si on ne vous voit pas. Mais, officiellement, un militant nationaliste ne buvait pas, était censé ne pas boire, et les mœurs des gens étaient sous surveillance.

Ce sont des choses qu’on ne veut pas voir de près. Nous sommes des sociétés de surveillance mutuelle. Avant, la surveillance était une institution, c’était la «hissba». Le problème, c’est qu’avec la colonisation cette institution a disparu.

Du coup, la surveillance est devenue l’affaire de chacun, et elle est beaucoup plus pernicieuse que s’il y avait une institution comme telle.

– Vous avez souvent souligné la prépondérance du religieux comme référent identitaire dominant au détriment de la diversité raciale, religieuse et culturelle, qui caractérisait notre pays. Pensez-vous que cela constitue un facteur bloquant qui nous empêche d’aller vers la modernité culturelle et politique?

Tout à fait! Si le FIS a été ce qu’il a été, il ne le doit pas à la capacité de ses chefs mais précisément à cet élément. Il faut s’avouer que nous sommes une société fermée. Nous avons un système éducatif de type conservateur et patriarcal. D’ailleurs, je suis effrayé par la haine que les gens ont pour les femmes. C’est incroyable!

Ce n’est pas simplement de la haine, c’est de la peur. Je vois pas mal de femmes, des chercheuses surtout, qui sont tout à fait exceptionnelles, et dès le mariage, elles ont des problèmes. Elles sont confrontées à un dilemme: soit, c’est le sacrifice du métier, soit c’est la rupture.

Et si vous faites une recherche statistique, vous verrez que pas mal d’universitaires de haut niveau sont des femmes seules.

– À votre avis, un travail de déconstruction de la pensée nationaliste telle qu’elle a prévalu jusqu’à aujourd’hui est-il nécessaire pour ériger une Algérie nouvelle?

Actuellement, l’Algérie est confrontée à deux problèmes: d’abord, la déconstruction de cette pensée à partir de l’idée d’une société multiculturelle et multiethnique, parce que la question de l’ethnicité est un vrai problème. On a beau le cacher, c’est un vrai problème.

La deuxième question, c’est le problème de l’autoritarisme. L’Algérie transpire l’autoritarisme par tous ses pores. On parle du pouvoir, mais si vous voyez la vie des partis, elle n’est pas fondamentalement différente. Il faut revenir aux fondements de l’autoritarisme, et quand vous analysez ces fondements, force est de constater la nature des rapports familiaux et le poids du patriarcat. Ce n’est pas un hasard si ce modèle-là, vous le retrouvez dans le système éducatif d’une façon très forte. C’est tout cela qui fait que notre société soit très conservatrice.

– Vous avez cité un mot-clé: «surveillance». Vous avez parlé de cette fiche mystérieuse du MALG qui épie la population, et tout cela me renvoie à un autre «nom-clé»: Abdelhafidh Boussouf. D’aucuns ont fini par le mystifier tellement il cultivait le mystère. On le dépeint généralement comme un personnage intrigant qui était derrière tous les coups tordus. Est-ce que vous l’avez connu personnellement?

Je le connaissais très bien puisqu’il était dans la daïra de Skikda. Mais il était originaire de Mila. C’était un cadre de qualité.

Je dis d’ailleurs dans mes mémoires que c’est lui qui m’avait recommandé le “Que faire?” de Lénine quand j’étais au lycée. C’était un bon organisateur.

Mais il était très suspicieux, il était aussi répressif.

Néanmoins, je pense qu’on a exagéré les choses à son sujet. Il faut savoir que tous les accords portant sur le renseignement, conclus avec d’autres pays, étaient traités par le GPRA. C’est le gouvernement qui décidait. Il avait une puissance au sein du gouvernement, certes, mais il ne faisait pas ce qu’il voulait.

– Quand on le présente comme «l’ancêtre de la police politique et du DRS», vous pensez que c’est exagéré?

Il se trouve que les instruments qu’il a forgés sont passés, par la suite, au ministère de la Défense. Mais, avant, ce n’étaient pas eux qui contrôlaient (les cadres du ministère des Forces armées, ndlr). Ils ne contrôlaient rien.

C’était un peu comme dans le système français: les grands commis de l’Etat, on veut bien s’assurer qu’ils n’ont pas d’antenne avec l’étranger, des trucs comme ça, ce n’était pas plus.

– Pourtant, il y a ce fait gravissime qu’on lui impute, celui d’avoir assassiné Abane Ramdane à Tétouan et d’avoir pris tout seul la responsabilité de le liquider…

Tout seul, je ne dirais pas cela. Qu’il ait une part de responsabilité dans cette affaire, c’est sûr. Seulement, il y a un point d’interrogation sur cette question. Quand ils ont examiné le cas Abane, Ouamrane, Krim, Mahmoud Chérif et Boussouf étaient pour son exécution.

– Et Bentobal était contre…

Bentobal était effectivement contre. Or, il fallait un consensus. Ils ont opté alors pour son emprisonnement, mais pas en Tunisie parce que là-bas, c’était dangereux. Donc, ils l’ont emmené au Maroc sous prétexte qu’il y avait des différends qu’il fallait régler avec le sultan Mohamed V. Abane était accompagné de Krim Belkacem et Mahmoud Chérif. Une fois au Maroc, il a été assassiné. Moi, je ne peux pas répondre aussi affirmativement à la question. Krim dit «ce n’est pas moi, c’est Boussouf.» Mahmoud Chérif dit «ce n’est pas moi, c’est Boussouf.» Moi, je ne peux pas le dire, je n’étais pas là, il n’y a pas de preuves.

– Dans le livre de Khalfa Mammeri, “Abane Ramdane – le faux procès”, l’auteur fait mention d’un procès-verbal (qui aurait été puisé dans les archives personnelles de Boussouf déposées en Suisse, ndlr), et où ce dernier aurait imposé aux autres membres du CCE d’endosser a posteriori l’assassinat de Abane pour faire croire à une décision collégiale…

Sur ce document, point d’interrogation. Par contre, qu’il l’ait assassiné, ça ne fait pas de doute. Mais sur la responsabilité individuelle, je me pose des questions. Je n’ai pas de réponse.

– Avez-vous des éléments de réponse à propos de ce qu’on reprochait exactement à Abane Ramdane? Est-ce qu’on était jaloux de lui parce qu’il était brillant? Est-ce qu’il a payé le Congrès de la Soummam? Etait-ce une affaire d’ego?

Il y avait beaucoup de cela. Pour tout dire, Abane ne pensait pas que cette catégorie d’hommes pouvait diriger l’Algérie. Il faut savoir que le premier incident est survenu le 5 juin au sujet d’une conférence de presse qui devait être donnée au Caire. Krim voulait la tenir alors que c’est Abane qui devait l’animer. Ce dernier s’est adressé à Krim en le traitant d’aghyoul (bourricot). Finalement, il a été dévolu à Saâd Dahlab qui était un personnage de second ordre de l’animer.

Les deux membres les plus puissants du CCE étaient ainsi aux prises l’un avec l’autre. Et je pense que Krim avait des visées sur le pouvoir depuis toujours, surtout après la Bataille d’Alger.

– Donc, vous maintenez que ça n’a pas été une décision exclusive de Boussouf d’éliminer physiquement Abane?

Non, parce qu’ils étaient trois et ils imputent cela à Boussouf. Or, je sais, d’après Bentobal, que Krim avait projeté d’assassiner Bentobal après cet épisode. Donc, si tant est que le témoignage de Bentobal soit véridique, Krim voulait éliminer les gens qui se dressaient sur le chemin de son pouvoir. Pourquoi Bentobal? Parce qu’il supposait qu’étant lui aussi de Mila, Bentobal était un appui pour Boussouf.

– D’après vous, l’assassinat de Abane a-t-il affaibli le CCE?

Du point de vue politique, c’est sûr.

– Quand on dit qu’il y a un avant et un après-Abane, est-ce une analyse que vous partagez?

La machine politique a continué à fonctionner. La machine politique, ce n’était pas seulement Abane. Il y avait des hommes de grande qualité comme Ferhat Abbas, comme Abdelhamid Mehri, comme Benyoucef Benkhedda…

– Toujours est-il que Boussouf, après l’assassinat de Abane, semble avoir pris un ascendant sur les autres, vous n’êtes pas de cet avis? On assure même qu’il terrorisait tout le monde.

Boussouf ne contrôlait que la base du Maroc. Or, la puissance du FLN était plus en Tunisie qu’au Maroc.

– Dans son livre sur le colonel Amirouche “Une vie, deux morts, un testament” Saïd Sadi affirme que c’est Boussouf qui a donné Amirouche aux Français…

Quand je suis arrivé en Tunisie, j’ai entendu cette version. Moi, je suis arrivé au mois de mai 1959 (Amirouche est tombé au champ d’honneur le 29 mars 1959, ndlr) et il y avait cette version qui circulait. Elle a tenu le haut du pavé pendant toute la période de la réunion des colonels.

Une opposition faisait rage entre Krim d’un côté, et Boussouf, Bentobal, et Boumediène de l’autre. C’était dans le cadre de ces luttes de pouvoir qu’est sortie cette version. Personnellement, je pense que Boussouf était sans doute quelqu’un de particulier, mais pas à ce point.

