INITIATIVES À L’occasion du 1er Mai 2014

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PREMIÈRES INITIATIVES À ALGER

POUR LE PREMIER MAI 2014

->http://www.algerieinfos-saoudi.com/2014/04/premieres-initiatives-a-alger-pour-le-premier-mai-2014.html]

Publié par Saoudi Abdelaziz

le 29 Avril 2014

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Un Collectif d’action sur le terrain, « pour une politique ouvrière indépendante », s’est constitué à Alger,

à l’initiative de l’Union socialiste des travailleurs (UST), de la Moubadara, de la Voie ouvrière vers le socialisme (VOS) et du journal électronique Raïna.

Le collectif lance un appel à un rassemblement, le Premier mai, à 11 heures en face du Port d’Alger à proximité de la gare routière, place du 2 mai.

6 mots d’ordre sont proposés

pour « faire entendre la voix des créateurs de richesses de notre pays face aux politiques néolibérales qui nous entrainent vers la dépendance et la misère »:

  1. Pour un salaire minimum à 40 000 DA! Pour une échelle mobile des salaires: quand les prix montent les salaires doivent augmenter.
  2. Baisse importante de l’IRG. C’est aux riches de payer l’impôt!
  3. Permanisation des contrats temporaires et des emplois sous-payés du filet social, répression des employeurs au noir.
  4. L’Etat doit assurer aux citoyens des services publics de qualité
  5. Pour les libertés d’expression, d’organisation, de manifestation et de grève.
  6. Pour bâtir les outils syndicaux et politiques indépendants au service de la cause des travailleurs.

Par ailleurs dans une déclaration, le Parti socialiste des travailleurs (PST), éclaire le contexte de ce 1er mai 2014 :

« Les luttes des travailleurs à l’instar des grèves des cheminots, du métro, du port d’Alger, de Samsung Sétif, de Lafarge mascara, etc. rappellent en ce 1er Mai que la résistance contre le libéralisme est la seule alternative pour imposer une autre politique.

(…) Une autre politique qui ne brade pas le secteur public aux prédateurs privés, qui ne brade pas nos richesses et notre souveraineté aux puissances impérialistes, qui combattra la corruption et le détournement (…)

Cette alternative est réaliste si les forces sociales et démocratiques convergent pour la construire avec les travailleurs et les syndicalistes combatifs, avec les chômeurs et les jeunes, avec les femmes et tous les opprimés de notre peuple (…).

Cette convergence n’est pas seulement réaliste, elle devient aujourd’hui impérative.

C’est la voie par laquelle on construira dans l’unité une convergence démocratique anti libérale et anti impérialiste.

C’est cette convergence qui bâtira le rapport de force politique qui imposera une véritable transition démocratique et l’élection d’une assemblée constituante représentative des intérêts des masses populaires.

Pour le respect du droit syndical et des libertés démocratiques!

Pour la défense du secteur Public et les richesses nationales!

Vive l’unité et la solidarité des Travailleurs !

Sources blog algerieinfos-saoudi
http://www.algerieinfos-saoudi.com/2014/04/premieres-initiatives-a-alger-pour-le-premier-mai-2014.htmlÀ

PARIS – 30 AVRIL, 3 MAI et 7 MAI: 3 CONFÉRENCES – DÉBATS

VOUS ÊTES CORDIALEMENT INVITES A CES 3 CONFÉRENCES

MERCI DE DIFFUSER AUTOUR DE VOUS ET DE NOUS CONFIRMER VOTRE PRÉSENCE


MAISON FRATERNELLE

37 rue Tournefort

75005 Paris

Métro Monge ou Censier Daubenton

contact 06 52 85 60 56

Mercredi 30 avril 2014 à 19h00

Conférences débats

« L’ASPIRATION DÉMOCRATIQUE ET SES OBSTACLES »

avec

  • Monsieur Pierre LAFRANCE,

    ambassadeur de France, écrivain, président de Madera

    (association de solidarité internationale pour le développement rural et le soutien aux communautés villageoises)
  • Dr Aek ABID

    directeur de projets au CRASC ( centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle www.crasc-dz-org ),

    a animé plus de 300 conférences pour des organismes internationaux, associations, universités, fondations, banque mondiale et conseil de l’Europe.


