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SORTIR DE LA FAILLITE DU CAPITALISME RENTIER

lundi 11 novembre 2013

L’article de Saoudi Abdelaziz [1] et la rencontre- débat animée par Abdelatif Rebah [2] et annoncée par le “Rassemblement de gauche”,
éclairent et complémentent l’analyse de Smail Goumeziane [3],
en aiguillant vers les voies des prises de conscience, des débats et des luttes sociales et politiques unitaires.


Il a coûté très cher à l’Algérie, l’autoritarisme rentier ! - URGENCE D’UN ORDRE SOCIAL OUVERT - Intervention de Smaïl Goumeziane aux Débats d’El-Watan : - Nadjia Bouaricha - El Watan - le 11 novembre 2013 ;


LE LIBÉRALISME NE PEUT PAS GOUVERNER L’ ALGÉRIE - par Saoudi Abdelaziz - algerieinfos-saoudi.com - le 11 novembre 2013 ;


L’IMPASSE DE L’INFITAH EN ALGÉRIE : QUELLES ISSUES ? - Samedi 16 novembre 2013 - à 14 h - première rencontre-débat mensuelle du “Rassemblement de gauche” - année 2013-2014 - séance animée par Abdelatif Rebah.



Il a coûté très cher à l’Algérie, l’autoritarisme rentier !

URGENCE D’UN ORDRE SOCIAL OUVERT

Intervention de Smaïl Goumeziane aux Débats d’El-Watan
Nadjia Bouaricha
El Watan
le 11 novembre 2013

LE MAINTIEN DU STATU QUO AUTORITAIRE REVIENT À CONDAMNER L’ALGÉRIE À DEMEURER PRISONNIÈRE DU MAL-DÉVELOPPEMENT

L’autoritarisme n’explique pas nécessairement à lui seul le mal-développement mais « l’autoritarisme rentier » si, analyse l’économiste et ancien ministre, Smaïl Goumeziane, invité des Débats d’El Watan. Le coût déjà élevé du choix imposé du mariage d’un régime autoritaire et d’une économie rentière risque avec son maintien d’avoir des conséquences plus désastreuses pour les générations futures. « Alors que la génération de la guerre d’indépendance s’est sacrifiée, avec le brillant résultat qu’on lui reconnaît : la libération du pays, ce sont trois générations d’Algériennes et d’Algériens qui ont été sacrifiées : celle des années suivants l’indépendance, celle des années 1980, celle plus jeune des années 2000. Toute la différence est là », note M. Goumeziane. Ce sacrifice a bien eu un coût économique aux retombées dévastatrices sur la société algérienne. « L’autoritarisme rentier a conduit au mal-développement et s’est traduit par un coût économique insupportable : il a coûté très cher en remboursement d’une dette extérieure colossale plus ou moins légitime, il a coûté très cher lorsque, à défaut d’une véritable restructuration, il a fallu soutenir à bout de bras et à coups d’injections financières massives, répétitives et sans contreparties, les entreprises du secteur public, symbole d’un secteur industriel en phase d’implosion.

Il a aussi coûté très cher quand il a favorisé (et favorise encore) la fuite de capitaux pour environ 1,5 milliard de dollars par an, sans compter les prébendes plus ou moins mises au jour par les scandales politico-financiers touchant de façon récurrente plusieurs secteurs de l’économie nationale. Il a coûté très cher dans les années 1990, lorsque l’ajustement structurel et l’ouverture débridée et leurs effets, conjugués à la tragédie terroriste, ont provoqué la perte de ressources humaines estimées à plusieurs centaines de milliers, ou leur exode au profit de l’Europe, du Canada et de bien d’autres contrées », recense le conférencier.
Smaïl Goumeziane soutient que l’autoritarisme à lui seul n’explique pas le mal-développement, puisque des pays comme la Turquie, la Corée du Sud et la Chine ont pu, malgré le caractère autoritaire de leurs régimes, construire des économies viables. La différence avec l’Algérie, qui est à la fois un régime autoritaire et rentier, est que ces Etats ont opté pour des économies productives et non rentières.