– Après l’indépendance, il a eu une vie discrète. Certains récits affirment qu’il s’est converti en armateur ou vendeur de bateaux. Pourquoi Boussouf a-t-il disparu aussi subitement de la vie publique selon vous? Il n’a pris aucune responsabilité après 1962?

Il ne pouvait pas prendre de responsabilité, personne n’aurait voulu de lui. Même quand
Boumediène était devenu le grand chef, Boussouf a fait une offre de service, mais il n’a même pas été reçu par Boumediène. Vous ne pouvez pas avoir avec vous votre ancien chef qui vous connaît bien.

Après, il s’est lancé dans les affaires, il avait un nom et les Irakiens l’ont beaucoup aidé. Il a trouvé de l’aide partout dans le monde arabe.

– Est-ce qu’on a donné, selon vous, sa pleine valeur au Congrès de la Soummam qu’accable par exemple Ali Kafi?

Je pense que c’est une version contemporaine chez Al Kafi. Je ne lui ai pas connu cette opinion avant.

En réalité, chez Ali Kafi, ce n’est pas le Congrès de la Soummam qui posait problème mais plutôt la personne de Abane. Il estime que Abane, ce n’était pas l’homme qu’il fallait. C’est un parti pris, c’est le point de vue d’un clan tout simplement.

– Même les attaques de Ben Bella contre le Congrès de la Soummam?

C’est la même chose, c’est le point de vue d’un clan. Avec cette différence que lui en a été exclu. À mon avis, cette histoire selon laquelle il ne pouvait pas venir n’est pas crédible.

S’il avait participé au Congrès, peut-être que les choses auraient pris une autre tournure. Les clans n’auraient pas eu les mêmes contours.

Il faut souligner que la majorité était derrière Krim beaucoup plus qu’elle ne l’était derrière Abane. C’est l’intelligentsia qui était derrière Abane, ainsi que l’ancienne classe politique qu’il a récupérée.

– On approche à grand pas du cinquantenaire de l’Indépendance qui coïncide, à quelque chose près, avec cet éveil des sociétés civiles arabes et maghrébines pour exiger le changement. La Révolution de 1954 n’a pas tenu toutes ses promesses, il y a une grande déception de la part des Algériens qui ont le sentiment que le combat libérateur est resté inachevé. Y a-t-il de la place, d’après vous, pour une nouvelle révolution afin de réaliser les promesses de l’Indépendance?

Ne parlons plus de révolution, elle est terminée. Les espérances des Algériens ne trouvent pas écho dans le système auquel a donné naissance la Révolution. Les gens qui pensent qu’il faut achever cette révolution devraient réfléchir autrement maintenant.

Il faut tout recommencer. C’est un autre peuple, c’est une autre société. Je ne pense pas que les sociétés puissent se construire durablement indépendamment d’un mouvement d’idées et d’un projet, et c’est ça le problème des Algériens.

– Quand on dit que c’est la même équipe qui gouverne depuis 1962 en termes de filiation en soulignant la structure fondamentalement militaire du pouvoir, Bouteflika qui est issu du groupe de Oujda, vous êtes d’accord avec cela?

Non, non, il y a eu des recompositions. Il me semble qu’au niveau des dirigeants, ils sont tous pour le changement, mais ils ne savent pas par où commencer parce que le point par lequel on commence décidera de qui va en profiter.


Bio express :

Mohamed Harbi est né en 1933 à El Harrouch, près de Constantine. Dès 1948, il adhère au PPA-MTLD. Il part en France en 1953 pour s’inscrire à des études d’histoire à la Sorbonne. En 1956, il intègre l’UGEMA puis le comité fédéral de la Fédération de France du FLN comme responsable de l’information.

En 1958, il rejoint le GPRA au Caire dès sa création. Il devient le conseiller de Krim Belkacem au ministère des Forces armées, puis au département des affaires étrangères du GPRA. Il est nommé ambassadeur en Guinée (1960-1961). Mohamed Harbi prend part aux premiers accords d’Evian.

Après l’indépendance, il est conseiller du président Ben Bella et participe à l’élaboration du Programme de Tripoli (1962).

En 1965, il fait les frais du coup d’Etat de Boumediène et se voit emprisonné pendant cinq ans, puis placé en résidence surveillée.

En 1973, il réussit à s’évader. Harbi vivra en exil forcé jusqu’en 1991. Il se consacre dès lors à l’enseignement universitaire et à son métier d’historien.

Parmi ses nombreux ouvrages:

Aux origines du FLN

“Le populisme révolutionnaire en Algérie” (1975)

“Le FLN, mirage et réalité” (1980)

“1954, la guerre commence en Algérie” (1984)

“L’Algérie et son destin, croyants ou citoyens” (1993)

“Une vie debout, Mémoires” (2001)

“Le FLN, documents et histoire 1954-1962” (2004, avec Gilbert Meynier).


Glossaire :

L’OS : L’Organisation spéciale. Bras armé du PPA-MTLD créée en 1947. Son premier chef était Mohamed Belouizdad, avant d’être remplacé par Hocine Aït Ahmed. Elle sera démantelée en 1950 suite à l’arrestation de Ben Bella.

Le CCE : Comité de coordination et d’exécution, organe créé par le Congrès de la Soummam. C’est l’instance exécutive du CNRA, le Conseil national de la Révolution algérienne.

Le MALG : Ministère de l’Armement et des Liaisons générales.

Premier appareil de renseignement militaire algérien, le MALG était le service de renseignement attitré de l’ALN.

Il est couramment présenté comme l’ancêtre de la police politique en Algérie. Il était dirigé par Abdelhafidh Boussouf.

Le MNA : Mouvement national algérien. Parti créé par Messali Hadj en 1954 avec pour objectif de faire échec au FLN.

Des luttes fratricides feront rage entre les deux factions, notamment au sein de l’émigration.

– L’Affaire Mellouza : Elle fait référence au massacre, dans la nuit du 28 au 29 mai 1957, de plusieurs affidés du «général Bellounis», chef des troupes du MNA, par des commandos de l’ALN dans les hameaux de Mellouza, Béni Ilmane et Mechta-Casba, dans la wilaya de M’sila, réputés être des fiefs messalistes. On évoque le chiffre de 300 hommes tués.

– L’Affaire de la «Bleuite» : Par allusion aux «bleus de chauffe», des auxiliaires algériens retournés par l’armée coloniale contre le FLN dans La Casbah durant la Bataille d’Alger.

Elle renvoie à une purge perpétrée à partir de 1958 dans les rangs de l’ALN suite à une grosse opération d’intox et de guerre psychologique menée par les services secrets français visant à faire croire à l’existence de traîtres dans les maquis de la Wilaya III.

Longtemps on a imputé ces purges au colonel Amirouche, une version que réfutent ses compagnons d’armes.

– Décret Crémieux : Il s’agit du décret promulgué le 24 octobre 1870 qui octroie d’office la nationalité française aux israélites indigènes d’Algérie.

Source: « LES ARCHIVES DE LA GUERRE DE LIBÉRATION SONT EXPLOSIVES » …


Suite à l’interview accordée à El Watan

Précisions de Mohamed Harbi

El Watan

le 28.05.11

Suite à l’interview qu’il a eu l’amabilité de nous accorder, et parue dans l’édition d’El Watan du jeudi 26 mai 2011, l’historien Mohamed Harbi a tenu à apporter les précisions et le complément d’informations suivants:

«J’ai pris connaissance de l’interview que je vous ai donnée. Permettez-moi d’y apporter quelques précisions:

1/Le choix des titres et des sous-titres a été fait par la rédaction. Je n’en suis donc pas le responsable.

2/ Je ne pouvais dire que les archives françaises qui seront ouvertes en 2012 ’’sont sensibles et explosives’’. Elles sont accessibles depuis plusieurs années mais elles ne sont pas toutes libres à la consultation.

3/ La mise en cause d’un dirigeant de premier plan comme Krim par Bentobbal, dont les ’’Mémoires’’ gagneraient à être rendues publiques, doit être contextualisée.

Elle est intervenue après la mini-crise de direction qui a suivi le meurtre d’Abane Ramdane.

Si j’ai évoqué cet épisode, c’est pour mentionner qu’il y a dans la sphère politique des antécédents aux règlements de compte selon des méthodes maffieuses et non pour discréditer un homme à qui l’Algérie doit beaucoup.

De tels épisodes ne doivent pas être occultés si on veut ’’civiliser’’ et réguler le jeu politique.

4/ La réponse à la question sur ’’les trois tabous’’ que vous avez évoqués appelle une clarification.

En occultant une partie de son histoire, l’Algérie s’est condamnée elle-même à l’enfermement. Prenons par exemple l’histoire de l’Eglise d’Algérie. Les tentatives d’évangélisation ont laissé chez les Algériens vaincus des souvenirs douloureux. Est-ce une raison pour taire les efforts de cette église pour s’algérianiser et s’intégrer à la nation, le rôle de ses prêtres et de ses séculiers dans la résistance?