AU SCRIBE L’HARMATTAN

19 RUE FRÉDÉRIC SAUTON

75005, métro Maubert-Mutualité

Le samedi 3 mai à 17h00

Avec l’association des Amis de Tlemcen

« LE ROLE DES ÉLITES DU MAGHREB »

par le Dr Aek ABID


et toujours au SCRIBE L’Harmattan

le mercredi 7 mai à 19h00

« LES RÉVOLUTIONS ARABES »

par Ossama Khallil

Philosophe et linguiste

et

Dr Aek ABID


LA CRISE DU SYNDICALISME ALGÉRIEN EN DÉBAT

DR. En novembre 2012, devant la centrale UGTA, les travailleurs des transports publics ETUSA

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“Batailles terribles” et “grandes luttes” au sein de L’UGTA.

“Manipulations” et “tentatives de division” du pouvoir contre les syndicats autonomes.

“Comment faire pour préserver à la fois le pluralisme syndical comme une richesse et l’unité syndicale comme une force”.

Hier, débat sans complaisance à l’initiative du « Rassemblement de gauche ».

Saoudi Abdelaziz – Publié le 27 Avril 2014 – blog algerieinfos


DR. En novembre 2012, devant la centrale UGTA, les travailleurs des transports publics ETUSA


DÉBAT SUR LE SYNDICALISME EN ALGÉRIE

LE PLURALISME, MOTEUR DE L’ACTION COMMUNE

Par Hafida Ameyar

Liberté

le 27 avril 2014

Le pluralisme syndical est-il une bonne chose pour les travailleurs algériens ou les empêche-t-il de créer un rapport de force en leur faveur et d’arracher un maximum d’acquis? Que représente aujourd’hui l’UGTA sur la scène syndicale et quel est le bilan du travail des syndicats autonomes?

Telles sont les questions qui se sont invitées, hier, à la conférence-débat, initiée par le Rassemblement de gauche, au siège du PST, à Alger. Trois animateurs, Zineb Belhamel, Djamel Rouani et Ahmed Badaoui, respectivement représentants du Conseil des lycées d’Algérie (CLA) et du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), et ancien syndicaliste de l’UGTA, se sont succédé à la tribune pour exposer leur expérience au sein de leur organisation respective.

Dans son intervention, Mme Belhamel a beaucoup insisté sur “les contraintes et les difficultés” auxquelles sont confrontés les syndicats autonomes, en particulier ceux soucieux de préserver leur indépendance vis-à-vis du régime. Elle a, en outre, rappelé “les manipulations” et les nombreuses “tentatives de division” du pouvoir, qui a même encouragé la création d’organisations syndicales “cloneés”, aux fins de semer la zizanie dans les rangs des syndicats autonomes, voire les disséminer. D’après l’intervenante, outre la Fonction publique, le secteur économique compte actuellement 22 syndicats autonomes, y compris dans l’agriculture, le transport, les mutuelles algériennes et au sein du groupe Sonatrach. Seulement, “ce sont des syndicats de corporation, qui ont du mal à imposer un rapport de force”, signalera-t-elle.

Tirant les enseignements de sa propre expérience, la syndicaliste a estimé que le mouvement syndical autonome doit aller vers des actions rassembleuses autour de thèmes communs tels que le préemploi, la retraite et la liberté syndicale.

De son côté, Djamel Rouani a axé sur les moyens limités des syndicats, notamment en matière de formation. Sur les 53 syndicats créés, “seule une dizaine d’entre eux sont sur le terrain”, a-t-il poursuivi, justifiant la difficulté d’établir le bilan de 10 ans d’existence. Sur la question de “la vision syndicale”, il a déploré l’absence de “vision commune” des organisations syndicales, non seulement sur la récente élection présidentielle, mais aussi sur “la marchandisation des cours” et sur “les vrais problèmes de la société”. Par ailleurs, il a reconnu, s’agissant du statut des enseignants, que “nous avons été à la va-vite”. Quant aux revendications restées insatisfaites, comme la retraite après 25 ans de service, elles exigent, selon lui, un nouvel examen.

