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LES DESSOUS DE LA "DÉMOCRATIE" CLINTONIENNE ET AUTRES DIRIGEANTS US

dimanche 20 mars 2011

On est en train de foncer tête la première dans une très grande guerre, dans la confusion la plus totale des mouvements pacifistes et des partis progressistes, éblouis par le discours sur la démocratie.

R.M.

APRÈS LA LIBYE, L’IRAN ?


D’ex-dirigeants US pour la reconnaissance de l’opposition iranienne


Congrès international de Berlin : Soutien au soulèvement en Iran et aux résidents d’Achraf


“L’Iran sape la paix et la stabilité dans le Golfe, selon Hillary Clinton”


“H. Clinton : Le Bahreïn a le "droit souverain" de faire appel aux Etats du Golfe”


D’ex-dirigeants US pour la reconnaissance de l’opposition iranienne

AFP - 19 mars

BERLIN - D’anciens hauts responsables américains, civils et militaires, ont demandé aux Etats-Unis de retirer les Moujahidine du peuple de la liste des organisations terroristes, lors d’un congrès organisé samedi à Berlin par ce mouvement d’opposition.

"Madame la secrétaire d’Etat, retirez les Moujahidine du Peuple (MEK) de cette liste", a lancé à l’adresse d’Hillary Clinton, chef de la diplomatie américaine, l’ancien directeur du FBI Louis Freeh (1993-2001).

Il a souhaité que Mme Clinton rencontre la dirigeante du MEK, Maryam Rajavi, aux Etats-Unis, comme elle a rencontré cette semaine des opposants libyens.

Retirer les Moujahidine du Peuple de la liste noire, a expliqué à son tour l’ancien Attorney general (ministre de la Justice 2007-2009) Michael Mukasey, leur permettrait de lever des fonds aux Etats-Unis et de louer des satellites pour diffuser des programmes de télévision en Iran même.

"Il est temps de nous défaire de notre propre hypocrisie", a-t-il déclaré, en rappelant pourquoi le MEK avait été placé sur la liste des organisations terroristes en 1997. Washington l’avait fait à la demande de l’Iran avec lequel il tentait une nouvelle fois de négocier et les y a maintenus parce que l’Iran menaçait de s’en prendre aux troupes américaines en Irak, a-t-il expliqué.

Mitchell Reiss, ancien directeur de la planification au département d’Etat, a confirmé cette explication. Au contraire, a-t-il dit, "je peux vous assurer que soutenir l’opposition iranienne renforcerait notre position de négociation au lieu de l’affaiblir".

Les généraux Peter Pace et Henry Shelton, deux anciens chefs d’Etat major inter-armes, ont eux aussi plaidé pour la fin de l’ostracisme de ce mouvement Peuple, formé dans les années 60 en opposition au Shah d’Iran et devenu depuis la bête noire du régime de Téhéran. On lui prête plusieurs révélations sur le programme nucléaire secret iranien.

Le général Pace a proposé une "discussion ouverte" pour mettre à jour les reproches qui peuvent être faits au MEK, reconnaissant que leur alliance avec le dictateur irakien Saddam Hussein avait joué contre eux. "Je crois en votre cause", a-t-il assuré aux milliers de partisans rassemblés dans une salle de congrès à Berlin.

"Le régime iranien actuel à Téhéran ne doit pas être changé ni modifié, il doit être remplacé par un mouvement de résistance dirigé par le MEK", a déclaré le général Shelton.

L’ancien chef du parti démocrate Howard Dean et l’ex commissaire européen Günther Verheugen ont également participé à ce congrès qui s’est ouvert par un discours de Maryam Rajavi. L’Union européenne a retiré le MEK de la liste des organisations terroristes en 2009.


Congrès international de Berlin :
Soutien au soulèvement en Iran et aux résidents d’Achraf

CNRI - Samedi 19 mars, dans un congrès international à Berlin, de hauts responsables américains des administrations Clinton, Bush et Obama, des personnalités politiques européennes et arabes ont apporté leur soutien au soulèvement du peuple iranien et examiné les perspectives de changement dans ce pays. Ils ont souligné la nécessité d’adopter une politique correcte face au régime de Téhéran qui cherche à profiter des révoltes dans la région et au développement de l’intégrisme islamique.