Ce faisant on a laissé la porte grande ouverte au fanatisme, à l’intolérance et aux assassinats. C’est en pensant aussi à cela que j’ai répondu à votre question sur les trois tabous. Le remède aux dérives du fanatisme religieux est complexe. Il requiert un système éducatif autre, un personnel enseignant gagné aux valeurs humanistes et un aggiornamento de l’islam. Sur la question des harkis, je me suis souvent exprimé. Je ne plaide pas, comme pourraient le croire des gens de mauvaise foi, l’innocence. Mais un historien sérieux et un patriote soucieux de la cohésion nationale ne peuvent pas accepter dans l’examen d’une question coloniale la mise en œuvre d’une grille d’explication privilégiant le couple collaboration-résistance.

Il est grand temps d’arracher le destin de l’Algérie au flot des légendes pieuses et ’’aux brumes des mythologies qui le masquent de toute part’’. Il ne faut pas oublier qu’au-delà de ce qu’on appelle parfois légitimement la collaboration, l’attitude des Algériens s’est surtout caractérisée par une multitude de tactiques visant à s’y soustraire, tactiques qui expliquent l’échec de l’Etat colonial à parfaire sa domination sur notre société.

5/ Une vision saine de l’attitude des Algériens pendant la guerre de Libération doit inclure toutes les données disponibles. Je reproduis, ci-joint, un tableau établi par le professeur C.R. Ageron, tableau qui appelle débat, confrontation et éventuellement correction.

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Source: …

« LÀ-BAS SI J’Y SUIS » – FRANCE INTER – ÉMISSION DE DANIEL MERMET – DU LUNDI AU VENDREDI DE 15H à 16H.

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Pour ceux qui ne la connaissent pas, je vous conseille de découvrir cette émission radio qui est la contrepoint extraordinaire de la propagande médiatique mondiale.

On peut l’écouter sur internet (voir plus bas), l’enregistrer en podcast et la réécouter sur Ipod, lecteur MP3 ou bien sur l’ordi à tout moment.

Le système de mass média( TV, radio et news) nous désespère de l’intelligence humaine, il nous avilit au rang d’individus décervelés, niant notre personnalité notre sens critique.

Il faut consommer, voter comme il faut (là où ça existe) et se taire.

Le règne de la pensée unique, du conformisme bien pensant et le «politiquement correct» sont de rigueur partout.

Sauf chez Daniel Mermet et quelques (très rares) autres médias qu’il faut faire découvrir autour de soi.

Cette semaine, “Là-bas si j’y suis” est en Espagne, avec les Indignés de la Puerta del Sol de Madrid. Un reportage de Daniel Mermet et Antoine Chao.

Ce qui se passe en Espagne est prometteur d’une libération de l’initiative citoyenne qui s’ébroue comme ce nageur au long cours qui a failli se noyer et redécouvre l’air vivifiant de l’atmosphère, après les angoisses et le désespoir des grands fonds et abimes de la société capitaliste.

Vous prendrez du plaisir en plus, car cet homme est un artiste plein de sensibilité et d’humour, ce qui ne gâche rien!

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par Daniel Mermet

du lundi au vendredi de 15h à 16h

présentation

Là-bas et ici, il y est….

Avec les reporters, sa « bande de sons », Daniel tend son micro aux révoltés et enthousiastes de la planète, au coin de la rue comme aux antipodes, pour voir, entendre et faire entendre comment le monde tourne.

Avec toujours la même ambition: dénoncer ce qui ne va pas, souligner ce qui est bon, ce qui est beau et ce qui est juste. Le tout, avec cette qualité d’écriture radio et cette science du reportage qui n’appartiennent qu’à lui.

Daniel Mermet

Diplômé de l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués et après un parcours dans le dessin puis dans le théâtre, Daniel Mermet entre à France Culture en 1976 puis à France Inter en 1978.

Fiction, reportage, humour, érotisme, il joue avec toutes les ressources du langage radiophonique sans perdre de vue le « grand public ». (“Dans la ville de Paramaribo,” “Chair de poule”, “La coulée douce”, “Bienvenue à bord du Titanic”).

Depuis septembre 1989 c’est « Là-bas si j’y suis », investigation et grand reportage hors du formatage médiatique et proche de la tradition du journalisme critique et engagé.

Mermet, dont le travail radiophonique a été salué par de nombreux prix, est aussi écrivain (« Nos années Pierrot », « Là-bas, Carnet de route », « L’île du droit à la caresse »…) et co-réalisateur du film documentaire « Chomsky et Cie ».

aux micros, aux manettes…

  • Producteur / Productrice : Daniel Mermet
  • Réalisation : Khoi Nguyen et Franck Haderer
  • Attaché(e)(s) de production : Agnès Le Bot
  • Répondeur : Marina Touilliez

(Laissez vos messages au 01 56 40 37 37

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01 56 40 37 37 end_of_the_skype_highlighting)

Pour écouter et enregistrer les émissions :

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2190

B. O.

18 JUIN 2011 – IRREMO: « RÉVOLTES ET RÉVOLUTIONS ARABES » (UNIVERSITÉ POPULAIRE – 2ème JOURNÉE )

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Suite au succès

du premier cycle

de l’université populaire

du 13 et 14 mai,

l’ iReMMO organise

en partenariat avec le blog Nouvelles d’Orient animé par Alain Gresh une seconde journée.

5, rue Basse des Carmes

75005 Paris

(Maubert Mutualité)

01 43 29 05 65

iremmo.sg@gmail.com

« RÉVOLTES ET RÉVOLUTIONS ARABES »

Samedi 18 juin 2011


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10h30 – 12h30

« Place du soulèvement de 2011 dans l’histoire du monde arabe »

Elizabeth Picard, directrice de recherches au CNRS.


14h – 16h

« Ce que change le réveil arabe dans la géopolitique du Proche-Orient »

Alain Gresh, animateur du blog Nouvelles d’Orient


16h30 – 18h30

« L’islamisme et le printemps arabe »

François Burgat

directeur de recherche au CNRS

et directeur de l’Institut français du Proche-Orient (IFPO)


Participation : 20 €

(12€ étudiants & demandeurs d’emploi)

Le nombre de places étant limité

l’inscription est souhaitée: iremmo.up@gmail.com

Règlement sur place

ou en amont par chèque (ordre de iReMMO)

et à l’adresse suivante:

iReMMO (UP)

5 rue Basse des Carmes

75005 Paris


Rejoigner l’iReMMO sur FaceBook!


27 MAI 2011 – MARSEILLE PROJECTION DU FILM « FRANTZ FANON, MÉMOIRE D’ASILE » DE ABDENOUR ZAHZAH

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Année Frantz Fanon

Projection – débat

Vendredi 27 mai 2011 à 18h30

à la Maison du Maroc

8, rue Fort Notre Dame Marseille 6ème

(En direction du Pharo à partir du vieux-port

c’est la 1ère rue à gauche

après la place aux huiles)

Dans le cadre de la commémoration du cinquantième anniversaire de la mort de Frantz Fanon, le comité “Mam’Ega,” l’association “Adjazaïr – Salon” et “radio Galère” organisent tout au long de l’année 2011, une série d’émissions radiophoniques et de débats publics pour faire connaître ce militant anti colonialiste, né en Martinique, qui n’a pas hésité à franchir le pas pour se mettre à la disposition de la lutte du peuple algérien pour sa libération.

Frantz Fanon n’est pas seulement un militant anti colonialiste, il fut aussi médecin-psychiatre. À ce titre il a exercé durant trois ans à l’hôpital psychiatrique de Blida – Joinville(baptisé après l’indépendance algérienne: hôpital Frantz Fanon).

Son bref passage dans cette institution asilaire qui applique à la lettre les théories racistes de l’école psychiatrique d’Alger sur les patients nord africains, a laissé des traces indélébiles tant sur les lieux que sur le personnel soignant et les malades.

Convaincu par le fait que la souffrance mentale provient pour une large part du fait de la situation coloniale que vit le nord africain depuis plus d’un siècle, il a tenté, non sans succès, de mettre en pratique une démarche de soin qui tient compte des référents culturels auxquels pouvait se rattacher le patient.

Ses initiatives novatrices inspirées de ce qu’on dénommera plus tard la psychothérapie institutionnelle avaient introduit un peu d’humanité dans cet univers carcéral que fut l’hôpital psychiatrique de Blida où étaient parqués des patients jugés «incurables».

Pour débattre des pratiques psychiatriques du médecin Frantz Fanon et bien entendu de tous les combats qu’il a menés, le c“omité Mam’Ega”, l’ association “Adjazaïr – Salon” et “radio Galère” vous convient à une rencontre publique autour de l’excellent film documentaire:

“FRANTZ FANON, MÉMOIRE D’ASILE”

de Abdennour Zahzah

le Vendredi 27 mai 2011 à 18h30

à la Maison du Maroc

8, rue Fort Notre Dame

Marseille 6ème

(En direction du Pharo à partir du vieux – port

c’est la 1ère rue à gauche

après la place aux huiles)

Programme :

18h30 : Projection

19h30 : Débat

animé par Jacques Tosquellas

Psychiatre et membre du réseau international de la psychothérapie institutionnelle.

LES CONTREVÉRITÉS DE BEN BELLA

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“AMAR BENTOUMI MET à NU LES CONTREVÉRITÉS DE BEN BELLA” Amar Bentoumi * le 17 mai 2011.

