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DE LÉON BLUM À HOLLANDE QUE DE CHEMIN PARCOURU !!

jeudi 3 décembre 2015

« De quoi est né le socialisme ? De la révolte des plus nobles sentiments de l’âme humaine, blessé par la vie, méconnue par la société.

Le socialisme est né de la conscience de l’égalité naturelle, alors que la société où nous vivons est tout entière fondée sur le privilège. Il est né de la compassion et de la colère que suscitent en tout cœur honnête ses spectacles intolérables : la misère, le chômage, le froid, la faim, alors que la terre, comme l’a dit un poète, produit assez de pain pour nourrir tous les enfants des hommes, alors que la subsistance et le bien-être de chaque créature vivante devraient être assurés par son travail, alors que la vie de chaque homme devrait être garantie par tous les autres. Il est né du contraste, à la fois scandaleux et désolant, entre le faste des uns et le dénuement des autres, entre le labeur accablant et la paresse insolente. Ill n’est pas, comme l’a dit tant de fois le produit de l’envie qui est le plus bas de mobiles humains, mais de la justice et de la pitié qui sont les plus beaux.

Le socialisme est donc une morale et presque une religion, en tant qu’une doctrine. Il est l’application exacte, à l’état présent de la société, de ces sentiments généreux et universels avec lesquels les morales et les religions se sont successivement fondées.

On est socialiste à partir du moment ou l’on se refuse à accepter, la figuration actuelle des faits économiques comme nécessaires et éternels ; à partir du moment où on a cessé de dire : "Bah ! c’est l’ordre des choses ! il en a toujours été ainsi et nous ne changerons rien !" ; à partir du moment où l’on se dit que ce soi-disant ordre des choses est en contradiction flagrante avec la volonté de justice, d’égalité, de solidarité humaines »

Léon Blum (1872-1950)
Extrait brochure : Pour être socialiste 1919 / Edition SFIO

En image

Hollande en Monsieur Loyal, du Cirque Cop21 et de l’indécence était bien plus qu’hilare dans un restaurant chic parisien : l’Ambroisie, avec ses convives. Il avait invité Barack Hussein Obama et Vladimir Poutine.

Si Barack l’américain a ripaillé avec Hollande et ses fidèles lieutenants socialo-écolos pendant que 25 % de la population mondiale meure de faim. Le repas festive coïncide, avec l’ouverture des « Restos du Cœur » le même jour. D’un côté les « sans-dents », de l’autre la gauche caviar.

Le président Poutine déclinant l’invitation a adressé un message à Hollande dont voici la teneur : « Par respect pour les victimes des attentats du 13 novembre 2015, considérant qu’il serait malsain de festoyer en cette période de deuil, le Président Poutine est au regret de décliner cette invitation ».

T. O