M. Leo Dautzenberg (député de 1998 à 2011) a remis une déclaration signée par 150 députés du Bundestag sur la protection humanitaire des opposants iraniens au Camp d’Achraf, le retrait de l’OMPI de la liste du terrorisme américain et l’arrêt des exécutions en Iran.

Dans cette réunion à la veille de la nouvelle année iranienne, Norouz, les hauts responsables américains comme Howard Dean, président du parti démocrate américain, le général Peter Pace, chef de l’état-major des armées des Etats-Unis (2005-2007), le général Hugh Shelton, chef de l’état-major des armées des Etats-Unis (1997-2001), Sid Ahmed Ghozali, ancien premier ministre algérien, Patrick Kennedy, fils de feu le sénateur Edward Kennedy, membre de la Chambre des Représentants (1995-2011), Mitchell B. Reiss, chargé des affaires politiques au Département d’Etat américain (2003-2005), Michael Mukasey, ministre américain de la Justice (2007-2009) et Louis Freeh, chef du FBI (1993-2001), ont pris la parole. De même Gesine Schwan, deux fois candidate à la présidence de la République allemande, Gunther Verheugen, commissaire européen (1999-2009) et ancien secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Otto Bernhardt, porte-parole pour les finances de la fraction démocrate chrétienne/ sociale démocrate au Bundestag (2005-2009) et membre de la direction de la fondation Konrad Adenauer, et le Pr Christoph Degenhardt, éminent juriste, sont aussi intervenus.

Maryam Radjavi, invitée spéciale de cette conférence, a dit que la solution pour mettre fin aux terribles souffrances du peuple iranien et faire disparaitre les principales menaces terroristes dans le monde est un changement complet du régime des mollahs et l’instauration de la démocratie. « Le seul levier pour atteindre ce but, a-t-elle dit, c’est la Troisième Voie, à savoir un changement démocratique par le peuple iranien et sa résistance organisée. On peut voir la cristallisation de cette résistance à Achraf qui constitue une source d’inspiration pour la jeunesse dans sa lutte pour la liberté. »

Tout en reprochant à l’occident son opposition au changement en Iran, Mme Radjavi a ajouté : Durant les années passées trois gouvernements successifs aux États-Unis en maintenant les Moudjahidine du peuple sur la liste noire ont aidé dans la pratique le régime à rester au pouvoir. Ces deux dernières années malheureusement les États-Unis ont continué cette politique dévastatrice pour le peuple iranien et sa résistance. Les attaques successives des agents du régime contre Achraf a fait de nombreux morts et blessés parmi les Moudjahidine du peuple.

Evoquant l’évolution rapide des événements dans la région, Mme Radjavi a invité l’ensemble des gouvernements occidentaux de prendre la bonne voie de l’histoire et a demandé à la communauté internationale

  • De cesser d’acheter du pétrole aux mollahs et d’alimenter ainsi le financement de la répression du peuple iranien.
  • De prendre les mesures nécessaires pour lancer un mandat international contre Khamenei pour crime contre l’humanité.
  • De radier les Moudjahidines du peuple de la liste du terrorisme et de reconnaître officiellement la Résistance du peuple iranien.
  • De prendre les mesures nécessaires pour retirer les haut-parleurs autour du camp d’Achraf, de mettre fin à la torture psychologique des résidents et au blocus inhumain du Camp, de lever en particulier les restrictions médicales criminelles et de se charger de faire accepter la protection du Camp par les États-Unis et les Nations unies.

Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 19 mars 2011


“L’Iran "sape la paix et la stabilité dans le Golfe”, selon Hillary Clinton

PARIS — Le chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a accusé samedi l’Iran de "saper la paix et la stabilité dans le Golfe", soulignant "l’engagement sans faille" des Etats-Unis dans la région.