L’intervenant suivant, Ahmed Badaoui, a fait part de son expérience au sein de l’UGTA, particulièrement dans le syndicat des douanes, avant d’être exclu en 2005. “Il faut faire le distinguo entre l’appareil de l’UGTA et sa base militante, c’est-à-dire ses adhérents”, a-t-il déclaré. Dans son exposé, ce dernier est revenu sur l’historique de l’UGTA, sa particularité, quant à sa fondation en pleine guerre d’indépendance et son implication dans “la perspective de lutte de Libération nationale”. Pourtant, soulignera-t-il, de nombreux militants “pensaient que l’UGTA allait devenir une organisation indépendante”. Mais, une fois l’Indépendance arrachée, “le pouvoir a réprimé les velléités d’autonomie de l’UGTA”, chargeant ce syndicat d’une mission politique, celle de “l’encadrement de la masse des travailleurs” et se servant, si nécessaire, de l’organisation pour “réprimer ses propres militants” ou pour “exclure les patriotes et les gens de gauche qui défendaient les intérêts des travailleurs”.

Tout en assumant son passage à l’UGTA et en avouant avoir été “consentant” à l’époque, pour accompagner les mesures d’édification (révolution agraire, gestion socialiste des entreprises…), l’ex-cadre syndical des douanes, qui “agit aujourd’hui pour les libertés syndicales en Algérie”, a néanmoins annoncé l’existence de “batailles terribles” et de “grandes luttes” au sein de cette organisation, et ce, depuis 1962. Aujourd’hui, dira M. Badaoui, “comment faire pour préserver à la fois le pluralisme syndical comme une richesse et l’unité syndicale comme une force”, avant d’annoncer la création récente du Comité national de réappropriation et de sauvegarde (CNRS) de l’UGTA, avec l’objectif de sauver cette organisation et de la libérer de la mainmise du pouvoir.

Source: Liberté.com

DR. En novembre 2012, devant la centrale UGTA, les travailleurs des transports publics ETUSA.

EVELINE LAVALETTE

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UNE «JUSTE ALGÉRIENNE»

TRÈS SINGULIÈRE

par Said Djaafer

Éditorial du Quotidien d’Oran

le 27 avril 2014

Dans un pays où les témoignages, souvent tardifs et parcellaires, tentent de guérir d’une amnésie sur l’histoire plus ou moins entretenue pour des raisons politiques, c’est la sortie du livre «Juste Algérienne», aux éditions Barzakh, en juin 2013, qui a fait connaître Eveline Safir Lavalette
[[Eveline Lavalette, moudjahida européenne
from El Watan Week End

viméo 02:06 http://vimeo.com/69711432]]. Un livre singulier, mélange de poèmes et de prose, où le parcours non moins singulier de son auteure transparaît moins dans le récit des faits que dans les sensations qui s’y expriment. Eveline Lavalette fait partie de ceux qui ont fait «Le choix de l’Algérie» pour reprendre le titre du livre de ses amis, Pierre et Claudine Chaulet, paru également en 2012 aux éditions Barzakh.

Eveline Lavalette, native de 1927, fille d’Européens installés en Algérie depuis deux générations, fera, elle aussi, démentir l’implacable déterminisme social, ethnique ou «racial», en choisissant d’être du côté du plus faible. D’être du côté de ceux que l’ordre colonial a installés dans une altérité définitive et absolue. Des humains pas suffisamment humains.

Cette décision «d’être l’autre» ne va pas de soi. Elle est par excellence l’expression d’une singularité où la conviction de ce qui est juste l’emporte sur toute autre considération que ce soit l’appartenance de classe ou l’origine. Et il n’est pas surprenant de retrouver Eveline Lavalette sur une même trajectoire qu’un Pierre Chaulet, décédé le 5 octobre 2012, dans ces milieux progressistes chrétiens d’origine européenne, dont le cœur est trop grand pour s’aveugler sur l’oppression banalisée des «autres». Et choisir d’être l’autre, d’être «juste Algérienne» a un prix. Rupture familiale d’abord. Et, aussi, puisque l’on a choisi d’être «l’autre» de subir aussi le traitement que lui réserve l’ordre colonial : la torture, la prison et même des tentatives de liquidation de la part de la Main rouge.

Evelyne Lavalette est définitivement une moudjahida comme ses convictions le lui dictent. Elle est avec Benkhedda, Abane et Ben M’hidi, elle fait l’agent de liaison, transporte des documents… Elle fait la frappe. Elle s’occupe de l’appel à la grève des étudiants ou, encore, de la fameuse lettre d’Ahmed Zabana à ses parents. En novembre 1956, elle «tombe» à Oran. Elle reçoit le traitement réservé aux Arabes. Elle est torturée. Mais comme on ne «conçoit» pas qu’une femme «de souche européenne» choisisse d’être «l’autre» que l’on a tant déshumanisé, on cherche l’explication par les troubles mentaux. Après la torture, ce fut l’internement en asile psychiatrique. Les initiés connaissaient cette femme, qui répugnait à se mettre en avant, mais beaucoup d’Algériens n’ont commencé à la connaître qu’à la parution de son livre, préfacé avec passion par Ghania Mouffok. Elle était âgée de 86 ans.