MÊME SONATRACH PEINE À DEVENIR UN GÉANT DANS SON DOMAINE D’ACTIVITÉ

« Un régime autoritaire peut se combiner à un système économique productif ou à un système économique rentier. Quand il se combine à un système rentier, il conduit inéluctablement au mal-développement. Inversement, tout système économique rentier a besoin, pour exister et se perpétuer, d’un régime autoritaire. C’est pourquoi on ne connaît pas de système démocratique rentier, c’est-à-dire dont l’économie, et au-delà de la société, est globalement et librement soumise à la logique rentière. Et quand le régime autoritaire s’appuie sur un système productif, il peut, sous certaines conditions historiques, politiques et sociales, conduire au développement et à la démocratie. Pour ces raisons, on peut, sans hésitation, indiquer que dans les pays qui ont connu un régime autoritaire comme la Corée du Sud et la Turquie, la transition du régime autoritaire vers un régime démocratique n’a été possible, selon les conditions historiques de chacun et sans violence extrême, que parce que le système économique était productif et non rentier », explique le conférencier. Il indique en outre que les économies gouvernées par un régime autoritaire seraient moins performantes et plus vulnérables aux chocs et crises internes et externes. « L’explication en serait que la liberté politique et la liberté économique allant plus ou moins nécessairement de pair, ignorer l’une ou l’autre fragiliserait tout régime basé sur un ‘‘ordre social fermé’’…

Un pays politiquement fermé, dominé par un parti unique, ou s’appuyant sur des ersatz de partis plus ou moins instrumentalisés et marginalisés, et dans lequel il n’y a pas d’élections libres, de liberté d’association, de liberté d’opinion, de liberté d’entreprendre serait un pays où l’économie serait inévitablement verrouillée par des pratiques de ‘‘rent seeking’’ ou recherche de rentes, entretenues et favorisées par le développement plus ou moins systémique de la corruption sous toutes ses formes », note M. Goumeziane, en précisant que « dès lors qu’il n’y a pas de véritable concurrence politique, et encore moins d’alternance, les rentes dominent tous les autres revenus, ce qui annihile toute concurrence économique réelle et donc tout développement ». Et de s’interroger : « Est-il normal, pour un pays pétrolier comme l’Algérie, de disposer d’un revenu moyen par habitant de quelque 7200 dollars quand un pays comme la Corée du Sud, ne disposant d’aucune ressource pétrolière, et aussi pauvre que l’Algérie en 1962, caracole aujourd’hui avec un revenu moyen par habitant de l’ordre de 27 000 dollars ? Est-il normal que la Chine ait multiplié ses revenus par trois en 20 ans quand l’Algérie ne les a multipliés que par 1,7 malgré l’embellie pétrolière ? »

Smaïl Goumeziane estime que même dans le secteur pétrolier, principale ressource, si ce n’est l’unique, de l’Algérie on est loin de réaliser de grandes performances.
Comparant Sonatrach aux deux géants mondiaux que sont Total et Samsung évoluant dans des système différents, M. Goumeziane estime que la compagnie nationale d’hydrocarbures n’a pas pu diversifier ses activités dans son propre espace et peine à devenir un géant économique au niveau national, encore moins à l’international. « Monopole par branche et faire-valoir financier oblige, par sa soumission au système rentier, même dans son propre secteur d’activité. Ce qui a conduit à la surexploitation des gisements et à la concentration de la recherche-développement sur le pétrole et le gaz. D’autant que depuis quelques années maintenant, la production de brut de Sonatrach ne représente plus que 50% de la production du brut du pays. Le reste étant le fait des sociétés internationales intervenant en Algérie… » L’économiste considère que « le système rentier est un système de régulation liberticide… ».