“DÉPOSITION DE AHMED BEN BELLA APRÈS L’ATTAQUE DE LA BANQUE D’ORAN” document conforme à l’original.


AMAR BENTOUMI MET à NU

LES CONTREVÉRITÉS DE BEN BELLA

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par Amar Bentoumi

La Tribune

le 17 mai 2011

et

Le Qotidien d’Algérie en ligne

le 17 mai 2011

Après les déclarations de Ben Bella à Jeune Afrique, je me dois de rétablir la vérité sur certains faits dont j’ai eu connaissance en ma qualité d’avocat du PPA-MTLD et puis du FLN.

Rôle de Ben Bella

au sein de l’Organisation spéciale (OS)

Après avoir mis sur pied l’OS qu’il a dirigée pendant environ une année, Mohamed Belouizded a dû, pour des raisons de santé très graves (tuberculose contractée au cours de la reconstitution du parti (décimé lors des massacres du 8 Mai 1945) dans le Constantinois, cesser ses activités.

La commission des Quatre composée de Lahouel? Lamine Debaghine, Boukadoum et Aït Ahmed, a proposé au Bureau politique Aït Ahmed comme chef de l’OS en remplacement de Belouizded, ainsi que l’adoption d’un découpage territorial en cinq zones calqué sur celui du PPA-MTLD.

Ces propositions adoptées, Aït Ahmed prend le commandement de l’OS qu’il a dirigée pendant deux ans durant lesquels il a élaboré les manuels de formation des cadres et des militants, un manuel relatif à l’attitude des militants en cas d’arrestation. Aït Ahmed a mis en place les structures de l’OS et grandement renforcé la logistique que Belouizded a commencé à mettre en place.

Ben Bella a été désigné à la tête de la zone de l’Oranie et Mohamed Boudiaf à la tête du Constantinois. L’inspection qui eut lieu, pour établir le bilan avant la réunion du Comité central élargi de Zeddine, fin décembre 1948, a révélé que les résultats obtenus par Boudiaf étaient nettement supérieurs à ceux, plutôt décevants, de Ben Bella.

Lors de la crise dite «berbériste» de 1949, Aït Ahmed, soupçonné d’en être l’instigateur, a été écarté de la direction de l’OS.

En octobre 1949, Ben Bella a été désigné à la tête de l’état-major de l’OS. Ce qui lui a valu ce poste, en dépit de ses maigres résultats à la tête de l’Oranie, était plutôt ses dix ans passés au sein de l’armée française (1937-1947) et ses «exploits» pendant la Seconde Guerre mondiale, dont il ne cessait de se vanter et qui lui ont valu sa médaille militaire et ses quatre citations.

Mais Ben Bella n’est resté à la tête de l’OS que près de sept à huit mois. Le parti avait loué pour Ben Bella un appartement situé au 36, rue Auber-Seger, à Alger, chez une femme européenne. Lorsqu’en mars-avril 1949, la police a commencé à enquêter sur l’affaire de l’OS, le parti a ordonné à Ben Bella de quitter l’appartement en question et de se mettre au vert mais ce dernier a refusé de s’y soumettre, préférant rester en compagnie de Madame Tendière avec qui il entretenait une relation intime. C’est ainsi que Ben Bella a été arrêté en mars 1950 sans opposer aucune résistance et a même remis spontanément à la police son arme – un 7,65 appartenant à l’OS de l’Oranie qu’il a illégalement gardé – qui se trouvait sur la table de nuit de la chambre de la dame qui l’hébergeait.

Début mai 1950, Ben Bella est présenté par le commissaire Havard de la PRG au commissaire divisionnaire Costes, qui lui a donné une paire de gifles pour s’être allié à «anti-français» lui disant qu’en raison de ses états de service pendant la Seconde Guerre mondiale, il ne souhaitait pas lui infliger le même traitement que subissaient les autres membres de l’OS, à condition qu’il livre toutes les informations en sa possession. Le commissaire divisionnaire Costes a averti Ben Bella qu’il était informé par Belhadj Djilali (inspecteur général de l’OS) de tout ce qui concerne l’OS et son rôle personnel (celui de Ben Bella, ndlr) et qu’il ne s’avise pas de mentir ou de cacher des informations. Du papier et un crayon ont été remis à Ben Bella installé dans une pièce pour rédiger son «récit». Au bout de quelque temps, Ben Bella frappe à la porte pour demander du papier. C’est dire, selon le jargon policier, qu’il a vidé son sac!

Déféré devant le juge d’instruction, il a confirmé ses déclarations faites devant la police et par lesquelles il a dénoncé Saïd Amrani qui l’a remplacé à la tête de l’OS et dont la police ignorait même l’existence. Ben Bella avait livré beaucoup de militants et de cadres dont Khider, Boutelilis, etc.

À propos de l’affaire de la poste d’Oran, Ben Bella a écrit dans sa déposition: «S’il me revenait d’autres détails, je ne manquerais pas de vous en faire part ou de les dire au juge d’instruction.» Le juge d’instruction a ordonné son incarcération à la prison de Blida où je lui ai rendu visite en compagnie de Maître Kiouane.

Ce dernier a transmis à Ben Bella les instructions fermes du parti qui ordonne à tous les militants détenus de revenir sur leurs déclarations faites à la police, invoquant la torture et dénonçant un complot policier contre le MTLD, parti légal. Dans un premier temps, Ben Bella a catégoriquement refusé d’obtempérer sous prétexte qu’il ne pouvait «se déjuger». Ce n’est qu’après de fortes pressions qu’il a fini par obéir aux instructions du parti et adopter la même attitude que ses codétenus.

Rôle de Ben Bella dans l’affaire de la poste d’Oran

Près de soixante ans après, Ben Bella s’attribue à lui seul les mérites de l’affaire de l’attaque de la poste d’Oran. «L’organisation principale du coup jusqu’au moindre détail, c’est moi», déclare-t-il.

C’est une contrevérité et une falsification grossière de l’histoire. Il n’y était pas. Il n’y a pas participé. Sa seule contribution consistait à présenter Bekhti Nemmiche, agent de la poste d’Oran, à Aït Ahmed qui ont étudié le plan des lieux ensemble.

Comment le père de Ben Bella a acquis ses biens à Maghnia

Entre 1952 et 1953, la commune mixte de Maghnia a attaqué en justice la famille Ben Bella, notamment la mère et la sœur de Ahmed Ben Bella, pour les déposséder de leurs biens fonciers et immobiliers. L’objet de cette action en justice était la révocation des concessions accordées au père Ben Bella par la commune de Maghnia pour services rendus à la France. Ces concessions consistaient en un caravansérail qui servait d’écurie et de fondouk, des terrains agricoles et des vergers d’oliviers et divers arbres fruitiers.

Cette action en justice a été engagée contre la famille Ben Bella pour se venger de son fils Ahmed après son évasion de la prison de Blida. Le tribunal de grande instance de Tlemcen qui a cité à comparaître la mère, la sœur et par défaut Ahmed Ben Bella, a donné raison à la commune de Maghnia et a ordonné la dépossession des Ben Bella et leur expulsion y compris de la maison où ils habitaient.

J’ai été chargé par le parti de m’occuper de cette affaire qui n’avait aucun rapport direct avec la répression et j’ai introduit un appel auprès de la cour d’Alger où je me suis présenté pour défendre les intérêts de madame Ben Bella et de sa fille et implicitement de Ahmed Ben Bella.

À la veille du déclenchement de la guerre de Libération nationale, j’ai plaidé cette affaire devant la cour d’Alger et j’ai fait infirmer la décision du tribunal de Tlemcen.

La question qui se pose en fin de compte, pourquoi ce Marocain qu’était le père de Ben Bella, a-t-il obtenu des autorités coloniales de pareilles concessions? Je n’ai pas trouvé de réponse immédiatement. Plus tard, lors de ma détention au Sud, ordonnée par le même Ben Bella, un compagnon de détention, en l’occurrence Bensoltane, natif de Maghnia et militant de la première heure du PPA, m’avait dit qu’il a su que cette récompense dont a bénéficié le père de Ben Bella après l’avoir fait quitter le Maroc pour le protéger, était le résultat des trahisons et des crimes qu’il avait commis au Maroc. Le père de Ben Bella a donc été récompensé parce qu’il a trahi son peuple marocain, sa patrie et son roi. C’est ça la marocanité héréditaire de Monsieur Ahmed Ben Bella.

Par ailleurs, j’ai une question à poser à Monsieur Ben Bella même si j’ai, en partie, la réponse. Que sont devenus les bijoux collectés dans le cadre du Fonds de solidarité (Soundoq ettadhamoun), au début de l’indépendance et qui s’estimaient à des quintaux, si ce n’est à des tonnes d’or et d’argent dont les femmes algérienne se sont dépouillées pour se parer de la liberté retrouver et aider l’économie algérienne à prendre son essor?