Dans ce livre, un texte daté de 2012, intitulé «En guise de fin» et avec l’arrière-fond d’une décennie terrible, «ELLE» – c’est plus souvent ELLE que JE» qui apparaît – écrit: «Elle s’invente une société douce et fraternelle, moderne, organisée, qui se souviendrait de l’essence de l’Appel du 1er Novembre et de la plateforme de la Soummam, société qui avancerait au gré des paramètres du XXième siècle. Et, plus près, là, à son échelle, elle voudrait entendre ses pas dans une forêt de cèdres, marcher très loin, dans une vallé profonde et se chauffer doucement au soleil sur un plateau herbeux…».

Paix à Évelyne Safir Lavalette, cette juste algérienne. Cette grande Algérienne.

Sources: le Quotidien d’Oran


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ÉVELYNE LAVALETTE NOUS A QUITTÉS

Publié par Saoudi Abdelaziz

sur le blog algerieinfos-saoudi

le 27 avril 2014

Les Algériens de ma génération se rappellent l’intensité de la contribution d’Evelyne Lavalette dans les premiers temps de la Révolution.

Elle sera arrêtée à Oran, deux ans après le déclenchement de l’insurrection du Premier Novembre.

C’était une femme d’action, dont Saïd Djaafer rappelle les contributions essentielles dans l’éditorial du Quotidien d’Oran ci-après.

Ma mémoire garde le souvenir d’un visage à la rigueur souriante lorsque pendant quelques mois, en 1969, jeune syndicaliste, je l’ai côtoyée dans une commission du ministère du Travail où nous travaillions à l’élaboration d’une Charte du Travail et dont elle assurait, aux côtés d’Ahmed Akkache, la coordination…

Saoudi Abdelaziz

Pour lire la suite: cliquer sur le lien (…)


Eveline Lavalette, moudjahida - El Watan Week End - juin 2013


CIMENTERIES LAFARGE. EN ALGÉRIE ET EN EGYPTE, MÊME COMBAT

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Publié par Saoudi Abdelaziz

blog algerieinfos-saoudi

24 Avril 2014

->http://www.algerieinfos-saoudi.com/2014/04/cimenteries-lafarge-en-algerie-et-en-egypte-meme-combat.html]

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Pendant que les travailleurs de la cimenterie d’Oggaz

poursuivent leur grève de la faim (47ème jour aujourd’hui),

leurs camarades de la cimenterie Lafarge de Suez en Egypte se rassemblent au sein de l’usine pour obtenir la satisfaction de leurs revendications (voir photo).

La direction de Lafarge continue son harcèlement judicaire contre les grévistes d’Oggaz.

Motif de la nouvelle plainte: leur banderole proclamant

« oui à l’investissement non à l’esclavage».

Le « Comité national de soutien aux travailleurs de la cimenterie Lafarge Oggaz en grève de la faim » fait le point.

Communiqué du 22 avril 2014

Aujourd’hui vient de se terminer le 45eme jour de grève de la faim des travailleurs de la cimenterie LAFARGE le comité tient à remercier tous ceux et toutes celles qui se sont portés solidaires notamment les organisations syndicales et associations qui ont exprimés leur solidarité que ce soit au niveau interne (CGATA,SNAPAP, SESS, CLA, SNAPEST, LADDH) ou au niveau international ( Confédération syndicale internationale, centre Américain de solidarité syndicale, Union Syndicale Solidaire France, CGT Espagnole, Fédération Syndicale Internationale du Bâtiment et du Bois, Organisation Démocratique du travail Maroc, association de catalogne) comme nous leur demandons de continuer leur soutien et leur pression sur LAFARGE pour permettre le retour des grévistes de la faim à leur travail et à leur famille.