« IL EST IMPÉRATIF D’ENVISAGER DES ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES ET POLITIQUES »

La combinaison autoritarisme et système rentier est à la base, estime le conférencier, à la fois du mal-développement, de la crise politique et de la difficulté de sortir pacifiquement, démocratiquement et rapidement du gouffre. Pour en sortir, M. Goumeziane considère qu’« aucun statu quo ne fera l’affaire ». « Le discours de ceux qui veulent maintenir le statu quo est au mieux celui du ‘‘tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes’’. » Un discours de plus en plus difficile à tenir face à la réalité.
D’autres partisans du statu quo reconnaissent donc « que tout va mal, mais qu’il faut, quitte à procéder à quelques ravalements de façade, maintenir le cap car il n’y a pas d’alternative (sous entendu au système en place) ». Or, le statu quo signifierait tout simplement la poursuite de la logique rentière à l’origine de tous les maux de la société algérienne.

Pour le conférencier, il est impératif de « modifier en profondeur les choses et d’envisager des alternatives politiques et économiques, de façon pacifique et démocratique, afin de passer d’un « ordre social fermé’’ à un ‘‘ordre social ouvert’’. Il faut donc, et de toute urgence, mettre un terme à cette logique rentière qui préside depuis trop longtemps au fonctionnement chaotique du système économique et politique national. Et pour cela mobiliser, au-delà des sempiternelles échéances électorales, et où qu’elles se trouvent – dans la société, dans les organisations économiques et syndicales, dans les partis politiques et dans les institutions de la république–, toutes les forces vives de la nation soucieuses de réhabiliter l’économie productive nationale dans le respect des libertés de chacun et de tous ».

Nadjia Bouaricha

{{ {sources : Les Débats d’ El Watan - el Watan du 11 novembre 2013 - pages 4,5 et 6} }}

voir aussi la vidéo de l’intervention de Smail Goumeziane, reprise sur socialgerie.

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LE LIBÉRALISME NE PEUT PAS GOUVERNER L’ ALGÉRIE

par Saoudi Abdelaziz
algerieinfos-saoudi.com
le 11 novembre 2013

Bientôt trois ans depuis les manifestations de janvier 2011 et le début du "Printemps arabe". Les Algériens ont choisi de frayer à leur manière, le chemin du renouveau national. Trois ans après le compte n’y est pas. Depuis 2011, les inégalités sociales s’accentuent comme le révèlent les données de la dernière enquête de l’Office des statistiques (ONS)

Le 12 avril 2011, dans le premier article du blog [6] que nous venions de créer, nous affirmions : "La lutte pour la démocratique a pris un essor sans précédent. C’est aujourd’hui, avant tout, dans l’Algérie réelle, l’édification, par des luttes sociales de masse multiformes de plus en plus résolues, de syndicats représentatifs des salariés et des étudiants, de rassemblements de jeunes chômeurs indépendants des pouvoirs publics et du Patronat".

Le 5 octobre 2011, sous le titre “Tenir le bon bout”, nous faisions le point : "Les travailleurs algériens semblent avoir pris les choses par le bon bout. S’ils n’ont pas mis leurs pas derrière ceux des démocrates "médiatiques" et "révolutionnaires", Ils ont mis à profit l’air du temps printanier pour affirmer leur présence dans le paysage social, leur poids spécifique dans l’opinion publique qui émerge. Ils ont avancé leurs revendications sociales et d’abord le droit de désigner eux-mêmes les collègues qui doivent les représenter, introduisant de manière capillaire l’exigence démocratique dans le corps social. (...) Les salariés reviennent de loin. De longues années marquées par l’atomisation, la culture des solutions individuelles, la crainte de perdre son emploi inoculée par les grandes saignées imposées par le FMI dans les années 90, le poison des divisions idéologiques ont mis à dure épreuve la dignité du salariat. Les salariés souffraient même parfois du mépris de leurs propres enfants, qui sont aussi les enfants de leur temps, celui du "business" et du fric facile".

Quelques mois plutôt, en juillet 2011, nous notions : “Le contenu social du changement démocratique s’affirme” "On se rappelle que les premières grèves « du ventre », celles des postiers, des cheminots, des hospitaliers, des éboueurs et des autres communaux, celles des ouvriers du bâtiment et des métallurgistes, avaient suscité parmi les « élites » des réactions de déception, presque de rejet, par rapport aux grandes levées démocratiques et anti-autoritaires, à l’Egyptienne ou à la tunisienne (...) Comme si les Algériens tiraient la leçon des tentatives de confiscation post révolutionnaire, en Tunisie et en Egypte".