Une partie de ce fonds a été retrouvée à la Villa Jolie, où des sacs de bijoux étaient entassés dans des pièces jusqu’au plafond. Et c’est Ben Bella qui les y avait déposés. L’inventaire de ce qui a été retrouvé a été établi officiellement après le coup d’Etat du 19 juin 1965, par le président de la Cour suprême de l’époque et par son procureur général respectivement Benbahmed et Maître Mostafaï El Hadi. Des sacs pleins de devises ont été également retrouvés à la Villa Jolie, car Monsieur Ben Bella puisait comme bon lui semblait dans le fonds de devises de la Banque centrale pour distribuer l’argent selon ses humeurs.

La question reste posée: où est passé le reste de Soundouq ettadhamoun et qu’en a-t-il fait ?

À propos du déclenchement du 1er Novembre

Là aussi Ben Bella dit: «Le 1er Novembre, c’est moi.» Une autre ignominie.

Car tout le monde sait que le 1er Novembre n’a pas été décidé au Caire où s’était réfugié Ben Bella, mais en Algérie.

Tout le monde sait aussi le rôle joué par Boudiaf, Taïeb El Watani, dans la préparation du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Sans Boudiaf, sans les démarches qu’il a entreprises, sans l’aide qu’il a reçue de la part d’un nombre réduit de militants dont Didouche, la réunion des 22 n’aurait jamais pu avoir lieu.

Le principe d’une action armée a été décidé lors de la réunion des 22 à laquelle Ben Bella n’a pas participé, parce qu’il ne pouvait pas y être puisqu’il était au Caire.

L’assemblée des 22 a mandaté les Cinq auxquels s’était joint Krim Belkacem pour devenir le comité des Six qui s’est réuni chez Mourad Boukchoura à Bologhine et a décidé de la date du 1er Novembre pour lancer l’insurrection.

Donc, Ben Bella n’a pas participé à cette décision et, à ce titre, ne peut prétendre que le 1er Novembre, c’était lui.

Mieux encore, Ben Bella n’a pas assisté à la création du CRUA dont le véritable artisan était Boudiaf qui en a eu le financement grâce à Lahouel et dont l’organe central, “Le Patriote”, était dirigé par Salah Louanchi et tiré et distribué à partir du local des SMA, à la Pêcherie.

Ben Bella n’y est pour rien dans cet épisode glorieux.

Ben Bella était plutôt à l’origine de l’arrestation au Caire de Lagha, président des SMA.

D’ailleurs, au Caire, Ben Bella était l’agent de Fethi Dib, chef des services secrets égyptiens.

Quand Lahouel Hocine est arrivé en novembre 1954 au Caire, en compagnie de Mhamed Yazid pour discuter de l’ouverture de la représentation du MTLD à l’extérieur et dont le chef était Mohamed Khider, il s’est indigné du fait que ses interlocuteurs soient des éléments des Moukhabaret. Lahouel a refusé de dialoguer avec la police égyptienne et a exigé qu’il soit reçu par un niveau politique supérieur. Lahouel avait déclaré alors: «Nous sommes un parti politique, nous exigeons de discuter avec des autorités politiques.» Ce coup de gueule de Lahouel contre les Egyptiens et Ben Bella a valu au leader centraliste l’ire du Caire ce qui l’avait contraint à se réfugier en Allemagne puisqu’en Algérie, la révolution avait déjà commencé.

Le rôle de Ben Bella dans la révolution

Khider était le premier à se réfugier au Caire lors du démantèlement de l’OS et après la levée de son immunité parlementaire. Le MTLD lui avait alors demandé de se rendre aux autorités coloniales, mais Khider a refusé et avec l’aide de M’hamed Yazid, il s’est rendu en Suisse avant de rejoindre le Caire.

Aït Ahmed, en sa qualité d’ancien responsable de l’OS et craignant d’être arrêté, le parti lui ordonna de quitter l’Algérie et de se rendre au Caire.

Enfin, et après son évasion organisée par le parti, Ben Bella était le troisième à rallier le Caire.

Il est exact que Ben Bella a fait partie du Bureau du PPA au Caire. Il est tout aussi exact, à l’instar des autres membres du Bureau du Caire, Mohamed Khider et Hocine Aït Ahmed, il a opté pour le FLN.

À ce titre, chacun des trois membres de la délégation du FLN à l’extérieur avant d’être rejoint par Boudiaf, était chargé d’une mission:

Khider était chargé des questions politiques. À ce titre, il a été contacté par la SFIO pour tenter d’entrer en contact avec le FLN et engager des négociations.

Aït Ahmed était chargé des relations internationales qui, assisté de M’hamed Yazid, a représenté le FLN lors de la conférence des non-alignés à Bandong. C’est toujours Aït Ahmed qui représentait l’Algérie aux Nations Unies jusqu’à son arrestation.

Ben Bella était chargé de pourvoir les maquis en armes. De 1954 à 1955, aucune arme n’a été fournie par Ben Bella aux maquis, ce qui a poussé Benboulaïd à puiser dans ses propres fonds dans l’espoir de se rendre en Libye pour acheter des armes. C’est d’ailleurs lors de son périple à pied vers la Libye qu’il a été arrêté aux frontières tunisiennes. En 1956, la situation n’a pas changé et le bilan de Ben Bella était négatif. C’est pour cette raison que Larbi Ben M’hidi a pris le risque de se rendre au Caire où il a eu une discussion orageuse avec Ben Bella à propos de sa mission qu’il n’a pas remplie. Dès son retour, en Algérie, Ben M’hidi a rendu compte de sa mission au Caire à Abane.

Le Congrès de la Soummam

Ben Bella prétend qu’il a été empêché par Abane d’assister au Congrès de la Soummam. Ben Bella oublie de dire qu’il voulait que le Congrès se tienne à San Remo, situé à la frontière franco-italienne, ce qui constituait un risque sérieux pour la sécurité de la direction de la Révolution. Ben Bella était alors à Madrid. Il a envoyé à San Remo Khider pour la délégation de l’extérieur et Doum pour la Fédération FLN de France.

Pour Abane, il n’était pas question de tenir le congrès ailleurs qu’en Algérie aussi bien pour des raisons de symbolique politique que pour des raisons sécuritaires.

Au-delà de ces considérations, le Congrès concerne, en premier lieu, ceux qui étaient à l’intérieur et qui affrontaient l’ennemi militairement et politiquement.

Pour mémoire, le Congrès devait se tenir dans un autre endroit que la région d’Ifri mais toujours dans la Kabylie. Ce lieu a été bombardé.

Pour rappel aussi, Zighoud Youcef avait proposé la tenue du Congrès dans le Nord constantinois.

À propos du «cinéma» vestimentaire de Messali Hadj

Monsieur Ben Bella! L’accoutrement de Massali Hadj, à savoir sa chéchia, sa gandoura, son burnous et sa canne, avait un sens identitaire qui le différenciait des colonialistes qu’il combattait. Cette façon de s’habiller n’était ni excentrique ni fantasmagorique. Elle faisait partie de la dimension politique de l’homme qu’était Messali. Elle avait une valeur aux yeux du peuple. Par cet accoutrement, Messali affirmait la personnalité algérienne. Quant à la barbe qui le caractérisait depuis son engagement politique, Messali a juré de ne la raser qu’après l’indépendance.

Pourquoi Ben Bella ne parle-t-il pas du charisme de Messali, de sa verve et son talent de tribun hors pair et de sa foi inébranlable en l’indépendance du pays?

Il a résisté à tout le monde et aujourd’hui on présente les Oulémas comme des révolutionnaires à l’origine de l’indépendance.

C’est une autre monstruosité et une falsification éhontée de l’histoire.

Le père du nationalisme algérien est bel et bien Messali Hadj. Cependant, il mérite d’être condamné pour ses choix à la veille du 1er Novembre 1954, pour le sang qu’il a fait verser entre les Algériens, pour sa mégalomanie, oui l’histoire le jugera.

Mais jusqu’à la création du CRUA, Messali a été le représentant du nationalisme algérien.

Lorsque Messali a commencé à parler de la présidence à vie du parti, de pleins pouvoirs, il s’est mis sur le banc des accusés et le peuple a tranché le 1er Novembre et en 1956 en choisissant le FLN contre le MNA.

C’est cet épisode que Ben Bella aurait dû aborder et non l’aspect vestimentaire d’un homme qui a réussi à imposer le fait national algérien et l’idée de l’indépendance alors que les assimilationnistes étaient légion au sein du mouvement national.

En tout état de cause, Ben Bella est mal placé pour critiquer le culte de la personnalité de Messali Hadj et de sa folie des grandeurs. N’a-t-il pas fait pire quand il était président de la République? Je me souviens d’une réunion du gouvernement qu’il a présidée après son retour d’un voyage en Guinée. Il n’a pas cessé de parler du «cinéma» de l’accueil qui lui a été réservé. Il jubilait au point de regretter qu’en Algérie, ce genre de «cinéma» n’existait pas.

Enfin, je tiens à dire que Ben Bella est responsable de la fin tragique de beaucoup de héros de la Révolution. Qu’il se souvienne, lui qui n’a pas tiré un coup de feu durant les sept ans et demi de la Révolution, de sa décision d’exécuter Chaâbani, chef de la wilaya, colonel de l’ALN de l’intérieur. Du rôle qu’il a joué dans l’exécution de Abane et j’en passe.