Alors que les militants de la CGATA (Confédération Générale Autonome des Travailleurs en Algérie) viennent de tenir ce mardi 22-04-2014 leur troisième rassemblement de protestation devant la direction de LAFARGE à Alger nous apprenons que des travailleurs de la cimenterie LAFARGE de Suez, Egypte, protestent eux aussi en tenant un rassemblement au sein de l’usine (avril 2014) contre le non-respect des promesses de versement d’une partie des bénéfices. Cela indique que la direction de LAFARGE a pris la décision de faire gagner plus de bénéfices aux actionnaires en rognant sur les primes qui devaient revenir aux travailleurs.

Le comité déclare que LAFARGE continue son acharnement sur les grévistes de la faim et ce en continuant de porter plainte contre eux pour des motifs imaginaires ou non fondées, la dernière teneur de la plainte porte sur le fait que les grévistes de la faim aient affiché dès le premier jour une banderole sur laquelle est inscrit « oui à l’investissement non à l’esclavage ». La direction de LAFARGE est tenue pour responsable de ce qui risque d’advenir aux grévistes de la faim et attend de voir la justice Algérienne prendre en charge la plainte pour non-assistance à personne en danger déposée par l’un des travailleurs contre LAFARGE.

P/ Le Comité, Kaddour Chouicha

Source: http://sess-dz.blogspot.fr

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MONTREUIL – 24 AVRIL: JEAN LOUIS HURST

Bonjour à toutes et à tous,

Jean Louis Hurst est actuellement malade.

En ces moments difficiles de sa vie faite d’abnégation, de résistance et de rupture avec tout confort, notre solidarité et notre amitié lui sont nécessaires.

Elles se doivent d’être exprimées et qu’il ne se sente pas seul dans sa lutte pour la vie.

Pour cela une rencontre – témoignage

de ses amis,

de toutes celles et tous ceux qui le connaissent

aura lieu le

JEUDI 24 AVRIL 2014

À 18H30

AU CENTRE DE QUARTIER LURCAT RESTAURANT

5, PLACE DU MARCHE , 93100 MONTREUIL

(METRO CROIX DE CHAVAUX)


(Le Centre de quartier Lurcat est à 220 m du métro CROIX DE CHAVAUX, selon google maps).


Pour celles et ceux qui ne trouvent pas,

n’hésitez pas à appeler le 06 67 27 58 24


Nous tenons à remercier

Karine MALHERBE

de la “maison des associations de MONTREUIL”

et Hamid LAMARA,

Président de l’“association Kabylie Propre”,

qui se sont démenés sans compter depuis hier pour trouver une solution à notre demande fort tardive.


Pour le comité d’organisation de cette initiative

aziz bensadek

PS: Faites circuler l’info


ALGER – 26 AVRIL- RENCONTRE-DÉBAT DU R(d)G: « LA QUESTION SYNDICALE AUJOURD’HUI EN ALGÉRIE »

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La question syndicale en Algérie aujourd’hui

Samedi 26 avril 2014 à 14 h

au siège national du PST

27, boulevard Zighout Youcef, Alger

(Au fond de la cour à droite)

Le Rassemblement de gauche R(d)G a le plaisir

de vous inviter à une rencontre-débat

le samedi 26 avril 2014 à 14 heures

sur la question syndicale en Algérie aujourd’hui.

Cette rencontre sera animée par :

Zineb Belhamel,

du Conseil des lycées d’Algérie (CLA)

Ahmed Badaoui,

ancien syndicaliste

de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA)

Djamel Rouani,

du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest)

À la veille de la commémoration de la journée internationale de lutte des travailleurs, le 1er mai prochain, il est utile et nécessaire de s’interroger et de débattre de la situation du mouvement syndical dans notre pays:

  • Où en sont les syndicats autonomes?

    Peut-on mesurer le chemin parcouru depuis leur apparition?

    Quels sont les principaux acquis de leur combat et quels enseignements tirent-ils?

    Quelles difficultés se dressent sur leur chemin?

    Quels défis doivent-ils relever?

    Quelles sont leurs perspectives ?
  • Où en est l’UGTA ?

    Que représente-t-elle aujourd’hui dans la classe ouvrière algérienne?

    Peut-on réduire sa réalité à sa direction et au compagnonnage de celle-ci avec le régime?

    La situation n’est-elle pas beaucoup plus contrastée avec des structures de base ou de secteurs très combatives et démocratiques?

    À quels défis la vieille centrale est-elle confrontée?

    Les syndicalistes combatifs qui sont en son sein peuvent-ils converger et travailler ensemble à se réapproprier leur organisation et à la régénérer?