Mais ce n’était pas cette explication qui dominait dans les salons démocratiques. Le 19 juin 2011, dans le journal El Watan, l’égérie démocratique, Mme Tamzali, haut fonctionnaire à l’UNESCO, expliquait aux salariés qu’ils ont choisi la voie de la facilité : "Il suffit de défiler pour voir son salaire augmenter. C’est l’argent des générations à venir qui est dépensé". [7] Elle leur conseille d’emprunter la voie "magique" du changement : "Mais voilà, en Tunisie et en Egypte, la protestation populaire et ce courant constant de résistance et de contestation démocratique et libertaire se sont rejoints dans une alchimie magique ».

POLARISATION SOCIALE

Trois ans après, le compte n’y est pas. Depuis 2011, la polarisation sociale s’accentue comme le révèlent les données de la dernière enquête de l’Office des statistiques (ONS) dont l’APS [8] a rendu compte hier. Youcef Bazizi qui a dirigé l’enquête en note les traits essentiels : "La population la plus aisée a une dépense 7,4 fois supérieure à celle de la population la plus défavorisée”, souligne l’enquête de l’ONS. “La catégorie la plus aisée de la société algérienne, soit 20% de la population, a accaparé 40% des dépenses annuelles des ménages algériens, alors que les 80% restants de la population et qui regroupent différentes catégories, n’ont absorbé que 60% du total annuel".

Les grandes marques du luxe s’installent en Algérie, dans les quartiers aisés. C’est un phénomène qui prend de l’ampleur ces dernières années. L’autre tendance est la restriction de l’éventail des produits alimentaires financièrement accessibles au plus grand nombre : viandes rouges, poissons, fruits et légumes sont consommés avec parcimonie lorsqu’ils ne disparaissent pas carrément des tables familiales. Si le pain et le lait, notamment n’étaient pas subventionnés les légumes secs, ce serait carrément la famine...

Ce flot médiatique dominant, "mainstream" disent les anglo-saxons, consiste ces temps-ci à stigmatiser la revendication sociale pour une meilleurs répartition du revenu national dans des domaines vitaux : pouvoir d’achat, santé, habitat, éducation, équipements de proximité. A travers des politiques publiques -financées non seulement par les ressources publiques issue de la fiscalité pétrolière, mais aussi par une justice sociale où le salarié n’est plisle principal pourvoyeur de l’impôt sur le revenu : les riches doivent aussi payer !

"La mentalité de l’Algérien est rentière". "La maladie algérienne c’est l’esprit rentier". "La calamité algérienne c’est que ce pays dispose de gisements pétroliers". "L’Algérien se résume à un estomac". C’est la rengaine très largement répandue par les médiatiques et autres leaders d’opinion dont la portée de tir reste cependant très limitée, malgré les qualités littéraires des chroniqueurs. Les injonctions vertueuses des chroniqueurs se transforme d’années en années en jérémiades adressées au "peuple imbécile", qui ne veut rien entendre.

AVEC LE LIBÉRALISME, L’ ALGÉRIE EST INGOUVERNABLE

La cible principale et facile de la lutte contre "l’esprit rentier" en Algérie, c’est l’abolition du soutien des prix qui nourrirait cet esprit. Il faut l’abandonner recommandent les "réformateurs" liés au patronat et le remplacer par un système de soutien personnalisé, spécifiquement destiné aux indigents dument répertoriés. Les fonds publics (ce n’est plus de la rente ?) ainsi épargnés pourraient, selon aux, être mis à la disposition des entreprises, "encourageant ainsi la production nationale", "diminuant ainsi la facture des importations alimentaires". Je ne fait pas partie du cercle des conseillers économiques pour juger de la véracité de cette "politique de l’offre". Je sais par contre qu’elle a lamentablement échoué dans le monde entier et qu’elle est la clé de la crise du capitalisme devenue insurmontable.