Les trahisons de Ben Bella

Pour finir, je tiens à dévoiler un fait que Khider m’a raconté. Khider a soutenu Ben Bella après un accord commun. L’un et l’autre visaient le pouvoir. L’un et l’autre avaient ses raisons. À ce titre, ils s’étaient entendus de se partager le pouvoir. Khider espérait en fait être président de la République à titre honorifique et Ben Bella chef du gouvernement avec les pleins pouvoirs de l’exécutif. Pour Khider, Ben Bella était jeune, il avait tout l’avenir devant lui. Donc Khider espérait faire un mandat à la tête du pays avant de se retirer dans une ferme à Douéra pour finir sa vie.

Ben Bella est venu d’Oran à Alger où les armées de la Wilaya IV régnaient en maîtres.

Lors d’une réunion de nuit chez Rabah Bitat, en présence de Khider, de Bousmaha, de Lakhdar Bouragaâ, de Boumaâza et de moi-même, il a été dit à Khider qu’il était le bienvenu, mais Ben Bella n’avait pas intérêt à venir à Alger. Les responsables de la Wilaya IV ont informé Khider qu’ils ne voulaient ni de Ben Bella ni de Boumediene même comme députés.

C’est Khider qui a fait venir Ben Bella clandestinement à Alger et c’est Fares qui l’a hébergé dans une villa à Rocher-Noir, à Boumerdes, un hélicoptère était prêt à l’évacuer en cas de besoin. Plus tard, Fares, le commandant Azzedine, moi et d’autres avons été mis en résidence surveillée.

Lors de la réunion des cadres du parti tenue au lycée Amara-Rachid, tous les commissaires politiques, à l’exception de Mostghalmi, se sont engagés à reprendre les armes pour empêcher Ben Bella de prendre le pouvoir.

Ben Bella, ayant été informé par Mostghalmi de ce qui se tramait, a quitté Alger pour Oran. Ben Bella a fait intervenir l’ambassadeur d’Egypte à Alger pour trouver un arrangement avec Khider à qui il a demandé de s’éclipser pendant six mois, et à son retour, l’engagement pris pour le partage du pouvoir sera respecté.

À son retour, Khider a compris le jeu de celui qu’il considérait comme son fils. Ben Bella a trahi tous ceux qui l’ont aidé, y compris Khider.

Sur le plan intellectuel, Ben Bella n’a aucune honnêteté. J’ai travaillé avec lui et je sais de quoi je parle. Il s’approprie les idées des autres en les étalant dans les journaux.

Entre 1956 et 1962, il a été emprisonné sans se donner la peine d’améliorer son français.

Entre 1965 et 1982, date de sa libération par Chadli, il n’a fait aucun effort pour apprendre l’arabe classique, lui qui se dit arabe.

Aujourd’hui, Ben Bella verse, à travers son délire, dans la désinformation et le détournement de l’histoire.

C’est pour cette raison que j’ai tenu à lui répondre car le devoir de mémoire m’est imposé comme il s’impose à tous les témoins vivants de notre histoire.

Je suis en train d’écrire pour dire et rétablir les vérités telles que vécues.

Nul n’a le droit de se taire sur la falsification de l’histoire qui est le patrimoine de tous les Algériens.

Amar Bentoumi.

*Amar Bentoumi a été avocat du PPA-MTLD de 1947 à 1954, puis avocat du FLN jusqu’en 1962.

Député de Constantine à l’Assemblée constituante, il a été le premier ministre de la Justice de l’Algérie indépendante.

Après un désaccord avec Ben Bella qui l’a poussé à quitter le gouvernement, il a été interné en compagnie de Farhat Abbas à Adrar.

Ancien bâtonnier d’Alger.

Sources:

“Le Quotidien d’Algérie en ligne” du 17 mai 2011

“La Tribune” du 17 mai 2011

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“DÉPOSITION DE AHMED BEN BELLA

APRÈS

L’ATTAQUE DE LA BANQUE D’ORAN”

5 Avril 1950: Un holdup aux allures militaires est perpétué à la grande poste d’Oran. Très vite la police identifie les auteurs (des militants de l’Organisation Spéciale, la branche armée et secrète du MTLD) et arrête Ben Bella. Sa déposition complète (il est prolixe) est enregistrée le 12 Mai 1950.

L’an mil neuf cent cinquante et le douze du mois de mai, Devant nous, Havard Jean, commissaire de la police des renseignements généraux, officier de police judiciaire, auxiliaire de M. le procureur de la République. Agissant en exécution de la commission rogatoire n°34 du 7 avril 1950 de M. Catherineau, juge d’instruction près le tribunal de première instance de l’arrondissement de Tizi Ouzou, étant subdélégué.
Assisté de l’inspecteur officier de police judiciaire Tavera René de notre service. Pour faire suite aux renseignements contenus dans la déclaration de Belhadj Djillali Abdelkader Ben Mohamed, entendons le nommé Ben Bella Mohamed qui nous déclare :Je me nomme Ben Bella Mohamed Ben Embarek, né le 25 décembre 1916 à Marnia (département d’Oran, arrondissement de Tlemcen), fils de Embarek Ben Mahdjoub et de SNP Fatma Bent El Hadj, célibataire. J’ai exercé la profession de cultivateur à Marnia. Actuellement, je suis permanent rétribué du parti politique MTLD. J’habite Alger, chez Mme Ledru, 35, rue Auber. J’ai fait mon service militaire en qualité d’appelé au 141 RIA à Marseille. J’ai fait la campagne de France 1939-1940, puis la campagne d’Italie. J’ai été démobilisé avec le grade d’adjudant en juillet 1945.Je suis titulaire de la médaille militaire avec 4 citations. Je n’ai jamais été condamné, je suis lettré en français et quelque peu en arabe. J’ai fait mes études primaires au collège de Tlemcen (EPS) jusqu’au brevet. Mes études terminées, je suis retourné chez moi, dans ma famille à Marnia, où j’ai aidé mon père qui possédait un café fondouk et du terrain de culture. J’ai été appelé sous les drapeaux en 1937 et, comme je vous l’ai dit plus haut, j’ai fait la campagne de France et d’Italie pour être démobilisé en juillet 1945.

Pendant toute cette période, je n’ai pas eu d’activité politique. J’ai commencé à faire de la politique juste après ma démobilisation. Je me suis inscrit aux AML (Amis du manifeste et de la liberté) mais je n’avais aucune fonction particulière ni aucune responsabilité. Aux élections municipales de fin 1945 ou début 1946, je me suis présenté sur une liste d’union indépendante. J’ai été élu et c’est quelques mois après cela que j’ai été sollicité par le PPA pour entrer dans le parti et organiser une section politique à Marnia. J’ai organisé la section de Marnia, puis ai été chargé de prospecter la région en vue de créer partout des noyaux politiques. C’est ainsi que j’ai eu l’occasion de me déplacer à Sebdou, Turenne, Hennaya et Nemours. Je n’ai pas obtenu les résultats escomptés.

Je suis resté à Marnia jusqu’au début de l’année 1948. Un mois environ avant les élections à l’assemblée algérienne (avril 1948) le chef de la région politique qui m’avait contacté m’a fait connaître que je devais aller à Alger me mettre à la disposition d’un certain Madjid. L’endroit de la rencontre, un café actuellement fermé, qui se trouve aux environs de Monoprix à Belcourt, le jour et l’heure m’ont été fixés. Je devais me présenter à ce café maure avec un journal. Je ne me souviens plus exactement de quel journal il s’agissait, mais je me souviens qu’il y avait un mot de passe. C’est ainsi qu’à l’heure indiquée, j’ai rencontré Madjid. Je le voyais pour la première fois. Il m’a dit dans les grandes lignes ce que le parti attendait de moi. Une organisation paramilitaire, super-clandestine venait d’être créée et le parti me mettait à la disposition de cette formation. Je vous précise qu’à ce moment-là, le MTLD existait et que j’en faisais partie. C’est donc ce parti politique qui m’a mis à la disposition de cette organisation paramilitaire qui prenait le titre de l’OS (Organisation spéciale). Madjid m’expliqua en outre qu’il fallait obtenir la libération de l’Algérie par la force et que seule la violence était susceptible de nous faire atteindre l’objectif. J’étais désigné pour prendre la direction de l’OS en Oranie. Partout, dans les villes, je devais créer des groupes comptant un chef et trois éléments. C’est ce que nous avons appelé l’organisation « quatre-quatre ».C’est au cours de contacts successifs que Madjid m’a expliqué le détail de ma mission. Durant mon séjour à Alger, j’ai fait la connaissance de Belhadj Djillali Abdelkader, Reguimi et Maroc.

Avec Madjid, nous constituions une sorte d’état-major qui devait élaborer le plan d’instruction et de formation militaires. Belhadj Djillali était chargé de la rédaction des cours d’instruction militaire que nous supervisions, approuvions ou modifions en séance de comité. Quelques mois à peine, après les élections à l’assemblée algérienne, pour mettre en pratique ce que nous avions élaboré en théorie, avec le chef national Madjid et le comité d’état-major, nous avons décidé d’effectuer un peloton d’instruction à la ferme de Belhadj, au douar Zeddine, près de Rouina. Nous sommes restés là sept jours au cours desquels nous avons fait des exercices de tir au « colt » et de l’instruction individuelle technique du combattant. Nous disposions de deux « colts » dont l’un appartenait à Madjid, l’autre à Belhadj. J’ai commencé à organiser à Oran où j’ai désigné comme chef un certain Belhadj, employé à la mairie, au service du ravitaillement. Puis j’ai nommé à Tiaret comme responsable de notre organisation un certain Saïd, tailleur. Par la suite, j’ai organisé Relizane, Mostaganem et Tlemcen. J’ai placé à la tête de ces trois derniers centres respectivement Benatia, conseiller municipal, Fellouh, gargotier, et un troisième à Tlemcen dont je ne me souviens plus du nom. Je suis resté à la tête du département d’Oran jusqu’en avril 1949. J’ai été rappelé par le parti à la politique.