    Comment peuvent-ils s’y prendre ?
  • Les militants des syndicats autonomes et de l’UGTA sont-ils des adversaires?

    Sont-ils condamnés à s’ignorer et à se concurrencer?

    Le pluralisme syndical est-il une bonne chose pour les travailleurs?

    N’est-ce pas au contraire un handicap majeur qui empêche les travailleurs algériens de se constituer en classe indépendante forte capable de résister aux politiques néolibérales désastreuses et à même d’arracher un maximum d’acquis?

    Des passerelles peuvent-elles être tissées entre syndicalistes autonomes et de l’UGTA?

    Quel rôle doit et peut jouer la lutte syndicale dans la période de l’après-élection présidentielle du 17 avril?
  • Comment aider les travailleurs à s’organiser à la base, à construire des syndicats d’entreprise, à bâtir des syndicats de secteur et de fédération?

    Comment organiser la solidarité autour des luttes des travailleurs, mais aussi des travailleurs confrontés à un conflit individuel du travail?

    Comment développer la connaissance de la législation par les travailleurs et les syndicalistes et renforcer la culture syndicale?

Telles sont quelques unes des questions

que nous vous invitons à venir débattre avec nous.

Soyons nombreux et nombreuses .

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APRÉS LE SCRUTIN DU 17 AVRIL

Photo afp.com/Farouk Batiche

Photo afp.com/Farouk Batiche


L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE, AU-DELÀ DES CHIFFRES publié par Saoudi Abdelaziz – le 19 Avril 2014;


Après le 17 avril: L’ ALGÉRIE A ACCOMPLI UN NOUVEAU MIRACLE – OPINION DE ABED CHAREFCOMMENT ORGANISER LA NOUVELLE ALGÉRIE“Le Quotidien d’Oran” – L’Actualité Autrement vue – le 19 avril 2014… extraits…;


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L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE, AU-DELÀ DES CHIFFRES

publié par Saoudi Abdelaziz

le 19 Avril 2014

->http://www.algerieinfos-saoudi.com/2014/04/l-election-presidentielle-au-dela-des-chiffres.html]

Les résultats du scrutin présidentiel concoctés « entre quatre murs » vont-ils fermer ou contribuer à ouvrir la voie de la recherche de nouvelles règles du jeu pour sortir l’Algérie de l’enlisement?

Dans Maghreb Emergent, El Kadi Ihsane s’interroge sur le sens de la « retenue » dans la manipulation des chiffres de la participation, problème n°1 du pouvoir: « Saadani avait parlé d’un taux de participation de près de 68% et le ministère de l’intérieur n’a fait passer la participation qu’à 51,70%, juste de quoi donner une couleur légitime au vote. Le ministère de l’intérieur avait, en 2009, fait bondir le taux de participation de 50 points entre 14h et la fermeture des bureaux pour atteindre, en toute aisance, entre quatre murs, le taux de participation de 74,54% ».

Dans l’éditorial, ci-après, K. Selim écrit: « Pour ceux qui ont refusé de «jouer», la fraude est d’abord et avant tout instituée par un régime qui verrouille l’espace public et médiatique pendant des années pour ne l’ouvrir qu’à quelques semaines des élections ».

Abed Charef explique la « particularité » des élections présidentielles en Algérie: « la fraude n’a pas lieu le jour du vote. Organiser un scrutin fermé consiste à montrer, par différents signaux, que le pouvoir en place a son candidat, et que le peuple n’a pas d’autre choix que de l’avaliser. Le président Bouteflika était, dans cette élection, appuyé par une puissante alliance s’appuyant en premier sur l’appareil militaire et sécuritaire, et comportant la bureaucratie d’Etat, les réseaux d’argent et leurs clientèles. Cette alliance exerce une pression énorme sur la société, si forte que le pays ne peut que s’incliner ».

Sources: blog algerieinfos-saoudi


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DÉFIANCE ET SURDITÉ

“ Le Quotidien d’Oran”
par K. Selim

le 19 avril 2014

->http://www.lequotidien-oran.com/?news=5197129]

C’est le chiffre officiel de l’abstention le plus élevé des scrutins présidentiels organisés depuis 1995.

Le parti de l’abstention qui n’appartient pas aux «boycotteurs» est définitivement et sans contestation possible le plus grand «gagnant» du scrutin du 17 avril. Même s’il est considéré comme « gonflé» par les opposants, le taux de 51,70% de participation relativise amplement la victoire de Bouteflika. Le vote reste très largement limité à l’électorat traditionnel du régime qui vote pour le candidat sortant.