La caractéristique principale du comportement social des Algériens c’est qu’ils ont intériorisé le fait que leurs demandes sociales sont souverainement légitimes et qu’il appartient aux pouvoirs publiques d’agir pour leurs satisfaction. C’est une constante nationale depuis l’indépendance : l’accès démocratique aux produits de base, aux soins, à l’éducation alimentaires, à l’électricité et au gaz sont une composante "naturelle" de la mentalité du peuple algérien. Il structure la conception populaire d’une bonne gouvernance. Cette démocratie sociale intériorisée n’est pas une option "concédée" par les pouvoirs successifs, c’est un consensus qui a été imposée par la pression diffuse, et, s’il le faut, périodiquement fortement active des couches plébéiennes de la société..

Dans notre pays, les pouvoirs publics sont condamnées à tenir compte de cette réalité "historique", sinon la société devient ingouvernable. Quelles sont les politiques économiques capables d’intégrer les demandes sociales dans un cercle vertueux de développement. C’est à la représentation politique, et aux institution de découvrir et de mettre en oeuvre la bonne politique économique fondée sur la primauté donnée aux demandes du peuple algérien, servies par le génie et les capacités créatrices de ses salariés et de ses entrepreneurs. La voie ne se trouve certainement pas dans le libéralisme états-unien à l’Algérienne que l’on essaie d’inventer depuis une trentaine d’année. Avec le succès que l’on sait.

Saoudi abdelaziz
le 11 novembre 2013

sources : algerieinfos-saoudi.blog

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L’IMPASSE DE L’INFITAH EN ALGÉRIE : QUELLES ISSUES ?

Samedi 16 novembre 2013
à 14 h

Le Rassemblement de gauche a le plaisir de vous inviter
à la première rencontre-débat mensuelle
programmée au cours de l’année 2013-2014

La séance du samedi 16 novembre portera autour de la question de l’infitah en Algérie et sera animée par Abdelatif Rebah

Notre invité est économiste et chercheur indépendant. Ancien cadre supérieur du secteur de l’Energie, il a publié de nombreux articles et communications dans divers périodiques ainsi que trois livres :

  • “Sonatrach, une entreprise pas comme les autres” ;
  • “La minorité invisible, à propos des femmes chefs d’entreprise en Algérie” ;
  • son dernier ouvrage paru en 2012 s’intitule “Economie algérienne, le développement national contrarié”.

Son intervention portera sur l’infitah en Algérie qui est, selon ses propres termes, « le synonyme de la politique de remise en question de la stratégie de développement national, inaugurée, à pas feutrés, sous l’ère de Chadli Bendjedid dès le début des années 1980. »

Il effectuera la critique de l’argumentaire des partisans de l’infitah et s’attaquera à ses mythes – celui, entre autres, du mythe « gagnant-gagnant » qui présente l’économie mondiale come « un vaste marché où règne l’égalité des chances et où les opportunités dépendent des avantages compétitifs des acteurs. »

Il expliquera ensuite pourquoi l’infitah constitue une politique d’abandon du développement national et abordera les implications de cette funeste orientation et rappellera que « l’ouverture va entrainer-processus toujours en cours-une recomposition et un repositionnement des intérêts politiques et économiques en élargissant la sphère du capital privé et en autorisant la présence de sociétés étrangère, tout cela au profit des couches compradores. Ce sont en réalité les véritables bénéficiaires de l’infitah. »

Enfin il démontrera que l’infitah constitue une impasse pour toute perspective de développement national répondant aux intérêts de la grande majorité de la population avant de rappeler en conclusion la nécessité de « penser l’alternative » en rejetant l’illusion d’un « repli autartique » et en rappelant que le combat pour une alternative en Algérie doit nécessairement s’intégrer dans le combat pour un nouvel ordre international dans lequel les pays du Sud ont un grand rôle à jouer.

pour accéder au Programme de rencontres-débats Novembre 2013- juin 2014, cliquer sur le lien

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[5Juriste, spécialiste en droit international public et activiste connu pour son engagement en faveur des victimes de disparitions forcées aux côtés du Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA)

[6“Regarder l’avenir le change -
Vers un contrat social démocratique”

[7“Les capitaines, les économistes et Mme Tamzali” - algerieinfos le 20 juin 2011

[8“Dépenses des ménages : la population la plus aisée s’accapare 40% du total annuel”

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