Durant mes fonctions de chef de département, je venais assez régulièrement à Alger où j’effectuais des liaisons avec Madjid. Nous nous réunissions environ une fois par mois pour faire le point sur la situation de l’organisation paramilitaire. Je retrouvais là mes camarades de l’état-major. Ces petites réunions mensuelles duraient deux ou trois jours et à chacune d’elle nous avions le soin de fixer le lieu, la date et l’heure de la prochaine.

Au sujet des armes d’instruction de mon département, elles n’ont pas été livrées par Alger, mais achetées sur place. Oran disposait de quelques revolvers 7,65, de deux colts et d’une mitraillette allemande qui, je crois, est celle qui a servi à l’attaque de la poste d’Oran. Je vous parlerai plus tard en détail de cette affaire. Pour les autres régions, je ne me souviens plus de la nomenclature des armes, il n’y en avait pas beaucoup. J’ai été remplacé par Boutlelis Hamou à la tête du département d’Oran. A Alger, le parti m’a placé à la tête du CO (comité d’organisation). Ma mission consistait en la réception des rapports des différentes wilayas d’Algérie, que je transmettais au parti. En retour, j’adressais à ces dernières les instructions données par la direction politique.

Les réunions de wilaya avaient lieu mensuellement et chacun des chefs apportait personnellement son rapport. J’ai assumé ces fonctions jusqu’en septembre 1949. A ce moment-là, le chef national de l’OS, Madjid, est passé au berbérisme et le parti, en la personne de Khider, m’a chargé de m’occuper de l’OS. Durant trois mois, c’est-à-dire octobre, novembre et décembre, j’ai donc cumulé les fonctions de chef du comité d’organisation et de chef national de l’OS. A partir de décembre, j’ai abandonné mes fonctions spécifiquement politiques pour me consacrer à l’organisation paramilitaire.

J’ai été remplacé au comité d’organisation par Saïd Hamrani. Depuis la fin 1948, le coup d’Etat berbériste était en préparation, et peu à peu les rangs de l’OS se vidaient. Cette crise a atteint son paroxysme au moment où Madjid a été mis dehors par le parti. C’est, je crois, en juillet-août 1949. Quand j’ai repris l’OS, la situation n’était pas brillante. Alger se subdivisait en trois régions, Oran et Constantine en deux. J’ai dû supprimer cette fragmentation et les trois départements ne formèrent plus qu’un seul bloc. A la tête du département d’Alger, j’ai placé Reguimi Marc, avec comme adjoint, Larbi, celle du Constantinois, Belhadj. Djillali, conservait sous mon autorité la direction des trois départements en ce qui concerne l’organisation paramilitaire. A la tête du service général, en remplacement de Ould Hamouda, arrêté, je plaçais Yousfi Mohamed. A la suite de la démission du docteur Lamine Debaghine, l’OS a subi une nouvelle crise. Belhadj Djillali était mis en veilleuse et remplacé par Reguimi. Il était accusé de s’occuper beaucoup plus de son commerce que de l’organisation.

Alger, Oran et Constantine étaient respectivement dirigés par Boudiaf, Abderrahmane et Larbi. Maroc était rappelé à la politique. Yousfi conservait toujours la direction du service général qui s’enrichissait d’un groupe sanitaire. Je sais que le réseau complicité passait sous la direction de Ben Mahdjoub, Arab Mohamed conservant le service des artificiers. J’ignore quels étaient les responsables d’autres sections. A ce moment-là, l’OS avait la structure suivante : Un chef national placé sous l’autorité du parti. J’avais sous mes ordres un chef pour les trois départements et un chef de service général. Chaque département était placé sous l’autorité d’un responsable duquel dépendaient plusieurs chefs de zones. Pour Alger, il y en avait six ou huit : pour Oran, il y en avait un, enfin pour Constantine, quatre ou cinq. Tous les membres de l’OS, du chef national jusqu’au chef de zones, y compris le chef du réseau de complicité et le chef des artificiers, étaient des permanents du parti politique M.T.L.D, mis à la disposition de l’organisation paramilitaire. Ils touchaient un traitement mensuel. Les chefs de chaque département, le chef des trois départements, le chef du service général et moi-même percevions une mensualité de quinze mille francs, alors que les chefs de zones, le chef du réseau complicité et celui des artificiers percevaient douze mille francs par mois. Je vous ai dit qu’en ma qualité de chef national de l’OS, je dépendais directement du parti. J’étais placé sous l’autorité directe du député Khider. C’est à lui et à lui seul que je rendais compte de l’activité de la formation paramilitaire. C’est de lui et de lui seul que je recevais les directives et les consignes. Aucune décision grave, aucune réforme importante n’était prise sans en référer au député Khider. C’est d’ailleurs lui, qui, chaque mois, me remettait les fonds nécessaires à la rétribution des permanents de l’OS. Nous avions l’habitude de nous rencontrer une fois par mois, soit place de Chartres soit au 13 de la rue Marengo, soit dans un autre endroit quelconque. Il est évident que je le voyais d’autres fois à la permanence politique, mais pour l’OS, les contacts étaient mensuels. Aux différents cas que je lui soumettais et suivant leur importance, Khider les tranchait immédiatement ou me demandait un temps de réflexion. Je suppose donc qu’il sollicitait quelquefois l’avis du parti.

Je veux maintenant vous expliquer les conditions dans lesquelles l’OS a été créée. Dans le M.T.L.D, comme dans tous les partis politiques, il y a ce qu’on appelle les détracteurs. Il y a les réfléchis, les pondérés, les exaltés, les violents qui trouvent qu’on n’en fait jamais assez et qui nous disaient que la libération du territoire national n’allait pas assez vite.

C’est dans cette atmosphère et pour faire face au discrédit que le parti a décidé, pour montrer sa force et sa volonté d’action, de créer une organisation paramilitaire. Cette formation, qui avait pour but la libération de l’Algérie, ne devait intervenir qu’en cas de conflit extérieur avec la France ou de conflit intérieur grave. Et c’est toujours sous la pression des perturbateurs et pour céder à leurs exigences que certains actes de violence ont été commis. Parmi eux, je citerai le cas de l’attaque de la poste d’Oran.

Je vous le dis immédiatement, il s’agit d’un coup de force exécuté par l’OS. Après le départ de certains éléments troubles tels que Madjid, par exemple, et à la lueur de l’expérience acquise, il était avéré que l’OS n’était pas viable. Le parti avait décidé de la supprimer. C’est ainsi que peu à peu, les éléments et les permanents qui étaient rappelés à la politique n’étaient pas remplacés. L’ordre formel avait d’ailleurs été donné à tous les élus M.T.L.D qui avaient été mis à la disposition de l’OS d’avoir à réintégrer le parti.

À plusieurs reprises, je vous ai parlé de l’attaque à main armée perpétrée contre la poste d’Oran. Je viens de vous dire qu’il s’agissait d’une manifestation de l’OS, que ce coup de force avait été tenté pour satisfaire aux exigences des trublions politiques du M.T.L.D.

Je vais donc par le détail vous dire tout ce que je sais sur cet attentat.

Au début de l’année 1949, le M.T.L.D. subissait une crise financière assez aiguë et cela s’ajoutait aux tiraillements politiques. Je ne peux pas vous dire absolument si c’est Madjid qui était à ce moment-là le chef national de l’OS ou bien le député Khider, qui a imaginé ou conçu ce coup de force. En tout cas, ce que je puis vous affirmer, c’est qu’ils étaient au courant des faits, et que cette affaire n’a pas pu se réaliser, à condition que ce soit Madjid qui l’ait conçue, sans en conférer à Khider. D’ailleurs, par la suite, lorsque j’étais chef national de l’OS, les conversations que j’ai eues avec Khider m’ont démontré qu’il était parfaitement au courant des faits.

C’est au cours d’une réunion de l’état-major de l’OS, à Alger, que Madjid nous a fait connaître l’intention du parti d’attaquer la poste d’Oran, pour se procurer de l’argent. Il m’a chargé de trouver sur place, à Oran, un local où nous pourrions en toute quiétude mettre sur pied le plan de réalisation d’une telle opération. Dès le début, nous avons désigné pour l’exécution Bouchaïb, de Temouchent, qui devait diriger l’expédition, Fellouh, de Mostaganem, Kheder, le chauffeur d’Alger, tous trois membres de l’OS. Cette équipe devait être complétée par trois ou quatre éléments supplémentaires choisis parmi les membres de l’OS ou des maquisards. Ces grandes lignes arrêtées, il était convenu que l’affaire se ferait au début du mois de mars et que Madjid viendrait à Oran, une quinzaine de jours avant, pour le montage définitif. Je suis rentré à Oran et j’ai immédiatement songé à utiliser le local dont le parti disposait, 1, rue Agent Lepain, à Gambetta, et j’en ai avisé Madjid.