Ali Benflis a dénoncé la fraude. Il lui reste à préciser son accusation. Pour ceux qui ont refusé de «jouer», la fraude est d’abord et avant tout instituée par un régime qui verrouille l’espace public et médiatique pendant des années pour ne l’ouvrir qu’à quelques semaines des élections. Une fausse vie politique ne pouvant engendrer de vraies élections, c’est une évidence. Ali Benflis ne l’ignorait pas, il a fait le pari que la crise au sein du régime et le choc provoqué par la candidature d’un homme amoindri par la maladie lui ouvrait un boulevard. Il est réduit, une fois de plus, à jouer le «lièvre principal». La seule possibilité de bousculer les lignes était de convaincre les Algériens de ne pas bouder les urnes. Une véritable gageure pour ceux qui observent la constante abstentionniste des Algériens lors des élections.

Ali Benflis devait convaincre le parti des abstentionnistes, très largement majoritaire, que le vote en valait la peine. A l’évidence, c’est un échec. L’appel à la participation était d’ailleurs le seul point commun de Benflis avec Bouteflika et les autres candidats. Ces appels qui ont joué sur tous les registres, y compris sur celui de la «peur» et de la «menace étrangère», sont restés sans effet. Les Algériens boudent les urnes et envoient un message net au régime. Et il n’est pas difficile à décrypter : les Algériens n’accordent pas de crédit à «l’offre politique» qui existe actuellement. Ils ne croient pas que l’élection est, comme c’est le cas dans une démocratie, un mécanisme qui permet de sanctionner et de changer les gouvernants en fonction de leur bilan. Ils ont compris qu’il s’agit d’une formalité que le régime organise régulièrement et ils sont nombreux à ne plus y participer.

Les chiffres officiels, contestés, ne peuvent plus, sous peine d’invraisemblance, se permettre d’ignorer cette tendance structurelle. Mais les tenants d’un régime, dont le niveau d’impotence est devenu la vraie menace pour la stabilité du pays, sont-ils prêts ou aptes a faire la bonne lecture ? Le 17 avril n’a pas été une fête de la démocratie, personne n’y croyait. C’est une élection qui ne change rien au problème d’une Algérie dont le dynamisme et la créativité sont entravés par une gouvernance immobile assise sur une redistribution inégalitaire de la rente et, quand c’est nécessaire, sur la répression. Les problèmes sérieux du pays ne sont toujours pas traités et obèrent son avenir. Cet abstentionnisme structurel marque très clairement une perception générale que le vote ne sert qu’à valider le statuquo. C’est bien le message le plus fort même si les tenants du statuquo font les sourds pour ne pas l’entendre.

Source: Le Quotidien d’Oran

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Après le 17 avril:

L’ ALGÉRIE A ACCOMPLI UN NOUVEAU MIRACLE

OPINION DE ABED CHAREF

“Le Quotidien d’Oran

L’Actualité Autrement vue

le 19 avril 2014

->http://www.lequotidien-oran.com/?news=5197057]

… extraits…

COMMENT ORGANISER LA NOUVELLE ALGÉRIE

Le décalage entre ce système politique et la société algérienne est effrayant. Au lieu d’un système qui entraine la société vers la modernité, l’Algérie conserve un système qui empêche le pays d’évoluer. Et qui exacerbe tous les archaïsmes. Cet immense décalage est, paradoxalement, entretenu par ceux qui sont supposés constituer l’élite politique du pays, et qui tentent de contraindre la société à s’aligner sur leurs références absurdes. Abdelaziz Bouteflika en est le symbole. Il ne s’agit pas de savoir s’il peut être élu, ni de polémiquer sur sa capacité à diriger le pays, ou de savoir si son cerveau fonctionne. Il s’agit de se rendre compte simplement que certaines méthodes ne sont plus possibles, comme on admettrait qu’un email est plus pratique qu’un télégramme, que le pétrole a certes permis à l’humanité de connaitre une avancée extraordinaire, mais qu’un Samsung S5 ne peut pas être doté d’un moteur Diesel.