"Les Etats-Unis ont un engagement sans faille envers la sécurité du Golfe, et une des principales priorités est de collaborer avec nos partenaires à propos des inquiétudes suscitées par le comportement iranien dans la région", a déclaré la secrétaire d’Etat à des journalistes après le sommet sur la Libye.

"Nous partageons l’avis", a-t-elle continué, "que les activités de l’Iran dans la région, et notamment ses efforts pour faire avancer son agenda dans les pays voisins, sape la paix et la stabilité".

Mme Clinton a enchaîné samedi les tête-à-tête avec ses homologues arabes, en marge du sommet convoqué à Paris pour faire front au régime Kadhafi en Libye.

Elle a longuement insisté, lors d’une conférence de presse, sur le caractère décisif du soutien de la Ligue arabe et du Conseil de coopération du Golfe (l’alliance des monarchies pétrolières du Golfe) à la mise en oeuvre de la résolution 1973 de l’ONU, qui permet à la communauté internationale un engagement militaire en Libye.

Quelque 700 personnes ont attaqué vendredi soir à coups de pierres le consulat de l’Arabie Saoudite à Machhad (nord-ouest de l’Iran) pour protester contre l’envoi de troupes saoudiennes à Bahreïn et la répression de la contestation dans ce pays à majorité chiite (comme l’Iran) mais dominé par une monarchie sunnite.

Jeudi, Bahreïn avait rejeté la "pression" exercée par l’Iran, la qualifiant d’"ingérence" dans les affaires intérieures du petit royaume du Golfe, au lendemain de la répression sanglante d’une manifestation à Manama.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a aussi affirmé que l’intervention de forces des pays du Golfe pour mettre un terme à la révolte populaire à Bahreïn était "un acte hideux voué à l’échec".

AFP - Publié le 19/03/2011


“Le Bahreïn a le "droit souverain" de faire appel aux États du Golfe”

nouvel observateur

Le Bahreïn a "le droit souverain" de faire appel à ses voisins du Golfe pour sa défense, a estimé samedi 19 mars la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, tout en réitérant son appel à une solution pacifique aux troubles dans le petit royaume arabe. "Bahreïn a bien sûr le droit souverain d’inviter des forces du CCG sur son territoire en vertu de ses accords de sécurité et de défense", a dit Hillary Clinton lors d’une conférence de presse à Paris.

Le CCG (Conseil de coopération du Golfe) comprend l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, Oman, le Qatar, le Koweït et Bahreïn. Les deux premiers pays ont dépêché lundi des troupes à Bahreïn en répondant, selon Ryad, à "une demande de soutien" des autorités du royaume.

Cette déclaration de la secrétaire d’Etat américaine intervient alors que la répression violente de la contestation de la dynastie des Al Khalifa a fait cette semaine au moins huit tués, quatre manifestants et quatre policiers.

Les Etats du Golfe "sur la mauvaise voie"

La chef de la diplomatie américaine avait jugé mercredi que les Etats du Golfe étaient "sur la mauvaise voie" après l’envoi à Bahreïn de leurs forces armées pour y aider à contenir la contestation. "Nous continuerons à signaler notre préoccupation au sujet des mesures prises actuellement", a-t-elle dit samedi.

"Notre objectif est un processus crédible et légitime", dans "une atmosphère pacifique, positive, qui protège la liberté de réunion", a-t-elle expliqué. "Mes homologues du CCG m’ont dit partager le même objectif", a-t-elle assuré.
Al-Khalifa prêt au dialogue

Hillary Clinton a multiplié à Paris les entretiens avec des dirigeants du CCG, qui soutient les efforts militaires des Occidentaux en Libye, et avec lesquels les Etats-Unis partagent une inquiétude au sujet des ambitions régionales de l’Iran. A Bahreïn, où la contestation a débuté il y a plus d’un mois, le roi Hamad ben Issa Al-Khalifa a répété samedi qu’il était prêt au dialogue, face à une opposition sceptique.

Sources :
http://fr.groups.yahoo.com/group/alerte_otan/messages


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Les opinions éventuellement exprimées n’engagent que les auteurs des messages, et non le CSO
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