Il est arrivé vers le 20 février à Oran et a logé au local. J’ai omis de vous dire qu’il était accompagné de Khider. Ils ont été rejoints par les permanents Bouchaïb, de Temouchent et Fellouh de Mostaganem. Trois maquisards sont arrivés d’Alger quelques jours après. Je suppose qu’ils ont été désignés par Ould Hamouda, qui, à l’époque, devait être chef du réseau de complicité, par sa qualité de chef du service général. Ils ont certainement été reçus à la gare d’Oran par Bouchaïb qui les a conduits au local de la rue Agent Lepain. Comme cela est de coutume chez nous, ils devaient très probablement avoir un mot de passe et un journal, signe de reconnaissance. Je dois vous dire que c’est Madjid qui détenait les fonds nécessaires à la nourriture et qu’ils faisaient eux-mêmes leur popote.

À cette époque, le parti m’avait rappelé à la politique. J’avais déjà pris mes consignes à Alger et j’étais en train de passer celle de l’OS, du département d’Oran à Boutlelis Hamou. Je ne pense pas que ce dernier à ce moment fût au courant de cette première affaire.

Pour ma part, il avait été décidé que, deux ou trois jours avant le coup, je devais me créer un alibi en allant me reposer dans ma famille à Marnia, puis le lendemain de l’attentat me rendre à Alger pour y rencontrer Madjid. Environ six jours avant l’attaque de la poste, avec Madjid et l’équipe, nous avons tenu une réunion pour exhorter les exécutants à faire ce que commandait le parti. Pour cette réunion, Madjid et moi avons revêtu des cagoules noires du groupe de l’OS, d’Oran. Elles nous arrivaient jusqu’à mi-corps, nous étions assis dans la grande pièce centrale, face à la porte dissimulant nos pantalons par une couverture. C’est Bouchaïb qui nous a fait rentrer dans ce local et c’est lui qui a introduit les éléments, alors que nous avions la face voilée .C’est Madjid qui a pris le premier la parole. Il s’est adressé à l’auditoire en langue arabe et a dit en substance : « Le parti a besoin d’argent, vous avez juré de lui obéir et il compte sur vous pour exécuter fidèlement la mission qui vous a été confiée.« Il a expliqué succinctement qu’il s’agissait d’attaquer la poste d’Oran pour se procurer l’argent de la caisse de la recette. Il a ajouté que les détails complémentaires seraient fournis en temps utile par Bouchaïb. J’ai ensuite pris la parole en langue arabe pour confirmer ce qu’avait dit Madjid. Ici, je vous dois une explication. Dans les conversations préliminaires avec Madjid, il avait été décidé d’utiliser un taxi volé à son propriétaire. Madjid avait minutieusement étudié les détails de tout cela. Comme il avait été convenu, je me suis rendu à Marnia.

L’opération, autant qu’il m’en souvienne, avait été fixée pour le 3 ou le 4 mars. Dès cette date écoulée, j’ai pris le train à destination d’Alger où j’avais rendez-vous avec Madjid. Je l’ai effectivement rencontré et il m’a expliqué comment l’affaire n’avait pas réussi du fait d’un mauvais fonctionnement de la voiture restée en panne à proximité de la poste. Quelques jours après, l’état-major de l’OS s’est réuni et nous avons décidé que cette affaire serait reportée au 4 ou au 5 avril 1949. Je suis retourné à Oran, où je devais terminer de passer mes consignes à Boutlelis. Madjid m’a rejoint vers les 23 ou 24 mars, et comme précédemment, il a logé au local de la rue Agent Lepain. Là, il a retrouvé les éléments, c’est-à-dire Bouchaïb, Khider, Messaoud Soudani, qui était permanent rétribué du parti, chef de zones d’Oran centre, un certain X de Palikao, qui avait remplacé Fellouh et deux des trois maquisards de la première opération, le troisième ayant, je crois, rejoint Alger. Cette fois, je n’ai pas paru au local. Je prenais contact avec Madjid à l’extérieur. Il avait été décidé que le coup se ferait le 5 avril au matin et comme la première fois, on devait utiliser un taxi volé. Pour ma part, je devais rejoindre Alger deux ou trois jours avant la date et revenir à Oran par le train de jour qui arrive à quinze heures.

Madjid, lui, devait rentrer à Alger la veille, en prenant le train qui part d’Oran à vingt-deux heures environ. Ces consignes ont été scrupuleusement respectées et le 5 avril vers 13h je suis arrivé à Oran.

À la sortie de la gare, j’ai rencontré Soudani qui m’a mis au courant du déroulement de l’affaire, me signalant qu’il avait été impossible d’utiliser un taxi, les chauffeurs étant très méfiants et qu’ils avaient dû user d’un subterfuge en se servant d’un docteur et de sa traction avant. Il m’a dit que l’argent se trouvait dans le local. C’est par le journal du soir Oran-Soir que j’ai connu le montant du vol et appris certains autres détails.

Je devais reprendre le train du soir pour rendre compte de ma mission à Madjid. J’ai pris contact avec Boutlelis que j’ai mis au courant des faits, le chargeant en sa qualité de chef de département de veiller à la sécurité des éléments qui avaient perpétré le coup, et au moment du vol. Vers 17h30, ce même jour, j’ai vu Soudani et je lui ai dit de prendre contact avec Boutlelis, duquel il recevrait des instructions ultérieures susceptibles de parer à toute éventualité. Dès le matin, j’étais rentré à Alger par le train de la veille, au soir, j’ai pris contact avec Madjid auquel j’ai rendu compte de ma mission.

Là, se terminait mon rôle. Par la suite, j’ai appris par Madjid lui-même que l’argent avait été transporté chez Boutlelis où le député Khider devait en prendre livraison. Ce fait m’a été confirmé par lui-même au cours de discussions et de conversations que nous avons eues alors que j’étais responsable du CO, puis chef national de l’OS. Le produit du vol a été entièrement versé au M.T.L.D. par Khider, la somme d’argent découverte chez Kheder le chauffeur représentait un prêt consenti par l’OS pour lui permettre de monter un garage personnel.

Je ne vois rien d’autre à vous dire sur l’affaire de la poste d’Oran. Si par la suite il me revenait certains détails, je ne manquerai pas de vous en faire part ou de les dire au juge d’instruction. À l’instant, il me souvient que c’est Madjid, avant de prendre le train à destination d’Alger, qui a téléphoné ou qui est allé voir la femme du docteur. Les armes utilisées pour perpétrer l’attentat contre la poste d’Oran appartiennent toutes à l’OS de cette ville.

S.I. (Sur Interrogation) – La somme d’argent que vous avez trouvée dans ma chambre, soit deux cent vingt-trois mille francs, se décompose comme suit: trente-huit mille francs m’appartiennent en propre, dont quinze mille francs de ma permanence du mois en cours. Le reste représente la Caisse de l’OS, constituée en partie par des cotisations et les dons et en partie remises par le député Khider.

S.I . – Le revolver P 38 de marque allemande que vous avez découvert dans la poche de ma canadienne dans ma chambre est une prise de guerre de la campagne d’Italie.

S.I. – La fausse carte d’identité, l’extrait de naissance au nom de Mebtouche Abdelkader, né le 9 mars 1919 que vous avez trouvés dans ma chambre m’ont été remis par le député Khider et ce, dans les conditions suivantes: quelque temps après l’attentat perpétré contre la poste d’Oran, la police est allée me chercher à Marnia, à mon domicile.

Mes parents m’ont averti. C’est alors que j’ai demandé à Khider de me procurer de faux papiers. À sa demande, je lui ai remis deux photographies et quelques jours après, il m’a donné les papiers que vous avez découverts.

S.I. – Je ne peux vous donner aucune indication sur les maquisards, je sais seulement qu’il y en avait deux, hébergés dans la région de l’Alma, un dans la région de Cherchell, un en Oranie, dans la région de Saint-Cloud et deux dans Oran-ville ou aux environs immédiats.

Pour ces trois derniers, je pense qu’Abderrahmane, actuellement chef de l’OS du département d’Oran, pourra vous dire exactement où ils se trouvent.

Quant à Bouchaïb et Soudani, depuis l’affaire d’Oran, je ne les ai plus revus. Je ne me souviens du signalement que d’un maquisard. Je l’ai aperçu alors que j’étais en cagoule. Il semblait être âgé d’une trentaine d’années, très brun, le nez épaté, petit et trapu.

Lu, persiste, signe, signons.

Et de même suite, disons que Ben Bella nous déclare: Aux mois de mars et d’avril, non : en avril seulement, pour l’attentat de la poste d’Oran, je me suis créé un alibi en passant la nuit qui a précédé cet attentat à l’hôtel du Muguet, à Alger.

Lu, persiste, signe, signons.

Copie certifiée conforme Le greffier Signé:

illisible*

Il s’agit en fait d’Ahmed Ben Bella. Texte reproduit intégralement conforme à l’original.

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