Dans le même ordre d’idées, un pays de quarante millions d’habitants, dont un million et demi sont à l’université, et avec un PIB qui dépasse 200 milliards de dollars, ne peut pas être géré comme une tribu. Il a besoin d’institutions modernes, en mesure d’organiser les débats nécessaires pour faire les meilleurs choix, et de mettre en place des mécanismes d’accès, d’exercice et de contrôle du pouvoir qui ne mettent pas en péril la cohérence du pays à chaque échéance politique.

Vue sous cet angle, l’élection du 17 avril2014 a un aspect positif.

Elle a montré tout ce qu’il ne faut pas faire. Jusqu’à la caricature.

Elle a montré des hommes politiques et des dirigeants dans des postures qui les marqueront à jamais.

Elle a aussi mené le système politique algérien à un point proche de la rupture.

Elle a, enfin, montré que l’Algérie est mûre pour le changement, et que de larges pans de la société discutent de la manière d’organiser le changement, pour que le prix soit le moins élevé.

Ceci montre, en fin de compte, que si le 17 avril sera le jour le plus pénible, le jour le plus important sera le 18, lorsque les Algériens seront face à eux-mêmes, contraints de réfléchir à la manière d’organiser la nouvelle Algérie.

Pour lire l’article en entier, cliquer sur le lien (…)

Bouteflika a réussi son coup de force en se maintenant encore au pouvoir avec le soutien de l'appareil militaro-sécuritaire, de la bureaucratie et des réseaux de l'argent (DR)

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ALGER: SEMAINE TALEB ABDERRAHMANE

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Rencontre autour du livre

“Taleb Abderrahmane

guillotiné le 24 avril 1958”

organisée par l’établissement Arts et Culture

Mercredi 23 avril 2014 à 14 heures

38, rue Didouche Mourad Escalier « A », 1er étage

(trottoir qui fait face à l’agence CPA et à l’agence Air Algérie)

En présence de l’auteur, Mohamed Rebah,

chercheur en histoire

qui a déjà consacré un premier livre intitulé

“Des Chemins et des Hommes”

À la mémoire de ceux qui,

au prix du sang et des larmes,

«ont renversé les murs du passé

et ouvert les portes de l’Histoire»

(Pablo Neruda).


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ENSEMBLE

N’oublions pas

une rose pour fleurir la tombe de

Taleb Abderrahmane

au cimetière d’El Alia (Alger)

carré des martyrs de la Bataille d’Alger (n° 22)

SAMEDI 26 AVRIL 2014 À 10 HEURES

« Pour ma patrie, pour mon idéal et pour mon peuple,

périr n’est qu’un sublime sacrifice…Je saurai mourir.

L’Algérie sera libre envers et contre tout »

(Taleb Abderrahmane, face aux magistrats militaires

au tribunal d’Alger, le 7 décembre 1957)

Trois fois condamné à mort, l’étudiant en chimie Taleb Abderrahmane eut la tête tranchée le 24 avril 1958, à l’aube, à la prison de Serkadji. Il avait 28 ans.

Soldat de l’ALN, il avait préparé et réglé les bombes qu’utilisa la Zone Autonome d’Alger lors de la Bataille d’Alger.

Il faut que la mémoire de la jeunesse algérienne, aujourd’hui, se réapproprie Taleb Abderrahmane.

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Information

Radio Alger-chaîne 3

Consacre son émission

du

jeudi 24 avril 2014

15 heures,

à

La commémoration de

Taleb Abderrahmane

guillotiné le 24 avril 1958

Emission enregistrée au cimetière d’El Alia

avec la participation de

Mohamed Rebah, chercheur en histoire, auteur

Émission présentée par Lynda Tebaili

Tefsut Imaziɣen / Printemps Amazigh

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Azul (bonjour)

Ahil n terbaɛt umezgun

“TIGAWT D WAWAL”

n tiddukla Numidya

n Wehran di Bgayet d Wehran.

Programme de la troupe théâtrale

« ACTION ET PAROLE »

de l’association culturelle Numidya d’Oran

à Bougie et Oran.

Awlawal seg Wehran (Le solitaire d’Oran).


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ahil-programme 20 YEBRIR

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[

TARBAƐT TIGAWT D WAWAL

AZWEL N TMEZGUNT:

Bu tmelɣiɣt d Bu tselɣiɣt

ASENTEL : Seg wexxam

n ccwal ar tikli deg umaḍal

->doc4911]


[

TROUPE ACTION ET PAROLE

TARBAƐT TIGAWT D WAWAL

TITRE DE LA PIÈCE : Le prétention et le modeste

->doc4910]